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JE CHERCHE...

24 AVRIL 2023 │ ÉCRIT PAR SARAH BRAECKEVELLDT

JOURNAL DE BORD

Le cheminement de flyhigh
entre avant et aujourd’hui

Mon plus vieux blog date de 2013. 🐰

Il y a bien longtemps que j’ai commencé à écrire des articles. Onze années de dur labeur. Aujourd’hui, flyhigh est un vrai blog, avec une identité propre, une charte graphique spécifique et inscrit dans un réseau reconnu.

Évidemment, il y a encore beaucoup de travail : Maintenant que la phase graphique et technique est passée — et elle fut de loin la plus longue. Il reste désormais à s’approprier les nouvelles tâches quotidiennes comme le soin du blog, les corrections de bugs et bien évidemment, tout ce que chaque lecteur ne voit pas : la recherche documentée, la conception du plan de chaque article, la rédaction et la correction de celui-ci, la relecture qui vient ensuite puis la mise en page, la mise en communication et informationnelle. Enfin bref, il y a encore beaucoup de choses à faire !

L’édition à compte d’éditeur et à compte d’auteur

L’édition à compte d’éditeur et à compte d’auteur

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

l’édition à compte d’éditeur et à compte d’auteur

PAR SARAH  ༄  24/08/2021

Aujourd’hui, on aborde un sujet important. Je dirais même très important et essentiel à savoir. Et il s’adresse directement aux auteurs. Tu souhaites faire publier ton œuvre et cherche une maison d’édition : d’accord. Bien, mais quelle maison d’édition ? Parce que oui, il existe deux types, et c’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

L’ÉDITION À COMPTE D’AUTEUR

L’édition à compte d’auteur est le type le plus houleux, si je peux me permettre. Pas seulement dans sa réalité, mais aussi dans sa dimension. En vérité, beaucoup de personnes la trouve problématique, et on comprend pourquoi :

L’édition à compte d’auteur se caractérise par une édition des ouvrages d’un auteur par un éditeur mais c’est à l’auteur de payer les frais d’impression et de publicité de son livre. L’éditeur, lui, assure uniquement la partie technique de l’édition et de la diffusion. Mais à contrario du à compte d’éditeur, ici, l’auteur garde entièrement les droits d’auteur de ses ouvrages et contrôle en plus le nombre de livres édités. L’objectif de l’édition à compte d’auteur, c’est souvent pour la maison d’édition, un moyen de ne pas prendre de risque éditorial.

L’ÉDITION À COMPTE D’ÉDITEUR

Comme tu l’as compris, le premier type est à compte d’auteur. Ce type d’édition propose à l’auteur une édition de ses ouvrages par un éditeur qui assure toutes les étapes éditoriales : de la correction à la diffusion. Et dans ce cas-là d’édition, le livre est souvent choisi par un comité de lecture. C’est aussi dans ce contexte que l’auteur a le droit à une rémunération, un droit d’auteur, pour une période déterminée, et cela à défaut d’échange d’engagements clairs.

LEQUEL CHOISIR ?

J’aurais tendance à te répondre : naturellement, il faut choisir l’édition à compte d’éditeur. Mais le choix dépend de chacun. A mon avis, qu’une maison d’édition (à compte d’auteur) ne veuille pas prendre de risque éditorial est quand même un euphémisme : leur travail est de publier et diffuser un livre, de le concevoir et de le mettre au monde. Alors pourquoi se contenter uniquement de la diffusion ? En plus, cela signifie qu’ils gagnent l’attention adressée à l’écrivain sans presque n’avoir rien fait. Alors que si l’on est édité à compte d’éditeur, nous accompagnons l’éditeur dans son travail mais on ne paye rien.

Mais là encore, le choix dépend de chacun. Personnellement, je suis publiée à Homoromance Editions, qui est une maison d’édition à compte d’éditeur. Ce qui signifie que je n’ai absolument rien déboursé si ce n’est mon temps et mon attention. Ils ont pris en charge la correction, la relecture, la couverture, la publication, la promotion et la diffusion. Tout simplement.

Il y a quelques années, j’ai envoyé mon manuscrit à une maison d’édition sans savoir qu’elle était à compte d’auteur. Quand j’ai reçu une réponse positive, j’ai été surprise mais très heureuse. J’ai reçu une plaquette de leur entreprise par courrier, mais un problème s’est imposé à moi : déjà, il n’y avait pas d’avis venant d’un comité. Donc je me suis demandé s’il avait au moins lu mon ouvrage. Parce que si on est accepté, c’est que cela leur a plu, non ? Il aurait dû y avoir au moins un avis. Mais il n’y en avait pas. Et avec cette plaquette se trouvait un contrat qui stipulait clairement la somme que j’allais devoir débourser : cela dépassait les mille euros.

Vous imaginez, vous ? L’écrivain écrit un livre entier, et doit payer pour sa publication sans être sûr de sa réussite. Pour moi, c’était un trop gros risque et, surtout, je n’avais pas les moyens.

CE QU’EN PENSE LES AUTRES

Il serait futile et inutile de terminer cet article sur un seul avis personnel. J’ai donc interrogé d’autres auteurs pour voir ce qu’ils en pensaient. Et on en a conclu que le choix final dépend entièrement de l’auteur et après de longues recherches sur la maison d’édition en question. L’objectif est de lister les avantages et les inconvénients que cela apporte, car certaines maisons d’édition peuvent laisser la « main » sur certaines étapes de la conception du livre comme l’impression, par exemple. Ça peut être un gros point positif, si on le souhaite et si on en a les moyens.

Donc, finalement, l’édition à compte d’auteur n’a pas uniquement que des défauts et apporte son lot d’avantages. C’est bien pour cela que ça existe ! Il faut simplement se poser la question et prendre le temps de trouver la bonne maison d’édition au profit d’un bon travail par la suite.

C’est la fin de cet article qui, je l’espère, vous plaira. À bientôt pour un prochain article !

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SARAH

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La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Mon expérience du Saisonnier 2020

Mon expérience du Saisonnier 2020

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

MON EXPÉRIENCE DU SAISONNIER

PAR SARAH  ༄  15/08/2021

Le Saisonnier est un challenge d’écriture. Préparez crayon, papier et clavier, c’est parti ! Comme son nom l’indique, ce challenge est basé sur les saisons et aura donc lieu quatre fois dans l’année. Basé sur la plateforme de Skyrock, il offre de nouvelles possibilités. 

Le Saisonnier a été créé par le blog Le-Saisonnier, basé sur la plateforme de skyrock depuis des années. Leur objectif est de réunir des écrivains — souvent des blogueurs — afin de nous rassembler pour un événement spécial, comme à l’image du Nanowrimo. A l’exception près que le Saisonnier se démarque par ses propres spécificités.

Tout d’abord, il faut savoir qu’il y a quatre saisonniers possibles : le saisonnier d’hiver, le saisonnier de printemps, le saisonnier d’été et le saisonnier d’automne.

Et pour chaque saisonnier :

  Une série de thèmes est proposée.
  Ces thèmes sont dispatchés en trois catégories : thèmes écrits, thèmes visuels et thèmes audios.
  Au total, le blog recense 63 thèmes dont on doit en choisir 21 — pas un de plus, pas un de moins.
  Le choix du format est personnel : essai, poésie, chanson, roman, nouvelle, etc.

Le lancement des thèmes se fait, à chaque fois, 6 mois avant la date de publication. Au contraire, les inscriptions ont lieu trois mois avant la date de publication. Mais j’ai écris un article pour te guider dans le saisonnier, si tu préfères.

Aujourd’hui, je vais aborder le sujet de mon tout premier saisonnier, qui n’est franchement pas une grande réussite…

Pourquoi le saisonnier quand il y a déjà le nanowrimo ? C’est une question qui se pose. La caractéristique du saisonnier, c’est qu’elle offre une ligne directrice dans la rédaction de notre roman. À l’inverse du nanowrimo ou nous devons écrire un maximum de mot pour atteindre un palier, le saisonnier nous impose des thèmes qu’on est obligé de respecter.

POURQUOI LE SAISONNIER ?

Tout simplement parce que ça change. Le saisonnier offre un vent de nouveauté, et permet de s’imposer de nouvelles limites et donc, par logique, de nouveaux objectifs.

C’est aussi très original et je dois dire que l’idée est bien trouvée. Le deuxième bon point, ce sont les thèmes créer en fonction des saisons. Les titres sont originaux, les audios aussi, ainsi que les visuels. Tout y est pour nourrir l’inspiration.

 C’est ma première année ou je teste le Saisonnier, mais très curieuse, je suis allé jeter un œil à ceux des autres années. Et à chaque fois, les thèmes sont toujours plus inspirants les uns que les autres. Ils laissent une grande ouverture en mêlant des thèmes de tous genres, que ce soit visuel, cognitif, etc.

Et surtout — même si ce n’est pas dit clairement — le saisonnier est un bon prétexte pour parler de sujets méconnus dans la littérature comme le féminisme, par exemple (bon j’avoue, il y en a déjà beaucoup !).

MON SAISONNIER D’HIVER

Comme vous l’aurez compris dans le titre, je m’attaque à celui d’hiver. C’est-à-dire que je dois tout de suite commencer la rédaction pour ensuite le publier du 01 au 21 décembre. C’est un pari risqué parce que le mois prochain, en novembre, il y aura le nanowrimo. Je me charge de travail, mais c’est le challenge qui me motive.

J’aime quand il faut aller vite, qu’il faut tenter quelque chose sur le long terme. J’ai besoin de deadline, qu’on me rappelle que je n’ai pas trois mois pour écrire tel ou tel texte. Comme l’année dernière pour le nanowrimo, j’avais ressenti une immense fierté d’être parvenue à aller au-delà des 50 000 mots, et surtout, mon tout premier bébé est né : La Colombe Déchue, qui paraîtra très bientôt à Homoromance Éditions. Autant dire que c’est lorsque je suis en challenge que j’écris le mieux.

Pour le Saisonnier, même si la timeline est moins dure, et que nos dates de publications importent peu du fait que nombreux publient plus tard, j’aimerais me tenir aux deadlines que je me suis imposé :

  Mois d’octobre : rédaction des dix premiers chapitres avant fin octobre.
  Fin octobre : préparation du Nanowrimo
  Novembre : Nanowrimo
  Début décembre : derniers jours de finalisation.

Étant donné qu’il y a 21 thèmes dont un sera publié par jour, je me laisse les quatre premiers jours de décembre pour terminer les chapitres incomplets et mettre un terme au Saisonnier.

Pour moi, c’est comme un projet. Il n’est pas aussi grand que le Nanowrimo, mais le fait que les thèmes soient déjà préparés m’offre une longueur d’avance inestimable. D’autant plus que les thèmes sont incroyables pour cette année – recherchés et étudiés. Qu’ils soient sur le thème de l’hiver est un gros plus ! Comme c’est la première année ou je m’y essaie, j’ai un peu d’appréhension. Notamment celle de ne pas venir à bout du challenge.

Pour le Nanowrimo, nous avons un site dans lequel nos statistiques peuvent être stockées, ainsi on a une vision globale de notre avancée et une preuve concrète de ce que l’on fait. Là, le projet se passe sur Skyrock et suppose donc moins d’observation. Hormis les lecteurs, personne ne verra que ce challenge a été joué. Cependant, ce n’est pas du tout un défaut pour moi, car, bien au contraire, cela permet de prévenir les gens et de leur proposer d’y participer aussi.

C’est aussi pour moi l’occasion de parler de ce sujet que j’ai longtemps ignoré avant de totalement me plonger dedans. Le féminisme : pourquoi ? Pour quelles raisons ? Et surtout, qu’est-ce qui m’a fait changer d’avis ?

MON THÈME D’ÉCRITURE : LE FÉMINISME

« Comme disait Coco Chanel, ne débarrasse pas la table,
à moins que ton compagnon ne se lève pour le faire aussi. »

A l’origine, je ne savais même pas ce qu’était vraiment le féminisme. Je voyais des femmes nues dans les rues qui protestaient à coups de hurlements et de panneaux levés, à la télévision. Mais ça s’arrêtait là. En grandissant, les objectifs du mouvement s’est peu à peu affirmés, et j’ai commencé à comprendre la portée que pouvait avoir ce mouvement si toutes les femmes s’y mettaient. Évidemment, nous ne sortirons pas toutes déshabillées pour proclamer notre liberté. Loin de là, je serais d’ailleurs la première à ne pas le faire. Mais je pense que, d’une certaine façon, on se bat pour cette cause, chacune à notre manière. Personnellement, ce sera à travers l’écriture. Au-delà de mes personnages féminins qui sont, pour la plupart, des femmes désireuses d’aller loin et haut, sûres d’elles et aussi affirmées que peut l’être un homme, j’aimerais aller plus loin et poser le sujet sur la table. Là, comme ça, et dire : alors, quoi ? Ça ne convient pas que je pose mes seins là comme tu le fais avec tes couilles ? Qu’est-ce-qui nous différencie, toi et moi ? Rien. Absolument rien.

Évidemment, le changement en moi ne s’est pas fait en un clin d’œil. Je ne me suis pas levé un matin en me disant : je suis féministe, c’est bon ! D’ailleurs, je ne me proclame pas entièrement féministe. A mon gout, je ne suis pas encore entièrement dévouée à la cause pour prétendre faire partie de la communauté. Mais ce n’est pas grave, car ce n’est pas un devoir, ni un poids. C’est une envie avant tout. Et je ferais de mes personnages les piliers de cette cause, de sorte à ce qu’ils deviennent des modèles pour ceux et celles qui le souhaiteront.

A condition que vous ne soyez pas homophobes ! Il serait bon de vous prévenir : je suis autrice LGBT, donc mes personnages, pour la plupart, sont des femmes. Je sais ce que vous vous dites… ça commence déjà, que des femmes !

MEMORIA

J’ai profité de la merveilleuse occasion que m’offrait le Saisonnier pour remettre au goût du jour une vieille fiction qui trainait dans mon grenier livresque. Aux premiers abords, ça ne devait être qu’une fiction sans prétention mais sérieuse qui parlait de deux sujets distincts : les enfants oppressés par leur famille et le combat d’une mère qui a perdu son enfant. Le contexte était que la protagoniste, alors âgée de dix-sept ans, était volontairement tombée enceinte pour prouver à sa mère que celle-ci ne dirigerait pas sa vie éternellement. Malheureusement, coup du destin : elle perd ses deux jumeaux alors qu’elle était à peine enceinte de quelques mois. On la retrouve plus tard, loin de l’idéal qu’elle espérait : elle est devenue employée dans une petite entreprise comme l’avait prévue sa mère, et ne fait que ce que la plus âgée lui ordonne.

Voilà. En soit, le scénario ne cassait pas deux pattes à un canard. Mais j’aimais bien l’idée de la mère et de son enfant. Je ne sais pas pourquoi, mais là encore, la relation mère/bébé est un sujet qui m’intrigue et sur lequel j’adore écrire, même si je n’ai pas encore eu la prétention de tester. Pourtant, vous l’aurez compris, cela restera un sujet – même petit – qui formera la complétude de mon livre.

En préparant le Saisonnier, je me suis basée sur deux lignes directrices : le féminisme, en premier lieu. Et en second lieu, la protagoniste ne devait pas rester un personnage-type baigné dans la douleur et la souffrance sans jamais pouvoir vraiment guérir. Là, je veux que ce soit réaliste, mais je veux aussi pouvoir garder suffisamment de liberté afin d’être capable de faire évoluer mon personnage au maximum.

Dans la nouvelle version, fraîchement nommée Give me only one Night (Donne-moi seulement une nuit pour les non-english tels que moi) ((UPDATE 2022 : ça a encore changé) la protagoniste – Zoey – est prise entre deux étaux violents, poussé par un paternel violent, misogyne et phallocentrique et une maternelle disparue depuis longtemps. Sans vouloir vous spoilez ces « deux étaux violents », on retrouve une protagoniste fragile et fébrile qui passe une nuit salvatrice avec Natacha, une élève de sa classe sur qui elle a des vues. Après cette nuit, Zoey disparaît soudainement et Natacha se sent abandonnée. Cependant, elles se retrouvent quelques années plus tard, et totalement différentes… Le point central de cette fiction sera leur relation, mais aussi l’entreprise dans laquelle elles se retrouveront : Feminist&Co. Celle-ci, malgré mes faibles connaissances, rencontrera – je l’espère, un succès certain. Je n’ai pas préparé la fiction au-delà des premiers chapitres et je compte, comme toujours, me laisser porter par l’imagination et les idées.

ET ENSUITE ?

Cette année 2020 est particulièrement difficile d’un point de vue personnel. Je me sens fatiguée et le mois d’avant, je n’ai pas su atteindre les objectifs du Nanowrimo. Je l’avais complètement mis de côté, un peu par hasard, afin de me concentrer sur le Saisonnier. J’en avais écris une grande majorité sauf que… Sans surprise, je ne l’ai pas réussi non plus ! 

C’est un échec, il faut l’assumer. J’ai terminé 2020 sans avoir terminé ni le Nanowrimo, ni le Saisonnier. Mes réussites littéraires ne sont vraiment pas bonnes, et je vous avoue que ça m’a beaucoup démoralisé. Mais à côté de ça, mon manuscrit de La Colombe Déchue à été accepté par Homoromance Éditions, donc ça m’a reboosté ! Finalement, j’ai terminé la rédaction de mon Saisonnier le 11 février 2021. Autant dire longtemps après ! 

CE QUE J’EN RETIENS

Que je dois arrêter de me mettre la pression

Ça ne sert qu’à accumuler mon anxiété et ce n’est bon ni pour mon mental, ni pour mon physique. En plus de ça, ça peut provoquer une grosse page blanche puisque sous la pression, on a plus l’impression que ce que l’on écrit est mauvais, ne vaut pas le niveau des autres ou n’a tout simplement aucun intérêt. Le mieux est d’arrêter quand on se sent submergé et de prendre une pause.

Que je dois me préparer

On pense souvent que le feeling fonctionne en écriture, mais pas toujours et pas pour tout le monde. Personnellement, il me faut une grosse préparation et de l’organisation pour être préparer. 

Que je dois prendre plaisir

Sans trop savoir pourquoi, je me suis mise une pression incroyable sur  ce challenge parce que je m’étais mise en tête de m’en servir pour écrire le premier jet du prochain roman que je proposerais à Homoromance Éditions, parce que j’ai vraiment envie d’être autrice et il faut donc que je propose régulièrement des oeuvres pour alimenter mon profil d’autrice.

Comme vous l’aurez compris, le Saisonnier peut se montrer assez difficile sans préparation, ni organisation. Ces deux choses peuvent largement faire la différence, et ce sera mon objectif pour 2021. Je proposerais d’ailleurs un article très prochainement pour ma prochaine session.

Comme mon blog n’est pas très connu et que j’ai peu de notoriété dans la blogosphère, je ne peux pas vous proposez de tous y participer pour qu’ensuite, on prévoit de se concurrencer entre nous jusqu’à gagner des vainqueurs. Mais je vais me glisser dans les coulisses du Saisonnier et tenter de dénicher quelques interviews si possible et vous proposer un article qui explique de quoi il s’agit mais plus en profondeur (évidemment, il existe leur blog mais peut-être qu’un autre point de vue peut vous intéresser).

J’espère que cet article vous aura plu et intéressé. Si vous souhaitez, vous aussi participer au Saisonnier, peu importe la saison, rendez-vous sur Le-Saisonnier. Si jamais vous avez des questions, n’hésitez pas non plus ! J’espère lire vos retours prochainement et à bientôt pour un nouvel article !

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— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Le guide du Saisonnier

Le guide du Saisonnier

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

LE GUIDE DU SAISONNIER

PAR SARAH  ༄  06/08/2021

Des challenges littéraires, il en existe beaucoup sur internet. Qu’ils soient gratuits ou non, libres ou à contraintes, Google en est parsemé. Mais il en existe un que j’ai découvert sur la plateforme de Skyrock — une plateforme en ligne qui permet de créer, concevoir et styliser des blog de tous genres. Sur cette plateforme, il existe un rassemblement d’auteur.ices et de lecteur.ices qui proposent divers projets. L’un de ces projets s’intitule le Saisonnier, un challenge d’écriture issu des saisons.

UN CHALLENGE SAISONNIER

Ce challenge a pour objectif de durer sur le long terme en fonction des saisons. Naturellement, il aura lieu quatre fois par an : l’été, le printemps, l’automne et l’hiver. Et pour chacun d’eux, une série de thèmes sont proposés et répartis dans trois catégories :

⊞ Des thèmes écrits
⊞ Des thèmes visuels
⊞ Des thèmes audio

Au total sont recensé 63 thèmes dont 21 pour chacune des trois catégories. Parmi ces thèmes, il vous faut en choisir 21 avec pour objectif d’écrire un texte par thème. En conclusion, vous devez avoir 21 textes, 21 poèmes ou 21 chapitres d’une histoire, par exemple. Alors, bien évidemment, les règles sont loin d’être strictes. Vous n’êtes pas forcée d’écrire que des poèmes. Vous pouvez écrire des poèmes et/ou des nouvelles et finir avec des chapitres d’une histoire, par exemple.

COMMENT FONCTIONNE-T-IL ?

Si à l’époque, je ne comprenais pas bien le fonctionnement, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il faut juste avoir une bonne organisation et se préparer à l’avance, comme ça, pas de panique !

Le lancement des thèmes se fait 6 MOIS AVANT LA PUBLICATION, tandis que les inscriptions ont lieu 3 MOIS AVANT LA DATE DE LA PUBLICATION. Les 4 dates clés à retenir sont celles-ci, chacune est le début de chacune des saisons :

⊞ 21 mars
⊞ 21 juin
⊞ 21 septembre
⊞ 21 décembre

Voici une illustration du fonctionnement qui sera certainement plus explicite pour vous aider à comprendre. Et pour ce qui est de la publication en elle-même des textes, le choix vous revient. Initialement, puisque le challenge vient de Skyrock, les participants ont pour habitude de créer un blog à l’image de leur participation — pas forcément sur skyrock, d’ailleurs. La publication des textes dure 21 jours : un texte chaque nouvelle journée.

Pour ce qui est de l’inscription, ça se fait directement sur le site LE SAISONNIER. Attention de choisir le bon article ! Mais rien ne vous empêche de participer aux précédents saisonniers pour autant. J’ai aussi confectionné un workbook pour vous organiser et préparer votre challenge en tout confort (il est aussi disponible en digital sur la page des ressources). Voici le tuto du workbook :

MON AVIS SUR LE SAISONNIER

Le Saisonnier est une excellente idée parce que ça mêle du challenge traditionnel à une petite touche de fyctia (mais très légère, parce qu’on est loin d’avoir un classement sélectif). L’idée des saisons est originale et, en plus, donne un véritable enjeu à celui qui participe. Il aide à travailler l’organisation et la plume et propose de vrais thèmes, intéressants et originaux. Il apporte un vent de fraîcheur parmi tous les challenges et les concours qui se ressemblent. L’avantage des thèmes, qu’ils soient écrits, visuels ou audios, c’est qu’ils nous aident aussi à trouver l’inspiration en cas de panne.

⊕ Lire aussi J’AI PARTICIPÉ AU SAISONNIER D’HIVER

UPDATE APRÈS LE SAISONNIER D’HIVER 2021

Petit update de quelques mois plus tard : j’ai tenté l’expérience du Saisonnier qui, malheureusement, n’a pas été très concluant. J’ai commencé à écrire mais, comme très souvent, j’ai du mal à tenir les dates à cause d’autres activités. Cependant, le fait qu’il soit un challenge est un gros avantage, parce que cela signifie que je devrais forcément le finir à un moment donné (le challenge du Saisonnier à l’avantage de ne pas être trop strict, donc même si tu as du retard, ce n’est pas grave). L’objectif est de ne pas rester sur un échec, de s’efforcer à faire mieux à chaque fois. C’est grâce à ce saisonnier que j’ai mis le point final à mon troisième roman ! Bon, je l’ai terminé en février… mais comme je l’explique quelques lignes avant, ce n’est pas grave. Le but final est d’écrire les 21 textes.

Pour l’occasion, j’avais fait un blog sur le thème de ma fiction (parce que oui, j’avais fait le choix d’écrire une fiction), qui est encore disponible aujourd’hui. L’habillage d’aujourd’hui est très différent de celui d’avant, mais comme je me suis amélioré en graphisme, il m’arrive de l’updater régulièrement — aussi parce que ce livre à subi bon nombre de transformations encore indécises à ce jour.

LES SAISONNIERS D’AVANT

Comme je ne voulais pas tout de suite mettre un terme à cet article, je me suis amusée à retrouver d’anciens saisonniers qui remontent jusqu’à 2017 ! Je n’ai pas encore pris le temps de les lire, mais il n’y a aucun doute que je le ferai. En attendant, je vous partage ces quelques histoires qui m’ont attiré l’oeil :

⊞️  Sept Jours de Clow (2020)
⊞️  Rencontres de Cilou (2021)
⊞️  Les Maux Bleus de Lucie Reynaud (2021)

ACTUALITÉS

⊠️ Le Saisonnier est toujours d’actualité, les thèmes d’automne ont été mis en ligne récemment. UPDATE MAI 2022 : À L’HEURE ACTUELLE, J’IGNORE S’ILS SONT TOUJOURS D’ACTUALITÉ.

Ils ont un instagram @lacommunautédesmots, ou pour aller plus vite, un linktree @lacommunautedesmots ou sont recensé leurs différents projets et leur discord.

Les mots, les sons et les visuels des thèmes doivent-ils apparaître différemment que le reste  dans notre récit ?
Heureusement que non ! Ca casserait clairement l’homogénéité du récit. Le thème doit transparaître, donc on doit le voir ou le comprendre. Vous pouvez le mettre en titre, en sous-titre, l’objectif étant de l’utiliser.

Doit-on obligatoirement le publier sur Skyrock ?
Pas du tout ! Vous pouvez le publier n’importe ou tant qu’il sert uniquement à votre Saisonnier. Le mieux est quand même de privilégier la plateforme de Skyrock, pour des raisons certaines : Skyrock ne s’émancipe plus autant qu’à l’époque, et ce serait tragique que de dire adieu à cette nostalgie. Moi-même, alors que je suis sur WordPress, préfère publier mes saisonniers sur un blog skyrock.

Y a-t-il un minimum ou un maximum de textes ?
Non, vous devez faire exactement 21 textes.

Si vous voulez voir MON EXPÉRIENCE, j’ai écris un article dessus.  Voilà, c’est tout pour cet article. Il ne me reste plus qu’à vivement vous encourager à participer au Saisonnier, et ainsi échanger dessus. J’espère que cet article vous a plu, et à bientôt !

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et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.