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24 AVRIL 2023 │ ÉCRIT PAR SARAH BRAECKEVELLDT

JOURNAL DE BORD

Le cheminement de flyhigh
entre avant et aujourd’hui

Mon plus vieux blog date de 2013. 🐰

Il y a bien longtemps que j’ai commencé à écrire des articles. Onze années de dur labeur. Aujourd’hui, flyhigh est un vrai blog, avec une identité propre, une charte graphique spécifique et inscrit dans un réseau reconnu.

Évidemment, il y a encore beaucoup de travail : Maintenant que la phase graphique et technique est passée — et elle fut de loin la plus longue. Il reste désormais à s’approprier les nouvelles tâches quotidiennes comme le soin du blog, les corrections de bugs et bien évidemment, tout ce que chaque lecteur ne voit pas : la recherche documentée, la conception du plan de chaque article, la rédaction et la correction de celui-ci, la relecture qui vient ensuite puis la mise en page, la mise en communication et informationnelle. Enfin bref, il y a encore beaucoup de choses à faire !

La description d’un paysage

La description d’un paysage

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

LA DESCRIPTION D’UN PAYSAGE

PAR SARAH  ༄  31 OCT 2021

REGARDER, REPÉRER, DÉCRIRE

Décrire un paysage demande autant d’efforts que pour la description physique et morale d’un personnage. Et comme l’indique le titre, le mantra à retenir est « regarder, repérer, décrire ». Comme vous l’avez compris, décrire un paysage demande avant tout un effort d’observation et d’attention aux détails qui nous entourent.

Pour faire une bonne description, qu’il s’agisse d’un paysage ou d’un lieu, il faut suivre une « courbe visuelle » qui se présente ainsi :

⊞   Observation du premier plan ↣ ce que tu vois au plus près de toi
⊞   Observation du second plan ↣ ce que tu vois après le premier plan
⊞ Observation de l’arrière plan (du « background ») ↣ ce que tu vois au plus loin de toi, généralement le fond
⊞   Relier ensemble ce que tu vois ↣ donc ne décris pas chaque plan seul

❖ Tu peux faire des déductions par rapport à ce que tu vois, comme deviner comment vivent les hommes dans un certain cadre ou les comparer à ce que l’on connait déjà

LES YEUX, LA VUE ET L’OUÏE

C’est évident, une description ne se fait pas uniquement avec le regard. Contrairement à la description physique et morale — ou dans ce cas, on n’en a pas besoin — un paysage ou un lieu peut offrir plus de détails, comme l’odeur de la cigarette dans une ruelle, le bruit des pigeons au-dessus des toits.

Il faut décrire ce que l’on voit : ce qu’on voit avec les yeux peut donner énormément de détails informatifs. Il peut situer le moment de la journée, les éléments climatiques, les constructions et même la situation (c’est-à-dire une montagne, une campagne, la mer) Ce que l’on entend, qui sert à décrire les bruits et les sons (logique !). Cela peut être le bruit d’un chant, d’un claquement, d’une conversation mais aussi d’un silence. Et ce que l’on sent, en faisant appel à l’odorat, en indiquant le genre (un parfum, un arôme, un relent), d’où elle provient et l’émotion qu’elle provoque.

LES OUTILS DE DESCRIPTION

Pour une bonne description, il faut une bonne organisation. C’est naturel pour certain, mais pour d’autre, il faut s’entraîner. Et parfois, on ne sait pas exactement comment faire, ou du moins avec quels outils. Parce que c’est souvent ce que l’on recherche en tant qu’écrivain : une mallette à outils à portée de main.

Maintenant, rappelles-toi que l’on décrit du plus proche au plus loin, mais ensuite, on décrit d’un côté à l’autre (« sur la droite », « au centre », ce genre de choses. Et pour poursuivre ta description, tu peux (encore !) utiliser la langue française. Comme je le répète si souvent, le français est une magnifique langue qui aide chaque plume à s’épanouir. Là, c’est pareil, il faut jouer avec les sonorités, les connotations et les procédés stylistiques.

Dans le cas d’une description, tu peux faire usage :

⊞  Des expansions du groupe nominal (c’est-à-dire les adjectifs qualificatifs, les compléments du nom et les propositions subordonnées relatives)
⊞   Des comparaisons
⊞   Des synonymes (notamment des verbes)
⊞   Des indicateurs de lieu

Pour conclure cet article, n’oublie pas que décrire un paysage se fait méthodiquement : devant, plus loin, au fond, d’un côté à l’autre. Si tu suis cette méthode, tu te rendras compte que ton récit paraîtra bien plus fluide que tu ne le penses. Et n’hésite pas à dire ce que tu en as pensé dans les commentaires. À bientôt pour un prochain article !

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SARAH

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La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

La description morale d’un personnage

La description morale d’un personnage

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

la description morale d’un personnage

PAR SARAH  ༄  24 OCT 2021

Après avoir abordé le sujet de la description physique d’un personnage dans un autre article, aujourd’hui sera la description morale. Parce qu’un personnage, c’est très long à créer et cela demande bien plus de temps que l’on ne croit.

En effet, autant le physique du personnage peut se montrer simple si on le souhaite, autant le caractère et la description morale sont des étapes importantes. Ce sont des éléments-clés qui se répercutent obligatoirement sur les actions de ton personnages, sur ses opinions et sur ses pensées.

Par exemple, un personnage taciturne et solitaire n’acceptera pas de sortir avec un garçon aussi facilement que s’il était ouvert et amoureux. L’objectif de cet article est de te montrer qu’il faut prendre le temps pour créer le caractère de son personnage et le faire méthodiquement.

⊕ Lire aussi LA DESCRIPTION PHYSIQUE DU PERSONNAGE

⊕ Lire aussi L’IMPORTANCE DU PERSONNAGE DANS UN RÉCIT

CHERCHER LA PERSONNALITÉ DU PERSONNAGE

Hé oui, c’est comme pour tout, il faut d’abord savoir ce que tu veux vraiment. On ne peut pas se lancer dans une rédaction en se disant « mon personnage sera gentil, doux et un peu timide. Point. ». Non, ça ne suffit pas. Il faut développer, mettre de la vie dans tout ça. La langue française propose tellement de jolies choses – des termes florissants, des synonymes, il faut les utiliser !

Tu dois réfléchir à comment tu vas le construire, quels seront ses envies, ses rêves, ses appréhensions. Le but est de rassembler un maximum d’informations, ou au moins les plus précises. Il existe plusieurs méthodes, dont la méthode Small Path que j’ai expliqué dans un autre article et qui vous permet de faire une fiche personnage courte, simple et succincte. Ce que tu cherches sur ton personnage en quelques points, c’est :

⊞  Ses traits de caractère,
⊞  Ses expressions,
⊞  Sa façon d’être,
⊞  Son histoire,
⊞  Ses relations aux autres,
⊞  La perception qu’ont les autres de lui,

Il existe également un site appelé 16personnalities, qui est un site de personnalité gratuit. Il sert initialement pour soi-même pour t’aider à trouver quel est le type de ta personnalité. Mais c’est un bon moyen de création si on le souhaite : en répondant à d’autres réponses que les tiennes, tu peux créer des personnages grandeur nature et, surtout, qui paraîtront vrais et réels.

Voilà un exemple concret. Par exemple, pour ma protagoniste de « Smile in the Darkness », qui s’appelle Evelyne, j’ai besoin de mettre des mots sur son caractère et sa moralité. Pour cela, je vais aller sur 16personnalities, et je vais répondre au test en imaginant ce que mon personnage aurait pu répondre. Ainsi, le site va me donner un descriptif détaillé de sa personnalité.

L’utilisation de 16personnalities peut aussi se faire pour l’envie du hasard. Tu sais, choisir des réponses selon une envie, au hasard, ou selon une méthode qui te sera propre, et ainsi en sortira un personnage.

Le gros point positif de ce test en ligne, c’est qu’il est très précis et offre des descriptions complètes. Rien n’est hasardeux, et c’est ce qui bien. De toute manière, on ne pourra pas nier son efficacité : beaucoup de gens ont été séduits par le site et l’affirment encore aujourd’hui

LA COHÉRENCE DU PERSONNAGE

Ensuite, il faut être cohérent. Parce que créer un personnage, c’est bien et c’est beau, mais ce n’est pas tout. Surtout, le plus important, c’est qu’il soit concret, vivant, réaliste ! Que ce soit sur le long ou le court terme, il peut arriver que votre personnage soit susceptible de passer par une évolution à la fin de votre roman. C’est également aussi un parti pris à prendre : les défauts et les qualités que tu lui donneras devront s’adapter à son évolution. Un personnage méchant peut s’adoucir après un traumatisme. Mais attention à ne pas aller dans le « trop » ou d’accélérer la chose à tel point que ça n’aurait plus aucun sens. Donc, pour réussir un personnage, il faut le décrire un maximum ou, au moins, dans les grandes lignes.

En tant qu’écrivain, il faut savoir saupoudrer les informations que l’on tient entre nos mains et savoir choisir entre ce qui est indispensable à l’intrigue (par exemple, le personnage A est renfermé sur lui-même à cause d’un accident qui va ressurgir). L’objectif, ce n’est pas de tout expliquer directement dans le récit. Loin de là, il faut donner à le lecteur ce qui lui importe vraiment.

Pour t’y aider, il y a le « vouloir » et le « besoin ». Le « vouloir » est ce que le personnage désire et comme la motivation est souvent la clé d’un personnage intéressant, c’est d’autant plus essentiel car il en a conscience. Le « besoin » est, au contraire, ce qui manque dans la vie du personnage. C’est comme une prise de conscience à surmonter, en fait.

LE METTRE À L’ÉPREUVE

Finalement, pour terminer cette description de personnage, je pense que le mieux est de le mettre à l’épreuve. J’entends par là qu’il doit se confronter à des situations qu’il serait susceptible de traverser, des situations positives comme négatives.

Voici quelques exemples de situations. Demande toi ce qu’il ferait, ce qu’il dirait ou comment il réagirait dans le cas ou :

⊞  Un membre de sa famille/ses amis vient de décéder.
⊞  Un ultimatum l’oppresse.
⊞  Il doit commander un projet/une mission
⊞  Il est empêché par un handicap.
⊞  Quelqu’un le fait rire/pleurer

Comme ces questions peuvent te paraître un peu floues, voici un exemple concret avec un personnage de mon univers. Essayons avec Charlie, qui est une adolescente plutôt taciturne, qui ne parle pas beaucoup, sportive et qui donne peu d’importance à ce qui l’entoure.

Un membre de sa famille/ses amis vient de décéder
Elle ne pleure pas. Charlie a tendance à refouler ses émotions et à les accumuler. Pleurer est, pour elle, un signe de faiblesse.

Un ultimatum l’oppresse
Si l’ultimatum lui semble concret, elle saura d’ores et déjà quoi choisir. Elle n’hésite que très rarement. Dans le cas contraire, elle laisse couler.

Il doit commander un projet/une mission
Elle est très à cheval sur l’ordre, elle n’hésitera pas à hausser le ton s’il le faut.

Il est empêché par un handicap
Charlie est très rancunière, de la vie ou d’elle-même. Si son handicap est dû à quelque chose qu’elle a commis, elle se haïra. Si c’est à cause de quelqu’un d’autre, elle le haïra aussi.

Quelqu’un le fait rire/pleurer
Charlie est quelqu’un de blasée. Si on lui tire un sourire, un rire ou des larmes, c’est que pour elle cette personne vaut le coup d’être dans sa vie.

CONCLUSION

En conclusion pour la description morale d’un personnage, c’est surtout de bien savoir doser ce que l’on dit de lui. Évidemment, tout à chacun, on peut ne rien du tout mais le récit serait plat et l’histoire n’aurait aucune saveur. Donc fais bien attention à créer un caractère qui paraîtra vivant plutôt que désuet aux yeux du lecteur.

J’espère que cet article t’a plu, comme toujours : n’hésite pas à proposer des caractères moraux/personnalités dans les commentaires, je serais ravie de découvrir ce que tu as à proposer ! Sur ce, à très bientôt pour un prochain article.

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EP.02 — Concours du Ruban Rose

EP.02 — Concours du Ruban Rose

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CONCOURS RUBAN ROSE SUR FYCTIA (2)

PAR SARAH  ༄  21 MAI 2021

Hello toi ! Je reviens quelques jours plus tard après que le concours Fyctia « Octobre Rose » ait commencé. Comme je te l’avais promis dans l’article précédent, aujourd’hui je reviens vers toi afin de te montrer ma préparation et d’aller plus en profondeur dans mon programme d’écriture. Mais avant de lire cet article, je t’invite à lire le premier épisode.

⊕ Lire aussi CONCOURS RUBAN ROSE SUR FYCTIA (1)

METTRE EN LUMIÈRE CE QU’IL Y A À FAIRE

Ce n’est pas une nouveauté, mais quand on s’apprête à se lancer dans un projet d’écriture, qu’il soit gros ou qu’il ne le soit pas, il faut se préparer. L’objectif est de lister les tâches, de la plus à la moins cruciale. Ensuite, il faut insérer ces tâches dans ton planning pour ne pas te retrouver débordé. Par exemple, je prépare toujours mon planning sur l’application Notion. Enfin, beaucoup moins depuis que j’ai découvert MeisterTasks, que j’utilise beaucoup plus souvent désormais. Sache aussi qu’il est toujours bon d’avoir quelques jours d’avance, juste au cas ou ! Aussi, comme tu as pu le lire dans l’épisode 1, ici, nous étions dans le cas d’une nouvelle donc les règles étaient très différentes de celles que l’on dispose habituellement.

LIRE LE RÈGLEMENT

La première étape, c’est de lire attentivement le règlement, donc. Fluoter les termes qui t’intéresse, comme le nombre de mots minimum et maximum ou les mots clés, par exemple. Pour le concours Même à l’ombre, les cigales chantent, les termes importants étaient « après la maladie, renouveau, feelgood, deuxième vie, bonheur, plaisir, vie, romance ». Cela peut sembler beaucoup pour certaines personnes mais bien au contraire, plus tu as une idée précise de ce que l’on attend, et plus tu trouveras l’idée de ton oeuvre.

FAIRE UN BRAINSTORMING

La deuxième étape est de faire un brainstorming. Sur internet ou sur papier, il faut toujours (toujours !) avoir au moins quelques idées jetées à droite et à gauche. Faire cela permet de te mettre une limite et t’empêche ainsi de partir trop loin ou de changer d’idée à tout bout de champ. Le brainstorming permet aussi de développer des idées que l’on avait mises de côté, pour nous mener à des points plus étonnants. Voici un exemple de celui que j’avais fais :

Comme tu peux le voir, j’ai séparé le projet en segments précis afin de trouver une ligne directrice pour la rédaction de ma nouvelle. L’avantage avec ce concours, c’est que le format de la nouvelle ne demande pas autant de travail et de réflexion que pour un roman (la preuve, je l’ai écrite en deux jours !).

LES OUTILS

La troisième étape (la dernière !), est de préparer les outils dont tu auras besoin pour la suite. Parce que oui, il ne suffit pas juste de faire un brainstorming et de se lancer directement dans la rédaction. Viendra ensuite la création des personnages, de la trame narrative puis du speech qu’il faudra écrire.

Et chacun ses outils, car cela dépend entièrement de toi. Personnellement, voici ce que je vais utiliser : les Kitchapters et ma fiche personnage. D’un point de vue totalement personnel, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’avoir besoin de plus (tel qu’une fiche chronologique, par exemple). Ici, nous sommes sur une nouvelle qui doit durer six chapitres, donc en quelques lignes, la trame est facilement repérable.

❖ dans l’épisode 1, je t’ai parlé de l’Ecrivologue en t’expliquant que je l’utiliserais très probablement. Il se trouve que c’est un énorme projet en préparation et je ne l’ai pas du tout terminé, ni commencer le montage. Donc je te laisse imaginer le travail que cela demande, ahah ! Enfin bref, il ne sera pas encore accessible pour le moment, mais bientôt !

⊕ Télécharger les KITCHAPTERS

Les Kitchapters (je les appelle ainsi parce que je ne trouve pas de nom adéquat…) sont des petites fiches que l’on découpe et qui servent à deux choses : à la préparation de ce que l’on s’apprête à écrire et à l’étape de correction avec quelques statistiques. J’ai développé ces fiches de sorte à ce qu’elles soient utilisées avant tout pour les concours Fyctia (mais on peut très bien l’adapter au Nanowrimo, par exemple). La fiche personnage, elle, s’adapte naturellement. N’importe qui peut l’utiliser mais attention ! Il ne s’agit pas d’une fiche avec des descriptions précises et banales. C’est la technique Small Path « petit chemin », une technique d’invention de personnage que j’ai inventée dans le but de gagner du temps.

⊕ Lire aussi ÉCRIRE UNE NOUVELLE

CRÉER SES PERSONNAGES

Maintenant que nous avons nos informations principales, je dois passer à la création de mes personnages. Alors, pour être totalement honnête, je savais déjà comment allait être ma protagoniste, mais beaucoup moins pour le second personnage. C’est un blocage que j’ai assez souvent, de valoriser l’un des deux personnages principaux et de laisser l’autre avec moins de détails et moins de travail (et après on s’étonne qu’ils se ressemblent…).

Donc, mon gros objectif était de créer deux personnages bien distincts. Je ne l’ai pas fait, mais je te conseille dans le cas où tu écris un roman de faire un brainstorming (surtout si tu te lancez dans une saga, par exemple). Ici, j’ai donc utilisé deux fiches personnages pour deux protagonistes : Olga et Gabrielle, deux prénoms que je voulais utiliser depuis un moment déjà. (La fiche personnage « Small Path » est aussi disponible en version petite dans la page ressources !). L’avantage de la fiche Small Path, c’est qu’on ne cherche pas à aller dans les détails avec cinq pages qui se suivent. L’objectif de ce template est de résumer la globalité du personnage, ainsi tu as les détails principaux et la fiche peut même être accrochée, comme un tableau de rappel, si vous voulez.

⊕ Télécharger LA FICHE PERSONNAGE « SMALL PATH »

LA TRAME NARRATIVE ET LES ESSAIS

Tu le sais aussi bien que moi, en tant qu’auteur, la trame narrative est essentielle dans un récit. On ne le comprend pas forcément quand on est débutant. Mais en écrivant, en s’apercevant que nos romans ne se finissent pas, ou en lisant d’autres auteurs, on se rend compte qu’il est particulièrement difficile d’avancer sans trame. C’est comme marcher sur place, en fait. Comment avancer, dans ce cas ?

Pour créer une trame narrative, il existe beaucoup (vraiment beaucoup) de méthodes. Je te promets de les lister dans un futur article, mais pour aujourd’hui, nous allons simplement utiliser le site de Mindmeister, un logiciel en ligne de map. Ils proposent des formats préfaits, mais il est également possible de partir d’un plan totalement vide. C’est de ça que je suis partie, pour en faire une chronologie des chapitres : en six chapitres, il est assez simple d’esquisser une trame qui ne dure pas longtemps. Le gros problème avec la nouvelle, c’est qu’il ne faut pas aller dans les détails, faire attention aux nombres de mots et puis, surtout, parvenir à attiser la curiosité du lecteur avec seulement quelques chapitres assez courts.

Une fois que ta trame est terminée, il reste une chose essentielle : c’est le résumé de ton livre. Il n’apparaîtra peut-être pas sur une quatrième de couverture, mais il sera d’autant plus visible sur un site. Tu dois attirer l’œil du lecteur avec une couverture (colorée de préférence, qui se démarque des autres) et un titre qui fasse sourire ou qui pousse le lecteur à se questionner. En général, je préconise plutôt d’écrire plusieurs résumés, deux au minimum, et de voir ce que tu préfères. Personnellement, j’ai testé ces deux exemples et je les ai ensuite fait lire à des proches (tel que pour le choix du titre).

Comme tu peux le voir, j’avais à peine fini le premier que j’ai aussitôt changé. Étant donné que c’était une fiction feel-good, je voulais vraiment quelque chose qui se démarque et qui reste dans le thème, donc un résumé aussi « fade » ne me plaisait pas. Le résumé actuel est bien mieux mais il n’est pas parfait. Je ne sais pas si j’aurais l’occasion de le changer (je ne pense pas, vu qu’il y aura plusieurs nouvelles), mais si je ne suis pas qualifiée, je prendrais le temps de le modifier.

Désormais, nous avons le titre, la couverture, la trame narrative et le résumé. Je ne parle ni du titre, ni de la couverture parce que ce sont deux choses qui sont purement personnelles. Mais si tu le souhaites, j’ai déjà écrit un article sur comment trouver le titre de son œuvre, en sachant que dans le cas d’un récit feel-good, il faut s’attendre à quelque chose de décalé et vivifiant. Quant à la couverture, tout dépend si vous la faites vous-même ou non. Ce qui est sûr, c’est que sur canva, beaucoup de choix sont proposés et si vous êtes plutôt à l’aise avec le graphisme, vous parviendrez à faire quelque chose qui vous plaît.

⊕ Lire aussi TROUVER LE TITRE DE SON LIVRE

Voici un exemple grandeur nature de ma couverture : sache d’ailleurs que ça m’a pris un certain temps pour en arriver à ce résultat (pas fou, je le sais), mais les autres étaient encore pire !

ET APRÈS ?

Et après, on commence la rédaction, tout simplement. On garde notre trame près de nous, nos fiches personnages, un carnet et un stylo si des idées nous viennent pendant notre sommeil et on passe à l’attaque. Attention aux mots max et min, bien sûr. On prend son temps et on reste dans les idées qu’on s’est fixées.

Quelques conseils pour Fyctia :

⊞  Surtout, surtout, SURTOUT, arriver à l’heure !

⊞  Publier dès que le concours est en ligne

⊞  N’hésite pas à te faire de la pub, à en parler autour de toi

Le dernier point est important parce que Fyctia, c’est un peu comme Wattpad : si l’œuvre n’a que 10 vues, on ne va pas la lire. Tandis que si celui de dix places devant en à 10K, c’est sûr qu’on va se tourner vers elle. Ce n’est pas une question de talent mais plutôt de « vague ». Beaucoup de gens sont allés sur une fiction avec de hautes statistiques parce qu’elles pensaient que ce serait bien, mais ça ne garantit pas pour autant la qualité de l’œuvre.

Par exemple, je suis en deuxième position (enfin, techniquement je devrais l’être mais le site bugue pas mal donc des fois, je suis troisième ou quatrième) uniquement avec de la pub. Les premiers jours sont les plus importants, surtout pour une nouvelle, car c’est à ce moment que tout se joue, que tout le monde lit et cherche les pépites. Initialement, j’étais sixième, mais je suis parvenue à remonter et j’ai même été première pendant un moment. Mais celle de devant moi à plus de statistiques parce que tout le monde va la lire elle.

Ce n’est pas une plainte, bien sûr. Je trouve juste ce système un peu triste parce que cela signifie que les gens lisent simplement à partir des vues et des votes, et non parce qu’un résumé ou une couverture les intéresse. Donc les premiers vont percer, mais par ceux de derrière puisque personne ne les lira.

Heureusement, à l’occasion de ce concours, ce ne sont pas les votes qui comptent mais le jury qui qualifie le ou la gagnante. Donc il se peut très bien que ce soit une œuvre d’à peine vingt vues qui gagne, et je trouve ça vraiment cool. Ce ne sont pas les statistiques qui décideront, et ça fait du bien !

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L’auto-édition

L’auto-édition

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

l’auto-édition

PAR SARAH  ༄  19 OCT 2021

L’auto-publication est faite pour toi si tu recherches une liberté de création sans la contrainte d’une ligne éditoriale, sans un modèle à suivre par un éditeur, si tu cherches une maîtrise du temps et une totale propriété de ton œuvre. De plus en plus connue aujourd’hui, je te parle de l’auto-édition !

⊕ Lire aussi MAISON À COMPTE D’AUTEUR ET D’ÉDITEUR

L’AUTO-ÉDITION, UN NOUVEAU MARCHÉ DU LIVRE

Peu importe le style, le genre, la quantité ou la qualité, l’auto-édition concerne absolument tout le monde. Tout le monde souhaitant être publié, forcément, mais avec sa seule liberté et sans contrainte. L’auto-édition est devenu un véritable marché depuis quelque temps. Et il faut avouer que ça donne envie ! N’importe qui aurait envie de réussir de lui-même mais cela demande plus de temps, d’efforts et de compétences. Évidemment, tu ne t’auto-publies pas toi-même en criant le titre de ton livre dans les rues, non, non. Il existe des plateformes d’auto-éditions, tout simplement. Cependant, attention ! Ce serait une grosse erreur que de penser que l’auto-édition est un symbole d’«amateurisme » ou pire : de mauvaise qualité littéraire.

Au contraire, l’auto-édition démontre une remarquable force d’envie et une ambition à toute épreuve. Parce que ça demande énormément de travail de la part de l’auto-édité. Mais fort heureusement, les plateformes permettent de simplifier les tâches difficiles.

COMMENT SE PASSE L’AUTO-ÉDITION ?

En général, l’auto-édition suit le même fonctionnement qu’une publication habituelle dans une maison d’édition traditionnelle. On passe par une relecture, puis une correction, la couverture, la préparation des affichages pour les réseaux sociaux, le planning des sorties et enfin, la publication. Mais aujourd’hui, les plateformes d’auto-édition présentent toutes des méthodes différentes. Chacune procède de différentes manières. A ce jour, les plus connues sont Amazon, Coolibri et ShortEdition également.

Mais le plus généralement, les étapes principales sont :

⊞  Les corrections orthographiques, typographiques, syntaxiques
⊞  La mise en page du livre
⊞  La mise en page de la couverture, de la quatrième de couverture, des illustrations d’intérieurs (s’il y a)
⊞  L’impression du livre pour le broché et le montage de l’ebook pour la publication en ligne
⊞  Les formalités administratives et juridiques
⊞  La publicité et la promotion
⊞  La diffusion

Ce sont les étapes principales mais surtout essentielles à l’auto-édition. Sache que la publicité, la promotion et la diffusion font 50% du travail. Plus vous allez en parler, plus vous allez attirer le regard des lecteurs. Les autres 50%, c’est votre livre, l’histoire.

POURQUOI CHOISIR L’AUTO-ÉDITION ?

En réalité, la réponse dépend de tout à chacun. Bien sûr, si tu souhaites une publication traditionnelle, tu peux choisir une maison d’édition aussi dite traditionnelle, comme par exemple Gallimard ou Hugo & Cie. Le problème, c’est que dans la société actuelle, c’est plutôt les maisons d’éditions qui te choisisse plutôt que l’inverse. D’ailleurs, dans la majorité des maisons d’édition, il est impossible de soumettre des manuscrits. Donc il est vrai que l’auto-édition peut être une bonne alternative puisque de cette manière, pas de crainte d’attendre si tu es pris ou non. Bien au contraire, si tu choisis l’auto-édition, tu te donnes des possibilités qu’une maison traditionnelle peut supposément ne pas t’offrir.

Dans une maison d’édition :

⊞  L’auteur édite son livre via l’intermédiaire d’une maison d’édition
⊞  S’il est à compte d’éditeur, l’auteur ne paye rien ; s’il est à compte d’auteur, c’est à lui de payer
⊞  Les droits d’auteurs sont partagé avec l’éditeur
⊞  Il a un engagement sur le long terme

Dans l’auto-édition :

⊞  L’auteur se charge lui-même et à ses frais de toute les étapes du processus d’édition
⊞  Il gère lui-même la correction, la mise en page, la conception de la couverture, le choix de l’imprimeur et du prestataire
⊞  Il conserve entièrement ses droits d’auteurs
⊞  Son engagement ne concerne que lui

LES POINTS ESSENTIELS

Les particularités de l’auto-édition en ligne sont très avantageuses puisque aujourd’hui, internet offre une méthode simple et pratique d’auto-éditer son livre, avec des sites spécialisés proposant eux-même une diffusion et des outils pratiques. En effet, les frais sont moindres si c’est en ligne puisque tout est dématérialisé, donc pas d’impression, pas d’envois postaux et pas de gestion de stock des livres. À côté de ça, la simplicité est le premier atout de l’auto-édition, puisque la procédure est en général extrêmement simple : tu écris, tu t’inscris, tu télécharges et tu publies. Et, évidemment, tu choisis le prix. Et en fonction d’une publication imprimée ou virtuelle, les services s’adaptent afin de toujours proposer des outils les mieux adaptés.

Le plus important dans une édition traditionnelle comme dans une auto-édition, c’est et ce sera toujours la diffusion. Plus tu parles de ton livre, plus il apparaît dans les conversations, dans les storys instagrams, sur tes murs facebook et twitter, plus il sera partager, retweeter, aimer. C’est le nerf de la guerre, en fait. Si tu ne fais pas de diffusion, attend toi à un gros flop. Et surtout – surtout ! – tu dois le faire sur le long terme ! Si tu diffuses ton bouquin pendant une semaine, et que lors de la suivante, on n’entend plus parler de toi, alors ça ne sert à rien. Là aussi, ce sera un flop. C’est pour cela qu’il ne faut pas seulement « diffuser » mais aussi faire de la promotion. L’objectif est de gagner en visibilité, quitte à énerver au début. Le plus difficile est de se démarquer parmi les milliers de bouquins qui existent déjà.

« D’accord », me diras-tu, « mais comment fait-on pour diffuser et promouvoir » ? C’est plus simple qu’il n’y paraît à la seule condition de s’y mettre vraiment (et d’y prendre un peu plaisir aussi, avouons-le !). Mais pour t’aider, j’ai fait quelques recherches et voici les points importants à suivre :

⊞  Être proche de ses lecteurs, donc répondre à un maximum de messages, voire aller les chercher en leur proposant des extraits gratuits, des avis, etc.
⊞  Communiquer avec tes lecteurs, certes, mais surtout te montrer en tant qu’auteur, que ce soit via une vidéo, des textes ou un blog.
⊞  Être stratégique : mise en ligne d’extraits en feuilleton, chapitres à lire librement sur un site d’auto publication gratuit, votes pour élire la meilleure couverture, interview vidéo sur Youtube, jeu-concours sur une page fan Facebook, baisse de prix ponctuelle pour booster la vente et ensuite attirer l’attention grâce aux scores atteints…

INTERVIEWS

Enfin, pour terminer cet article, j’ai posé des questions à deux autrices qui sont toutes les deux auto-publiées. L’une l’est depuis un certain temps déjà, il s’agit de Solène Kate. L’autre, Lili Gauth, est en plein dans le processus. Je les ai questionnées, toutes les deux, afin qu’elle nous en dise plus sur leur expérience !

Solène Kate

Présente toi et ton projet en quelques lignes
Bonjour à tous, je m’appelle Solène Kate. J’ai 20 ans. Mon premier roman s’intitule Other Girls, un young adult contemporain qui joue avec les tabous et les clichés de l’homosexualité féminine. Le tome 2 sort cet été. À côté, j’ai une autre histoire en tête que je vais bientôt commencer à écrire. Et à auto-publier.

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition plutôt que l’édition traditionnelle ?
L’auto-édition permet une liberté assez incroyable au niveau de tous les choix artistiques. Je choisis absolument tout aussi bien dans l’écriture que dans l’édition. De plus, je pense que s’auto-éditer n’est pas synonyme de “rejet” par les ME mais simplement qu’on a confiance en ce que l’on fait et qu’on se sent légitime pour le proposer aux lecteurs.

Raconte-nous ton expérience avec l’auto-édition
Ça fait bientôt deux ans que je suis auto-éditée et plus le temps passe plus j’aime ça. On acquiert de l’expérience, et les nouvelles idées – que ce soit dans l’écriture ou dans l’édition – fusent de tous les côtés. J’ai aussi cette proximité avec les lecteurs et les lectrices qui me permet de leur proposer toujours de nouvelles choses.

Si tu devais donner des conseils à de futurs auto-publiés, que leur dirais-tu ?
Ne pas sauter d’étape dans l’édition du roman, et une fois que tout est bien fait, propre, corrigé, la couverture pas négligée, ayez confiance et lancez-vous. C’est inutile d’attendre l’approbation d’une maison d’édition pour se sentir légitime.

Lili Gauth

Présente toi et ton projet en quelques lignes
Je suis Lili Gauth, auteure autoéditée depuis mi-avril. J’ai publié mon premier roman, Le bruit du silence, qui est le premier tome d’une duologie. C’est une romance sombre qui parle d’entraide, de souffrance, d’amitié et surtout des pensées des personnages ☺️

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition plutôt que l’édition traditionnelle ?
Pour commencer, je ne suis pas contre les maisons d’édition. Je suis quelqu’un qui a toujours admiré leur travail et la qualité des ouvrages qu’elles publiaient. Cependant, peu après avoir découvert l’autoédition, j’ai senti que c’était une voie faite pour moi. En autoédition, on est libre de faire de ce qu’on veut, on doit se débrouiller par soi-même et absolument TOUT faire. C’est ce côté-là qui m’a séduit. J’aime beaucoup faire les choses par moi-même, être libre et ne dépendre de personne, donc l’autoédition s’est imposée comme une évidence pour moi. Et je ne cherche pas forcément à être lue par des milliers de personnes, simplement à partager des écrits qui me tiennent à coeur sans forcément être connue. Et autre point positif de l’autoédition : la publication est immédiate. On n’a pas besoin d’attendre des mois et des mois pour avoir une réponse qui sera peut-être négative. En AE, on décide nous-mêmes de publier nos écrits quand on le souhaite.

Raconte-nous ton expérience avec l’auto-édition
N’étant pas autoéditée depuis longtemps, je ne peux pas en dire grand chose, haha 😂 Mais ce qui est beau avec l’autoédition, c’est cette communauté qu’on crée petit à petit, tous ces échanges que l’on peut avoir, que ce soit avec les lecteurs ou les auteurs. Tout le monde est prêt à donner un coup de pouce, à aider ceux qui sont en difficulté s’ils le souhaitent et je trouve ça juste incroyable !Sinon, pour parler de ma propre expérience par rapport à la sortie de mon premier roman, je dois dire que c’est un moment assez fort. Faire toute une campagne de communication pour annoncer la sortie, gérer les fichiers des exemplaires papiers et numériques, rechercher des chroniqueurs, des concepts pour attirer des lecteurs, préparer tous les visuels et un calendrier pour les posts, tout ça est très chronophage. Mais j’ai adoré cette expérience. Tout faire par soi-même, ça fait grandir. Bien sûr, on galère, c’est loin d’être facile, mais quand on voit le résultat, on ne peut qu’être fier.

Si tu devais donner des conseils à de futurs auto-publiés, que leur dirais-tu ?
Je ne suis peut-être pas la mieux placée pour donner des conseils 🙈😂 Mais si je peux dire une chose, c’est de ne jamais abandonner. Même si c’est difficile. Même si tout semble aller de travers. Même si vous n’y arrivez pas. Essayez encore et encore, et ne laissez jamais tomber. Battez-vous pour accédez à votre rêve, pour faire ce qui vous tient à coeur. Allez vous renseigner, apprenez, formez-vous, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour publier votre roman. Et n’oubliez jamais que, où que vous soyez, vous recevrez toujours de l’aide. Alors n’hésitez pas à demander ☺️

CONCLUSION

Comme tu l’as compris, l’auto-publication n’est pas quelque chose de négatif, et ne te place pas tout en bas du tableau, là où les bestsellers se hissent jusqu’au podium, poussés par des maisons d’édition traditionnelles. Au contraire, l’auto-édition propose bien plus de services et surtout une grande liberté que l’on ne retrouve pas ailleurs.

En conclusion, l’auto édition, c’est :

⊞  De l’autonomie et de la liberté
⊞  De l’immédiateté dans la publication
⊞  De la proximité avec son lectorat

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

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— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

L’importance du personnage dans un récit

L’importance du personnage dans un récit

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

L’importance du personnage dans un récit

PAR SARAH  ༄  17 OCT 2021

Les personnages sont le plus généralement des éléments centraux d’un récit. Qu’il soit homme ou femme, il accompagne le lecteur dans sa lecture et aura pour objectif de faire ressentir des émotions. J’aime dire qu’il « doit vivre pour faire vivre ».

Issu par l’écrivain, le personnage ressent des émotions, traverse des épreuves, subit les répercussions de ses actes qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Ses caractéristiques, ses traits de personnalités et son comportement servent le rendre plus vivant aux yeux des lecteurs.

C’est le regard à travers lequel on suit et vit l’histoire.

⊕ Lire aussi LA DESCRIPTION PHYSIQUE D’UN PERSONNAGE

⊕ Lire aussi LA DESCRIPTION MORALE D’UN PERSONNAGE

LES TYPES DE PERSONNAGES

Avant de vraiment se questionner sur l’importance du personnage, il ne faut pas se contenter de dire « il y a un personnage dans ce récit qui… ». Bien au contraire : aujourd’hui, je vais entrer plus en détails et utiliser des termes spécifiques (alors sort ton carnet d’apprentissage !).

Dans un récit, il y a trois personnages qui n’ont ni la même importance, ni la même fonction.

Le personnage principal ou le protagoniste
C’est celui que l’on va le plus suivre, celui qui nous raconte son histoire. Le personnage principal à souvent un but à accomplir, un problème à résoudre. Les autres personnages gravitent autour de lui.

Le personnage secondaire
Celui-ci est très généralement peu développé, voire seulement cité. C’est le personnage que l’on utilise à des fins spéciales, mais pas pour en faire un personnage caractéristique. Ils sont plutôt là comme figurants.

Dans les personnages secondaires, on dit souvent qu’on retrouve les adjuvants (c’est-à-dire les alliés). Mais c’est une erreur. Un adjuvant n’est pas un personnage secondaire, il à sa place, son histoire et sa personnalité. Il n’est pas la juste pour « faire joli ».

L’opposant, l’adversaire ou l’antagoniste
C’est le personnage qui sert souvent d’ennemi, de « méchant » dans une histoire. Il peut aussi être un anti-héros.

L’IMPORTANCE DU PERSONNAGE

L’importance du personnage pourrait se mesurer aux effets de son absence. Sans lui, comment raconter des histoires, les résumer, les juger, en parler, s’en souvenir ?

Comme le dit Yves Reuter ici, dans « L’importance du personnage », un personnage est important à partir du moment ou l’on se questionne sur son absence. Imaginons : ton récit ne comporte pas de protagoniste. Dans ce cas, avec qui allons-nous suivre l’histoire ? Qui nous fera voir ce qu’il y à voir ? Une feuille de papier ? Un papillon ? Un kiwi, peut-être ? Bien sûr que non. On pourrait essayer, mais il faut avouer que ce serait particulièrement comique, n’est-ce-pas ? Actuellement, ce n’est pas notre but recherché. Nous avons besoin d’un personnage vrai, réel et qui soit caractéristique.

Donc, oui, le personnage dans un récit est très important. Par logique, le protagoniste sera plus important que l’adjuvant, celui-ci sera plus important que l’antagoniste qui sera lui-même plus important que le personnage secondaire.

LE PERSONNAGE EST UN MARQUEUR TYPOLOGIQUE

Il est possible que le personnage ne soit pas seulement important uniquement sur la base de son existence. Oui, il existe et oui, il est important quoiqu’il arrive. Mais il est bon de découvrir pourquoi il l’est, non ?

La première supposition, c’est que c’est un marqueur typologique. On entend par là que le personnage est un signe linguistique du récit qui se démarque et qui permet de voir quel est le genre narratif ou le genre d’un texte.

Tout simplement. Ça ne paie pas de mine, tu me diras, mais parfois il n’y a qu’une petite réponse à une grande question. Ici, c’est le cas. Le personnage ne peut exister que pour servir de marqueur typologique. Pour ceux qui se sentiraient un peu perdus avec les termes, voici deux explications :

⊞ La typologie est une démarche méthodique qui permet de définir ou tout simplement d’étudier un ensemble de type permettant une classification ensuite. Elle peut être utilisée sur le cinéma, sur l’épistémologie, la littérature, la médecine, etc…

⊞ La linguistique est ce qui à la langue pour objet. Donc, dans ce contexte, le personnage littérairement parlant est un objet de langue que l’on étudie linguistiquement. (j’ai galéré mes cours de linguistique alors apprécies !!)

MAIS AUSSI UN MARQUEUR TEXTUEL

Voilà une supposition qu’il me sera plus difficile de t’expliquer. Le personnage est un marqueur textuel, ou disons plutôt qu’il sert d’organisateur. Son existence au sein d’un récit va permettre une organisation structurale du récit en intégrant des unités de niveaux. On entend par « unités de niveaux » tout ce que l’on étudie à propos d’un personnage, c’est à dire orthographiquement, morphologiquement jusqu’à linguistiquement.

Pour le dire plus simplement, le personnage sera celui qui permettra d’articuler les grands parties du texte en indiquant des transitions, l’ordre et la progression des idées. Il établit des liens, plutôt explicites en général, entre différentes parties (cela peut être des scènes ou des événements) et organise le tout.

Le personnage peut également être un lieu d’investissement au sein d’un texte. Seulement, c’est une étude que je n’ai moi-même pas comprise et ne prendrais donc pas le risque de vous en parler sans être sûre de mes explications. Je vais m’y attarder, en privé, et tenterait de comprendre afin de revenir vers vous.

Dans tous les cas, il n’est pas important ou urgent de le savoir, puisque la conclusion de l’importance du personnage est telle que :

⊞ Les enjeux sont possibles seulement si le personnage en subit les conséquences
⊞  C’est à travers le personnage que la majorité des lecteurs vivent l’aventure
⊞  Structurellement parlant, le personnage est primordial pour la construction du récit
⊞  Le personnage donne de la vie au récit

Sache que l’importance d’un personnage dépend aussi de l’auteur, de comment il décide de le mettre en avant. L’objectif est de faire en sorte qu’il soit utile au récit.

Voilà, n’hésite pas à me dire quelle est l’importance d’un personnage pour vous, en espérant que cet article vous plaira et vous aidera à axer vos recherches et vos travaux. Sur ce, je vous dis à la prochaine fois !

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