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JE CHERCHE...

24 AVRIL 2023 │ ÉCRIT PAR SARAH BRAECKEVELLDT

JOURNAL DE BORD

Le cheminement de flyhigh
entre avant et aujourd’hui

Mon plus vieux blog date de 2013. 🐰

Il y a bien longtemps que j’ai commencé à écrire des articles. Onze années de dur labeur. Aujourd’hui, flyhigh est un vrai blog, avec une identité propre, une charte graphique spécifique et inscrit dans un réseau reconnu.

Évidemment, il y a encore beaucoup de travail : Maintenant que la phase graphique et technique est passée — et elle fut de loin la plus longue. Il reste désormais à s’approprier les nouvelles tâches quotidiennes comme le soin du blog, les corrections de bugs et bien évidemment, tout ce que chaque lecteur ne voit pas : la recherche documentée, la conception du plan de chaque article, la rédaction et la correction de celui-ci, la relecture qui vient ensuite puis la mise en page, la mise en communication et informationnelle. Enfin bref, il y a encore beaucoup de choses à faire !

Ce qu’il faut faire avant l’envoi de son manuscrit

Ce qu’il faut faire avant l’envoi de son manuscrit

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

AVANT D’envoyer son manuscrit

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

Salut ! J’espère que tu vas bien et que ton mois de décembre se déroule bien… Personnellement, c’est la course pour préparer 2022 ahah ! J’espère que ton organisation est mieux que la mienne. D’ailleurs, en parlant d’organisation, abordons le sujet du jour : les étapes à ne surtout pas bâclée avant le processus d’envoi de son manuscrit. Je me suis souvent posée cette question, et je pense que tu aussi, si tu es auteur.e, n’est-ce pas ? J’ai fais pas mal de recherches, et voici mes réponses.

FAIRE UNE CHECKLIST

La première étape est, bien évidemment, de faire une checklist. Je pense que c’est la phase qui vient à l’esprit de tout le monde. Il suffit simplement de noter ce qu’il ne faut pas oublier, mais pas seulement ! Faire une checklist te permet également de savoir où tu en es. Le mieux, c’est de :

⊞  Checker ton œuvre : vérifie bien que tu as terminé ta rédaction, sans avoir oublié un chapitre ou un extrait. Veille aussi à trouver des extraits qui pourraient servir à mettre ton récit en avant. Il faut aussi avoir fait une première correction, même partielle — en somme, être sûr que ton roman est parfait.

⊞  Checker les maisons d’édition : il faut faire très attention aux maisons d’éditions car certaines ont leur genre de prédilection. Par exemple, Inceptio publie surtout du polar, du thriller et de l’imaginaire. Donc fais bien tes recherches !

⊞  Checker les étapes importantes : c’est-à-dire la compréhension et la cohérence du texte, la correction et la mise en page.

Le tout est d’avoir des checklists précises qui te serviront à ne pas te sentir submergé par les recherches. On sous-estime très souvent les listes avec les objectifs à accomplir, notamment parce qu’on a l’impression soit de perdre notre temps, soit parce qu’on ne sait pas exactement ce qu’il faut vraiment cocher ou non. Surtout que le travail de préparation peut être différent pour chacun. Cependant, je me suis quand même amusée à créer une fiche que tu peux imprimer ou télécharger (pour l’utiliser sur un Ipad, par exemple).

FAIRE LIRE À QUELQU’UN

C’est l’étape la plus délicate pour toi car il s’agit de confier ton texte à quelqu’un de confiance, d’attendre longtemps (parfois vraiment très très longtemps) et de faire face à un avis, positif ou négatif et aux jugements.

Dans l’auto-édition, on appelle ça un « service presse ». C’est un processus dans lequel l’auteur cherche des lecteurs afin de recevoir des avis. Tu peux le faire si tu souhaites intégrer ces commentaires à ton dossier lors de l’envoi et ainsi étoffer l’avis général de ton récit. Mais en général, les maisons d’éditions comportent un comité de lecture composé de plusieurs personnes qui doivent lire le texte et décider de sa qualité.

Pour te donner un exemple : lorsque j’ai envoyé mon manuscrit à Homoromance Éditions, j’ai eu un email signifiant mon acceptation et juste après, l’avis du comité de lecture, donc du « pourquoi j’ai été prise ».

N’hésite pas à demander à quelqu’un de ta famille ou à un ami pour avoir un avis vraiment objectif.

CORRIGER ET ENCORE CORRIGER

Hé oui, bien que l’on dise souvent que le manuscrit pourra être corriger par la maison d’édition, tu ne peux pas te permettre d’envoyer un récit bâclé avec des fautes et des incohérences. Il te faut passer dessus au moins une fois pour éradiquer le « superflu », et surtout les incompréhensions narratives, c’est-à-dire :

⊞  Les coquilles, comme les mots mal tapés au clavier, les répétitions, etc.

⊞ Les incompréhensions, tels que des mots qui ne veulent rien dire, ou quand tu as voulu utiliser un terme avec un autre.

⊞  Les répétitions, parce que ça gâche la fluidité de la lecture.

⊞  Les cadratins !! C’est très important. On n’utilise pas un petit trait « – » pour un dialogue mais le long cadratin « — ».

⊞ Le plagiat, fais bien attention de ne pas avoir repris une idée existante par inadvertance.

⊕ La petite astuce : Sur mac, le cadratin s’effectue « alt + maj + tiret (-) ». Sous Windows, c’est la même chose ! Sinon, tu peux le copier-coller.

LA MISE EN PAGE

Beaucoup pensent que ce n’est qu’un détail superflu. Et pourtant, ils se trompent lourdement ! La mise en page est la première chose que l’éditeur et les membres du comité de lecture vont voir. C’est la mise en page, aussi, qui va développer leur première impression alors, oui, il faut faire extrêmement attention.

La première chose à faire, la première et la plus importante, c’est de mettre ton texte en « justifié ». Il s’agit là d’unifier ton texte. Ce ne sera que plus agréable aux yeux des lecteurs. Ensuite, choisis une police simple, comme du Open Sans, du Palatino, du Georgia, Garamond ou du Cambria si tu souhaites te rapprocher au maximum de la typographie des romans. À douze ou treize points, c’est très bien, surtout sur un format A4.

⊕ La petite astuce : utilise un format A4 (21 x 29,7 cm) sur une orientation « portrait ». Une police simple — moi je suis une grande fan du Palatino — à douze ou treize points.                     

Ensuite, les marges. C’est facultatif puisque c’est un détail qui est peaufiné par la maison d’édition, mais si tu souhaites le faire, choisis une marge de 2 à 2,5 cm (1,5 cm pour le bas si il y a une pagination en pied de page).

Autre chose importante, c’est la logique de tes chapitres. Prend garde qu’il n’y en ai pas un inversé avec un autre. Ça m’est déjà arrivé de lire un livre papier ou deux chapitres étaient inversés et ça a détruit ma lecture. J’étais vraiment dégoutée parce que j’étais perdue, donc fais très attention ! Tout ce qui suit est plus ou moins facultatif. Si tu ne le fais pas, ce n’est pas très grave, ce n’est pas ce que le lecteur va regarder en premier. Mais si tu le fais, c’est bien car ça montre que tu es vraiment investi.

⊞  La numérotation des pages qui permet une navigation plus fluide au lecteur

⊞  L’en-tête de la page qui sert initialement à marquer le titre du livre et l’auteur

⊞ La page de garde : cette page permet à l’éditeur de te retrouver sur tes réseaux sociaux. Rien de compliqué : nom, prénom, numéro de téléphone, adresse mail, ainsi que l’adresse du site web et le titre de ton livre

La page de présentation de ton livre peut être intéressante car elle permettra à l’éditeur d’avoir toutes les informations importantes sur une même page :

⊞  Le thème de ton livre en quelques mots

⊞  Le genre littéraire

⊞  Le nombre total de caractères

⊞  Un résumé du livre en quelques lignes

⊞  Ton intention/désir en une ou deux phrases

⊞ Ta biographie et ta bibliographie

⊞  L’adresse de ton site web si tu en as un

⊞  Tes comptes sur les réseaux sociaux

LA LETTRE D’ACCOMPAGNEMENT

Pour moi, c’est un détail facultatif mais il ne faut pas douter de son efficacité. C’est assez rare d’en trouver, mais pour donner envie au lecteur (donc à l’éditeur ou au comité de lecture), c’est super important. Elle doit être courte et, surtout, être à ton image. Ne prend donc pas un ton trop formel (ni trop informel) et tente l’humour si tu te sens à l’aise avec.

Ensuite, ajoute :

⊞  Titre de ton livre

⊞  Ton adresse

⊞  Ton adresse mail

Puis présente ton texte dans les grandes lignes et, enfin, présente toi en tant qu’auteur.

LES QUESTIONS DES LECTEURS

Comment faire un bon synopsis long ?
D’abord, il ne doit pas être trop long justement ! Le but est d’attiser la curiosité du lecteur sans l’étourdir. Ensuite, pour qu’il soit bon, n’hésite pas à user d’originalité : tu peux choisir de mettre un extrait de ton livre, une ou deux citations, un dialogue ou même juste une phrase.

Peut-on faire une mise en page originale pour le  synopsis ?
Bien sur ! C’est d’ailleurs fortement recommandé tant que ce n’est pas « trop », ni bâclé.

Peut-on envoyer son manuscrit à plusieurs ME en même temps ? Et comment faire ?
Évidemment que tu peux, c’est très courant. Tu n’as plus le droit à partir du moment ou tu signes avec l’une d’elle. Pour l’envoi, il suffit de te renseigner sur le site de la maison en question — en général, c’est par mail.

Et voilà ! Il ne te reste plus qu’à prendre ton courage à deux mains et te lancer dans cette belle aventure qu’est l’édition. Si jamais l’édition en général est un sujet qui t’intéresse, voici deux articles que tu peux retrouver :

⊕   Lire l’article L’AUTO-ÉDITION

⊕   Lire l’article INTRODUCTION AUX MÉTIERS DE L’ÉDITION

Cet article est déjà terminé, je sais ! J’espère qu’il t’a plu et t’aurais aidé, et si jamais tu as envoyé récemment ton manuscrit ou que tu l’as déjà fait et que tu attends une réponse, je t’envoie toute mes bonnes ondes pour te soutenir ! 🌼

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SARAH

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La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Trouver l’inspiration autour de soi

Trouver l’inspiration autour de soi

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

TROUVER L’INSPIRATION AUTOUR DE SOI

PAR SARAH  ༄  21 NOV 2021

L’inspiration est un outil dont ne peut se passer un écrivain. C’est avec ça qu’il va créer son univers, faire vivre ses personnages et permettre à sa plume de progresser et de travailler. Bien évidemment, on n’a pas toujours l’inspiration… Je sais ce que cela fait, ne t’en fais pas, je comprends à quel point ça peut être frustrant. Ne plus avoir d’inspiration peut faire peur, comme il peut décourager. Parfois, il mène à des abandons. Et si je te propose cet article pour aujourd’hui, c’est pour te motiver à reprendre les rennes. Alors, prêt ?

L’INSPIRATION… AUTOUR DE SOI

Connais-tu cette personne, assise en face de toi dans le métro, et qui gratte quelque chose au crayon en te lançant des petits regards à la dérobée ? Mauvais nouvelle pour toi : ce n’est pas un inconnu à qui tu intéresses… mais à qui tu inspires ! Moi, j’en ai déjà croisé un type comme ça. Il regardait une personne assise de profil et il était en train d’esquisser son portrait sur un papier. Ton objectif est de faire la même chose. Arme toi d’un carnet ou de ton portable, et arrête toi sur toutes les personnes susceptibles de t’inspirer. Note leur physique, leurs mimiques, leurs expressions aussi. Et si tu es quelqu’un de téméraire, tu peux même demander à cette dite personne si elle à le temps de discuter avec toi ! Je ne pense pas que j’oserais, personnellement… Mais c’est une idée plutôt intuitive pour ceux et celles qui sont plus à l’aise.

DES BRIBES DE VIE

Si jamais tu fais face à une énorme panne d’inspiration, il y a bien un moyen qui peut t’aider. Mais celui-ci demande du courage, de la motivation et d’avoir envie de traîner les pattes hors de sa zone de confort. Pour ça, habille-toi, enfile tes chaussures et embarque ton carnet ou ton support d’écriture pour le monde extérieur.

L’objectif est de te balader et de t’arrêter au premier endroit qui t’intéresse le plus. Une fois sur place, s’il y a des gens, écoute-les et note quelques mots de ce qu’ils disent (ou même des phrases entières). À partir du la, tu dois essayer d’écrire un extrait en rapport avec ton livre. S’il n’y a personne, si c’est un endroit comme un parc, ou un endroit public ou il y a du monde, voici quelques propositions :

Si tu es complètement seul.e, observe les cinq premières choses qui apparaissent sous tes yeux. À partir de la, créée une scène avec ces cinq éléments.

Exemple : Je suis dans un parc vide, ce que je vois d’abord, c’est l’étang aux canards, l’immense arbre nu en face de moi, la mairie qui s’étend à ma droite, le kiosque au centre du parc et le banc abîmé, qui penche sur le côté. La première chose qui me vient à l’esprit, c’est d’imaginer qu’une scène de bagarre a eu lieu près du banc, deux de mes personnages s’opposent après un malentendu et usent de leurs poings pour mettre les choses aux claires. Quelqu’un s’extirpe de la mairie pour accourir les arrêter tandis que le cours de danse de salon prévu à l’intérieur du kiosque – là où se trouvait un autre de mes personnages – s’arrête pour assister à la scène. Les deux autres personnages roulent sur le sol, l’un cogne l’autre contre l’arbre avant de l’abattre sur le sol. En tombant, il laisse échapper de sa poche une petite boîte qui roule jusqu’à l’étang. La boite était pour le personnage dans le kiosque.

Voilà, juste avec ces quelques informations, j’ai imaginé une scène claire et précise, et j’en ai même fait un climax qui peut mener à d’autres ouvertures. Le tout est de mêler tes personnages et l’histoire, de sorte à ce qu’il y ait un sens. Évidemment, ce n’est pas un exercice qui fonctionne pour tout le monde, donc n’hésite pas à tester les suivants.

Si tu es dans un endroit public avec beaucoup de monde, imagine qu’il y a l’un de tes personnages à ta place et que tout autour va au ralenti : les gens, le ciel, les bruits. Écris ce que peut supposément ressentir ton personnage.

ENTRER DANS L’UNIVERS DES AUTRES

Se permettre de s’immiscer dans un univers qui ne nous appartient pas, c’est aussi oser le nouveau et l’inconnu. Le plagiat s’effectue dès le moment où l’on « copie » le concerné. Le but n’est pas de reprendre les idées de quelqu’un, de lui voler des personnages ou un univers. L’objectif, c’est de t’adresser à quelqu’un et de lui demander ce qui l’inspire en général.

Par exemple, demande à quelqu’un ce qu’il aime ou ce qu’il déteste. Si, par exemple, il te répond qu’il aime les bananes, essaye de créer quelque chose autour de ça. Personnellement, je vais noter qu’une banane, c’est un fruit sucré qui se mange en enlevant la peau et qui est jaune, long et plutôt épais. Tout de suite me vient l’idée d’un personnage qui connaît des périodes de « renouvellement » ou il perdra sa peau pour en laisser une nouvelle, que ce sera plutôt un monstre assez grand avec la peau raclée et d’un jaunâtre sale. Dis comme ça, on imagine assez mal… Mais l’objectif est de créer.

L’objectif aussi, c’est vraiment de pousser l’inspiration à creuser au plus profond de ton imagination. Tu verras, tu seras toi même surpris par tout ce que tu es capable de créer ! (Mais du coup, l’idée de la créature-banane, c’est mon copyright !).

L’INSPIRATION CHEZ LES AUTRES

Les autres font partie de la vie de tous les jours. Notamment tes camarades et amis auteurs. Mais là encore, on ne plagie pas ! L’exemple va être très simple, le but est de te nourrir de ce que les autres font pour imaginer ton propre univers. De toute façon, il n’y a pas de remède miracle, inventer quelque chose de vraiment nouveau, c’est très rare. Tous les bests sellers américains que l’on connaît de nos jours, tels que Les Royaumes Invisibles ou Le Prince Cruel, parlent tous de la même chose : des faes.

Par exemple, il se trouve que j’adore ce genre de livre, avec les faes, des créatures étranges et originales typiquement américaines. C’est vraiment mon kiff. Alors j’ai fait énormément de recherches sur ce que l’on sait en France de nos mythologies, mais surtout du folklore. Et il se trouve que j’ai trouvé pas mal de choses, après tu as une grande marge de liberté donc c’est à toi de renouveler les idées et de les « originaliser ».

En parlant de folklore français, ma toute première fantasy, que j’appelle pour le moment The Lifeless, abordera ce sujet !

SUR LE WEB

Le dernier conseil que j’ai a te proposer pour cet article, c’est de t’inspirer de ce que tu trouves sur le web. C’est un univers immense et riche en connaissances. Il est très facile de trouver des idées avec quelques citations, des extraits de chansons, des images sur Pinterest. Tu peux également — et surtout ahah – visionner des vidéos conférences, lire des livres en ligne spécialisés dans le thème que tu veux, lire des blogs ou regarder des vidéos.

Tu as beaucoup de possibilités, il ne te reste plus qu’à savoir lequel tester !

C’est terminé pour cet article qui, je le souhaite, t’a apporté de l’aide. N’hésite pas à partager ton expérience avec l’un de ses conseils en commentaire, je serais ravie d’échanger sur ça avec toi

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Les étapes d’une bonne recherche documentaire

Les étapes d’une bonne recherche documentaire

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE

PAR SARAH  ༄  14/11/2021

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, me voici avec un nouvel article. Aujourd’hui, on parle de « recherches documentaires ». Mon objectif est de te proposer des outils utiles et t’expliquer les étapes d’une bonne recherche, de sorte à ce qu’elle soit claire et concise. Ces recherches s’adressent à tous les supports : roman, histoire, fiction, nouvelle, même un exposé ! 

Alors, pourquoi faire une recherche documentaire ? La réponse tient en quelques mots : « pour ne pas dire n’importe quoi ! ». En effet, tu souhaites écrire un livre, mais tu veux aussi qu’il soit bon, réaliste et concret. Et surtout, tu comptes y insérer des thèmes récurrents. J’entends par-là un sujet qui est connu du public mais sur lequel tout le monde n’est pas forcément éduqué.

POURQUOI FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE ?   

Si on prend l’exemple du TDI (le trouble dissociatif de l’identité), tu ne vas pas te mettre à rédiger immédiatement en imaginant des scènes à droite et à gauche en pensant que ça se passe réellement ainsi, n’est-ce-pas ? Premièrement : tu n’es pas concerné toi-même par la maladie, donc tu ne peux savoir ce que cela fait ou ce que c’est que de ressentir les dissociations et les alternances entre alters. Donc, tu seras forcé de faire des recherches, de voir le pourquoi du comment pour comprendre et te permettre d’écrire quelque chose qui ne fera pas défaut aux concernés.

En général, quand on écrit ce type de récit avec un sujet important et assez sensible, on fait appel à un sensitivity reader.

❖Un sensitivity reader est une personne qui a pour travail de vérifier si certains passages d’un récit ne sont pas offensants pour ceux et celles qui seraient concerné par le sujet. C’est une sorte de gage de respect et ça t’évite de commettre des erreurs irréparables.

Prenons, par exemple, le thème du féminisme (je commence à être plutôt bien calé là-dessus !). C’est un sujet récurrent, dont on entend beaucoup parler, notamment ces dernières années. Mais ce que tu connais du féminisme n’est en fait qu’une minuscule bille dans ta main, alors que c’est en réalité une énorme bulle. Le féminisme, ce n’est pas juste le féminisme — l’égalité homme-femme et les agressions sexuelles dans la rue. Non, non, c’est aussi :

⊞  Les droits des femmes, qu’ils soient civils, politiques ou sociaux
⊞  L’oppression
⊞  Les violences conjugales
⊞  Le cyberféminisme
⊞  Le sexisme traditionnel, moderne et le néosexisme
⊞  Le feminism washing

Et bien d’autres encore. Mais ce n’est pas le sujet pour aujourd’hui. Si je te dis tout ça, c’est pour te faire prendre conscience qu’un thème ne se limite pas à quelques termes, et à un mouvement précis. Chaque thème a tout une map d’idées.

Maintenant que l’introduction est bouclée, passons au nerf de l’article : pourquoi faire une recherche documentaire ? Quand on débute dans l’écriture, ce n’est pas l’étape que l’on préfère. Je n’ai jamais fait (ou très rarement) aucunes recherches documentaires jusqu’à il y à trois ans. Et j’écris depuis le collège… Donc ça fait un sacré bout de temps resté dans l’ignorance.

Alors, pourquoi faire une recherche documentaire ?

Parce qu’elle répond à des besoins réels
Tout individu, toi comme moi, à une curiosité naturelle. On ne la contrôle pas quand on grandit et c’est une très bonne chose, parce qu’elle permet à notre insouciance de mûrir. On ne devient pas féministe du jour au lendemain, n’est-ce-pas ? C’est en recherchant des points spécifiques, en construisant ce petit bout de carte, menée par notre simple curiosité, que l’on parvient à une véritable réponse. C’est aussi une quête de connaissance : tout le monde à envie de savoir ce qu’il se passe, surtout quand on est nous-même possiblement relié à ce thème. Et puis, c’est tout simplement une nécessité. Tu dois t’éduquer sur un sujet courant, sinon toi-même, dans ta vie de citoyen, tu rencontreras des débats auxquels tu ne pourras pas participer parce que tu n’auras rien à dire, parce que tu ne pourras pas rencontrer des personnalités qui t’aideront à grandir et à te faire connaître de nouvelles choses.

Parce qu’elle structure
La recherche documentaire, c’est comme apprendre une leçon, sauf qu’elle est menée par ta propre volonté et que le sujet te plait. Donc pas besoin d’apprendre, les informations que tu vas générer à travers tes lectures et tes découvertes s’enregistreront naturellement dans ton cerveau. Le lendemain, tu pourras même lancer le sujet et débattre avec dévouement (c’est comme découvrir que les BTS ont sorti un nouvel album !). Les informations que tu vas cumuler vont permettre à ta conscience et à ton intelligence de trouver une toute nouvelle structuration. Je ne suis pas très bonne à l’école, mais j’ai presque envie de dire que le cerveau se retrouve à « modeler » les informations, de sorte à t’éduquer toi-même sur le sujet. Ainsi, tu pourras discuter de ce même sujet avec des connaissances fortes et des sources sûres. En plus, faire une recherche documentaire, peu importe le sujet ou le thème, te permet d’étendre tes connaissances, et on n’aime en apprendre toujours plus, n’est-ce-pas ?

Parce qu’elle offre de nouvelles connaissances
Sans t’en rendre compte, à force de faire des recherches documentaires, tu vas t’habituer à une nouvelle méthode qui te paraîtra beaucoup plus simple les fois suivantes. C’est comme s’entraîner aux dissertations et aux exposés : à force d’en faire, tu finis par avoir la technique.

La recherche doit servir l’histoire, pas l’inverse
L’objectif est d’examiner la situation de ton roman : quel personnage, quel travail fait-il, dans quelle période ? Cet aperçu général te permettra de définir le cadre de ton histoire et t’aidera à rediriger tes recherches. Bien évidemment, ton objectif n’est pas de faire une thèse là-dessus et d’écrire des pavés de 300 mots ou « expliquer » ni « éduquer » ce que tu as trouvé. N’oublie pas que tu écris un récit, donc ce que tu veux faire parvenir à tes lecteurs doit être raconté. Ton objectif — et pas des moindres — et de transformer tes recherches afin qu’elles ne soient plus des recherches. 

N’oublie pas que tes recherches ne sont que des « outils littéraires ». Elles servent à étoffer ton histoire, mais elles ne sont pas le sujet principal.

COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE ?

S’organiser
Personnellement, c’est l’étape que je préfère car il s’agit de commencer par s’organiser et donc de faire des listes ou des to-dos. Et ceux qui me connaissent bien savent que J’ADORE faire des listes (et l’organisation en général aussi). 

Quand je dis « faire des listes » c’est surtout pour te conseiller de répartir tes recherches pour ne pas te noyer dans un amas d’informations qui te seront superflus. Tu dois donc préciser tes questions pour être sûr de savoir ou te diriger. Pour ça, c’est super simple, il te suffit de prendre une feuille, de faire un rond au centre et marquer le sujet de tes recherches. Puis tu traces des flèches à côté desquelles tu marques :

⊞  Que sais-je déjà à propos de ce sujet ?
⊞  Qu’est-ce que je voudrais savoir de plus ?
⊞  En ai-je déjà entendu parler ?

DOCUMENTOLOGUE (1)

DOCUMENTOLOGUE (1)

GRATUIT / Téléchargeable et/ou digital

Le DOCUMENTOLOGUE (1) est un outil pour t’aider à mettre de l’ordre dans ce que tu connais déjà d’un sujet et ce que tu dois savoir.

§  Document PDF
§  Taille A4 seulement
§  Existe en plusieurs coloris

Comme tu peux le voir sur la fiche, j’ai tenté un exemple bref (et pas vraiment développé mais c’est simplement pour te montrer l’essentiel). Comme tu peux le voir, grâce au « ce que je voudrais savoir de plus », je sais déjà ce que je dois chercher exactement. Quant au « en ai-je déjà entendu parler », cette partie te sert à montrer les ressources qui se trouvent déjà autour de toi : dans l’exemple, je sais que M6 propose un interview dessus donc je peux m’en servir, puisque j’ai eu autrefois une tour en plastique, si je l’ai toujours, je peux en faire une esquisse brève pour garder en tête les formes et les noms des outils, et je peux toujours demander à assister à un atelier puisque la mairie en propose. Pour le « ce que je sais déjà », c’est simplement pour t’éviter de faire des recherches sur quelque chose que tu connais déjà.

Voilà, plutôt pratique, non ? Cette fiche est totalement gratuite et disponible à la page des ressources. Tu peux l’imprimer dans la version que tu souhaites et l’utiliser pour tes recherches.

Réorganiser
Ensuite, il te faut un support pour noter tout ce que tu trouveras et ensuite encore, les reporter de manière à ce que tes informations soient claires et concises. Parce qu’on connaît tous et toutes la bonne vieille méthode de la prise de note en brouillon pour que ça ne ressemble plus à rien à la fin…

Donc, pour ça, tu peux utiliser un carnet, un cahier, un classeur, une feuille volante — ce que tu veux ; pour reporter toutes tes recherches en vrac. Et seulement après avoir surligner l’essentiel, ce que tu comptes garder ou non, que tu aies trié le tout, tu peux utiliser cette fiche :       

Bien évidemment, la fiche n’est pas à remplir entièrement selon les thèmes. Dans le cas de l’exemple du métier de céramiste-potier, il n’y a pas forcément de « pourquoi ». À l’inverse, si je te parlais de féminisme, tu trouverais un « pourquoi » bien défini.

OU FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE ?

C’est souvent la question que l’on se pose le plus, pas seulement quand c’est la première fois. À chaque fois que je me pose devant mon ordinateur pour commencer mes recherches, je me dis ceci :

« Bon, on essaye de se passer de wikipédia qui n’est pas forcément une bonne source ».

C’est là que les débats commencent. Wikipédia est-il vraiment fiable ? Peut-on être sûr de trouver des informations sourcées ? C’est difficile à dire, et ce le sera toujours. Tu peux utiliser Wikipédia, ce n’est pas interdit, mais fais bien attention à vérifier tes dires. Parfois, le site peut dire quelque chose et un autre site dira l’inverse. Donc bon, c’est pas très clair au final… 

Les ressources officielles
En tant qu’étudiante, la première chose que l’on m’a dite à l’université, c’est qu’il y avait énormément de sites fiables pour des recherches d’exceptions. Tous les exposés que j’ai préparé et les recherches que j’ai souvent effectuées sont sur les sites suivants :

  Scholar Google : un site qui donne accès à des travaux universitaires. En général, ce sont des dossiers très fournis et qui présentent un point de vue qui peuvent être intéressant sur le sujet que tu recherches.                        

  Cairn : un site plutôt connu et spécialisé sur les sciences humaines et sociales. L’avantage, c’est que tu peux aussi trouver des revues ou des magazines.        

  Jstor : recense lui aussi des travaux universitaires. Attention, le site est en anglais !

Pour des données de société ou économiques actualisées, différents sites proposent des études très pertinentes : le site de statistique de l’INSEE: www.insee.fr, le site de la banque mondiale : http://www.banquemondiale.org/, ainsi que le site de l’OCDE : oecd.org.    — Scriptor

Les blogs spécialisés
Hé oui, peu importe le thème ou le sujet, de nos jours, on trouve de tout ! Des blogs sur la poterie, le féminisme, les chats, l’infographie… Il y a de tout ! Internet est une véritable mine d’or et, surtout, les blogs sont souvent les sources les plus sûres puisqu’ils sont le plus souvent tenus par des concernés. Un blog sur la poterie sera tenu par un potier — ou un passionné de la poterie ; de là, il saura quoi dire exactement. Plutôt pas mal, non ?       

Le monde réel, évidemment
On sous-estime beaucoup trop le monde hors des écrans. Il est inutile de chercher sur Google des informations sur le métier de céramiste s’il y a une boutique de poterie juste à côté de chez soi. Il faut parfois prendre des risques, se lever un matin et demander à passer la journée avec le potier, ou bien lui poser quelques questions. Il y en a pour qui ça ne dérangera pas — bien au contraire. Utilise donc le monde qui t’entoure pour faire tes recherches ! (Tu repartiras même peut-être avec un souvenir, qui sait ?).

EN CONCLUSION

On arrive à la fin de cet article qui, je l’espère, parviendra à t’aider. Sache que la recherche documentaire est une étape qui fait partie intégrante du processus de la création littéraire. C’est un outil comme un autre, une étape aussi importante que la réécriture, la correction ou la mise en page. Un bon livre contient de bonnes recherches car de bonnes recherches mènent à un récit concret et réaliste. Alors, n’oublie pas : organise d’abord tes idées avec des listes, réordonne les informations entremêlées, utilise les fiches pour t’accompagner dans ton travail, et utilise des sources fiables. Ensuite seulement, lance toi dans la rédaction !

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SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

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La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Introduction aux métiers de l’édition

Introduction aux métiers de l’édition

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

INTRODUCTION AUX MÉTIERS DE L’ÉDITION

PAR SARAH  ༄  09 NOV 2021

Tu dois sûrement t’en douter puisque tu es sur un blog d’écriture et qui porte sur la littérature mais… j’aimerais beaucoup travailler dans l’édition ! Et si tu es sur cet article, c’est que tu es aussi intéressé mais tu ignores quels métiers retrouve-t-on exactement. On se doute souvent de ceux qui sont récurrents : auteur, éditeur, graphiste, correcteur… Mais il y en a beaucoup plus que ça. Beaucoup, beaucoup plus. Si, je t’assure, tu vas le découvrir par toi-même dans la suite de cet article !

DÉFINITION DE L’ÉDITION

Tout d’abord, je vais te définir l’édition en elle-même pour que tu aies une vision beaucoup plus précise de l’activité que ce tu connais déjà.

Tout d’abord, l’édition n’est pas vraiment le terme approprié pour parler des métiers qui tournent autour du livre et de la littérature en général. On devrait dire : édition – imprimerie. Parce que oui… Il y a l’avant et l’après. Malheureusement, les métiers en rapport avec l’imprimerie sont largement sous-estimés et on n’en parle pas beaucoup, ce qui est dommage, parce que c’est aussi un beau métier (et c’est quand même grâce à eux que l’on a de beaux livres !).

Le mot « édition » est issu du latin « éditio : l’action de publier, produire ». Donc, comme son nom l’indique, l’édition sert à présenter, à reproduire ou à produire puis à commercialiser la production intellectuelle d’un auteur (en autre, son roman). En somme, l’édition permet à un récit d’exister dans sa forme physique — ou virtuelle en ebook ; et de manière économique. (Ben oui, il faut bien gagner quelques petits euros sur des heures d’écriture quand même…).

Pour le moment, il faut savoir ce que je dis ci-dessus, et ceci : dans l’étape de l’édition, il y a la phase du processus éditorial.

L’étape éditoriale comporte plusieurs petites étapes dirigées par l’éditeur et le responsable éditorial :

⊞  L’éditeur dirige le parcours complet de la production du livre
⊞  Il établit le programme financier
⊞  Il intègre au programme les coûts prévus et les gains espérés
⊞  Le responsable éditorial fait appel à des collaborateurs
⊞ Ces collaborateurs transforment le livre en objet et le prototype du produit

Pour résumer la phase éditoriale, on retrouve trois étapes : éditoriale, technique et commerciale.

Mais je te retrouverai très vite sur le blog pour te parler exclusivement de l’édition. Il y aura un article entièrement consacré à celui-ci. C’est aussi le cas pour l’imprimerie !

LES MÉTIERS DE L’ÉDITION

Revenons à notre sujet principal : les métiers de l’édition. Comme je l’explique plus haut, il n’en existe pas que cinq ou six comme on le pense souvent. Dans l’édition, chaque métier à son importance et, bien évidemment, il ont tous des spécificités. Ils recouvrent la gestion d’un projet éditorial jusqu’à la production de l’objet-livre.

Tous ces métiers — 39 exactement — sont séparés en 7 grandes sphères. Tu peux retrouver un schéma explicatif sur le site de SNE qui t’offre de nombreuses fiches permettant de t’éclairer sur chaque métier.

Comme tu peux le voir sur l’image ci-dessus, il existe énormément de métiers en rapport avec l’édition. Après, tout dépend du secteur dans lequel tu souhaites t’impliquer :

⊞  Secteur de l’édition
⊞  Secteur artistique
⊞  Secteur marketing
⊞  Secteur communication et vente
⊞  Secteur fabrication
⊞  Secteur fonction support et production
⊞  Secteur communication et promotion

Et bien évidemment, pour t’aider un peu dans ta quête du métier idéal, voici quelques sites qui t’aideront (prends le temps de bien faire des recherches !).

⊞  MÉTIERS DU SECTEUR DE L’ÉDITION, par Syndicat national de l’édition
⊞  MÉTIERS DE L’ÉDITION, par CIDJ
⊞  ÉDITIONS ET MÉTIERS DU LIVRE, par Studyrama
⊞  LES MÉTIERS ET L’EMPLOI DANS LE SECTEUR DU LIVRE, par Onisep :

Sois rassuré, je sortirais très prochainement des articles pour chaque secteur, car il est important de s’ouvrir à de nouvelles voies et de nouvelles possibilités. Un auteur peut très bien devenir maquettiste, comme un illustrateur freelance peut être secrétaire d’édition. L’avantage de notre époque, c’est bien de pouvoir être multi-fonction et de s’ouvrir à de la nouveauté, alors n’ai pas peur et fonce !

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J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

AMÉLIORER SON STYLE D’ÉCRITURE

AMÉLIORER SON STYLE D’ÉCRITURE

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

AMéLIORER SON STYLE D’écriture

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

L’une des questions que se pose le plus souvent un écrivain, c’est de savoir comment il peut mieux écrire. Comme eux, en tant qu’autrice, je suis perpétuellement à la recherche des moyens pour m’aider dans l’amélioration de mon style d’écriture. Et ce n’est pas si facile, il te faut l’envie, le temps et le travail ! Pour répondre à cette question, j’ai écumé pendant des années des sites littéraires sur l’écriture et j’ai récolté tout ce qui me permettrait de m’améliorer. Cette recherche d’évolution est permanente : CAR PLUS ON ÉCRIT, PLUS ON S’AMÉLIORE.

POURQUOI AMÉLIORER SON STYLE D’ÉCRITURE ?

C’est vrai, ça. Pourquoi devrait-on améliorer son style ? La question ne vient-elle pas de notre mécanisme à toujours se remettre en question ? C’est bien possible. Mais c’est une bonne interrogation qui ne peut te mener qu’à du positif.S’améliorer, c’est :

⊞ Se donner la satisfaction d’ÊTRE MEILLEUR QU’HIER.
⊞ S’offrir de NOUVELLES VOIES, de nouvelles possibilités
⊞ BRILLER AUTREMENT, différemment
⊞ Participer à une NOUVELLE HOMOGÉNÉITÉ dans son texte
⊞ Attiser le regard curieux de ses lecteurs
⊞ Motiver les troupes (ces écrivains dans l’ombre et dont tu serviras de modèle pour eux)

CE QU’IL FAUT AMÉLIORER

La première chose à laquelle chaque auteur doit faire attention afin d’améliorer son style, c’est d’abandonner tout ce qui alourdit le texte, tout ce qui le dénature tel que les verbes faibles, les conjonctions, les pronoms démonstratifs et la longueur des phrases (sauf si tu es un Proust-bis !). 

Les verbes faibles
En effet, trop souvent et trop nombreux sont les verbes « être, avoir, faire, aller ». On les voit partout et on ne voit qu’eux ! Pourtant, je le dis une nouvelle fois, mais la langue française propose des synonymes, des verbes plus beaux encore et qui veulent dire la même chose. Donc on arrête les abus des verbes faibles qui sont incolores et passe-partout au point de griser le texte et on ouvre un dictionnaire des synonymes. 

Les conjonctions
On ne le dirait pas, mais les conjonctions ont un grand rôle négatif au sein d’un texte. Tu sais, les « en effet, certes, du reste, car, pour sa part », qui ne font qu’appesantir le relief du texte. De telles conjonctions sont le plus souvent utilisées dans le cas d’un commentaire de texte, d’un mémoire ou d’une dissertation. Pour un récit, c’est assez mal vu de retrouver ce genre de termes, particulièrement quand il s’agit d’un récit narratif contemporain.

La longueur des phrases
Des phrases longues peuvent gêner le lecteur.

Segmente tes idées et évite les phrases « poupées russes » qui comptent un grand nombre d’enchâssements propositionnels. Pour réduire la longueur d’une phrase, il faut la scinder en plusieurs phrases ou revoir la pertinence de tous ses compléments. La longueur de phrase qui convient le mieux compte entre 15 et 20 mots. Crois-moi, cette brièveté n’enlève rien aux idées ni aux sensations, aux émotions et aux sentiments. Sans compter qu’une phrase de 15 mots se mémorise plus facilement !

Ici, je n’aurais pas dit mieux que Marie-Adrienne Carrara, du blog À propos d’écriture. Ici, elle a totalement raison : la nuisibilité d’un texte peut vite se voir à travers des phrases trop longues qui, en plus de dégrader le récit, désistent l’attention du lecteur. Hé oui ! Combien de lecteurs se sont plaint d’avoir dû relire une même page à plusieurs reprises parce qu’il n’y comprenait rien à cause de phrases trop longues ? Je suis la première à l’avoir vécu, et c’est terrible ! L’objectif n’est pas de tout résumer à quelques mots mais de prendre le temps d’ordonner ses idées et de couper les phrases au bon moment.
 

Les pronoms démonstratifs
Les pronoms démonstratifs alourdissent nettement un texte, et surtout s’ils sont souvent répétés. Les « ceci, cela, et ce, et cela, c’est que, celui, celui-ci, celui-là, ceux, ceux-ci, ceux-là, celle, celle-ci, celle-là, celles, celles-ci, celles-là… » sont à utiliser avec parcimonie, voire presque pas, car là encore c’est une bonne utilisation plutôt pour les dissertations ou les commentaires de textes.

En conclusion, tu dois :

⊞ Évitez les REDONDANCES, tout ce qui alourdit le texte
⊞ Privilégiez des VERBES ACTIFS
⊞ Tester D’AUTRES STYLES en sortant de sa zone de confort
⊞ Ne pas vouloir en faire trop pour faire mieux

COMMENT S’EXERCER ?

Il y a plein de possibilités afin de s’entraîner dans l’amélioration de son style d’écriture. Sur internet, beaucoup en proposent. Par exemple, tu peux emprunter un début de texte et le terminer, cela travaillera ton imagination et te forcera à te baser sur un style déjà prédéfini. Un autre exercice qui est aussi très utile est d’utiliser le début et la fin d’une fiction et d’en rédiger les péripéties. Il existe également le texte à trous qui consiste à supprimer certains passages d’un récit pour les compléter ensuite à la seule force de ton imagination. Il y a également deux autres exercices : le pastiche qui consiste à écrire de la même manière que ton auteur préféré. Choisis un extrait d’une de ses œuvres et tente d’en écrire une autre avec le même style. Et « le chemin » ou le but ici est de rédiger un paragraphe en suivant un ordre linéaire d’une phrase courte, puis moyenne, puis longue et ensuite de faire l’inverse. Cela t’aidera à travailler la longueur de tes phrases.

Chaque exercice est ludique à sa manière et propose une façon intelligente de mettre à profit le renouvellement d’un style d’écriture.J’espère que cet article t’a plu, j’attends en commentaire ton avis, tes impressions et si jamais tu as d’autres exercices à proposer, n’hésite pas ! À la prochaine !

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