Bonjour à toi ! Tout d’abord, je tiens à m’excuser du retard pour la publication de cet article. Il se trouve que j’ai attrapé le covid deux jours avant et je n’avais pas du tout terminé la rédaction, ni commencé la mise en page de l’article donc me voici, en retard (pour ne pas changer d’habitude).

Mais j’espère que le sujet de ce dimanche te plaira, il s’agit de Gallimard ! Cette maison d’édition que l’on connaît tous depuis l’enfance. C’est parti pour une présentation dans les règles.

LES ÉDITIONS DE… 

La Nouvelle Revue française jusqu’en 1919 ou bien encore la Librairie Gallimard jusqu’en 1961. Cette maison d’édition en a porté des noms différents, mais si elle est vraiment intéressante à présenter, c’est parce que c’est l’une des rares ME qui à une véritable histoire qui remonte à très loin. Il faut dire que Gallimard à quand même 111 ans, ce n’est pas rien ! Personnellement, faire des recherches à été une étape particulièrement enrichissante, c’est assez rare que je trouve autant de détails sur un sujet. Donc profitons-en, tu ne crois pas ?

Tout d’abord, Gallimard en quelques mots :

⊞ Groupe d’édition français
⊞ Fondée par Gaston Gallimard en 1911
⊞ L’une des plus importantes et influentes ME en France
⊞ Appartient à Madrigall, le troisième pôle éditorial français

Pour en savoir un tout petit peu plus sur l’immense célébrité de cette maison, il se trouve qu’en 2011, Gallimard est le diffuseur d’un catalogue comprenant pas moins de 38 prix Goncourt, et de 10 écrivains récompensés au prix Pulitzer.

Le prix Goncourt est un prix littéraire français qui récompense des auteurs francophones, et qui est décerné au début du mois de novembre. C’est l’un des plus anciens et prestigieux prix français, issu du testament d’Edmond de Goncourt en 1892. C’est un prix qui est très demandé chez les auteurs, mais aussi particulièrement difficile à décrocher. Le gagnant de 2021 est La Plus Secrète Mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr

LA FONDATION DE GALLIMARD

Retour 111 ans en arrière. Il y a Gaston Gallimard, mais pas seulement. À cette époque, le 21 mai 1919 exactement, monsieur Gallimard est accompagné de Jean Schlumberger et d’André Gide. À trois, ils signent l’acte de fondation des Éditions de La Nouvelle Revue française à Paris. À ce moment-là, ils sont ce qu’on appelle un « comptoir d’édition », qui en réalité ne veut pas dire grand chose. Il n’y a pas de définition précise, c’est simplement pour montrer que ce n’était pas encore une maison d’édition comme on l’entend avec un bâtiment et des salariés. Mais, ce comptoir, s’appelle également « NRF » et devient de plus en plus connu.

Si on connaît si bien Gallimard, c’est parce qu’à lui seul, il incarne le souvenir d’une littérature française d’époque et d’aujourd’hui. Populaire, notamment avec la publication d’« Harry Potter » par J.K Rowling, Gallimard profite de cette sortie pour s’ouvrir une porte sur la littérature étrangère. Mais avant de connaître ce succès américain, c’est avec trois livres que la maison d’édition ouvre officiellement ses portes :

⊞ L’otage de Paul Claudel
⊞ Isabelle de Gide
⊞ La Mère et l’enfant de C.L Phillipe,
⊞ Puis… S.J Perse, Jules Romains, R.M du Gard, Joseph Conrad et Paul Valery.

Peu après, Gallimard s’associe financièrement à l’affaire et c’est à ce moment-là qu’il se découvre une véritable vocation d’éditeur. Grâce à son ami André Gide et de Jacques Rivière, secrétaire de la NRF, il convaint Marcel Proust de lui confier le tome suivant À la recherche du temps perdu.

TOUJOURS PLUS GRAND

Gallimard connaît une expansion progressive. Au retour d’une tournée aux Etats-Unis ; Gaston Gallimard décide qu’il a besoin de nouveauté pour l’entreprise commune.

L’accroissement de son expansion et les nombreuses ventes permettent à Gaston Gallimard de financer sur la durée un catalogue littéraire qui a pour objectif d’être plus exigeant. Des collaborateurs le rejoignent, éditoriaux bien évidemment, qu’il réunit en 1925 pour un comité de lecture. « Quelques auteurs sont ainsi directement associés à l’animation éditoriale de l’entreprise. Ils y jouent des rôles d’éditeurs, de lecteurs et de directeurs de collection (Paul Morand, par exemple, pour « Renaissance de la Nouvelle »), ou assument d’autres fonctions (comme André Malraux, qui prend la suite de Roger Allard à la direction artistique des éditions Gallimard en octobre 1928)».

C’est ainsi que Gallimard voit véritablement son siège se développer. De nombreux auteurs, aussi connus que méconnus, rejoignent la maison d’édition.

L’histoire de Gallimard s’étend beaucoup plus. Il traverse trois grandes étapes : pendant l’Occupation, à l’après-guerre, et des années 80 jusqu’à de nos jours. Mais tout est déjà expliqué sur Wikipédia et mon objectif n’est pas de recopier bêtement ce que l’on sait déjà, donc je vous laisse le lien de la page ci-dessous si vous souhaitez en savoir un peu plus.

⊕ Lire aussi GALLIMARD EDITIONS SUR WIKIPÉDIA

LE SITE INTERNET

Le site est assez sympa, très clair et lisible, même s’il donne une impression de vieux mais que j’aurais plutôt tendance à appeler « vintage ». Ce n’est pas un site qui pique les yeux et, à l’inverse, il ne semble pas tout vide. Il est aussi très explicite dans ce qu’il indique avec ses réseaux sociaux, un accueil clair et, bien évidemment un menu mis en évidence. Dans celui-ci, on retrouve :

⊞   Littérature française
⊞   Littérature étrangère
⊞   Policier et SF
⊞   Connaissance
⊞   Beaux livres
⊞   Guides
⊞   Revues
⊞   Catalogue historique

MAIS, SINON, POUR LES MANUSCRITS ?

Malheureusement, ce n’est plus possible depuis 2021. En effet, c’est sur le site de Librinova que je l’ai appris, mais Gallimard ne recueille plus de manuscrits. C’est le 8 avril 2021 qu’on l’apprend, annoncé sur leur site : « Compte tenu des circonstances exceptionnelles, nous vous demandons de surseoir à l’envoi des manuscrits. Prenez soin de vous toujours et bonnes lectures ».

Et, effectivement, en regardant d’un peu plus près leur site, il y a beaucoup de moyens de les contacter, mais aucun ne concerne l’envoi d’un manuscrit.

Voilà, je termine cet article sur cette petite mauvaise nouvelle, mais sache que Gallimard n’est — heureusement – pas l’unique maison d’édition existante !