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TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

MÉTIERS DE L’ÉDITION : SPHÈRE ÉDITORIALE

PAR SARAH  ༄  9 FÉV 2022

Bonjour à toi ! Me revoilà pour le deuxième épisode de la série “Les métiers de l’édition”. Dans un article précédent, j’ai présenté une courte introduction des métiers du secteur de l’édition, et je t’avais dis que je sortirais d’autres articles pour faire des zooms sur chaque métier.

Et bien, nous y voilà ! Au cas ou tu n’aurais pas lu le premier épisode (et je te conseille d’aller le lire s’il-te-plait !), je te propose un petit rappel des secteurs de l’édition. Ensuite, je te souhaite une bonne lecture de l’article.

LA SPHÈRE ÉDITORIALE

Quant à l’article d’aujourd’hui, je vais te présenter 7 métiers différents et qui regroupent le secteur édito :

⊞  Éditeur
⊞  Directeur éditorial
⊞  Directeur littéraire
⊞  Responsable d’édition
⊞  Assistant d’édition
⊞  Responsable service-correction
⊞  Lecteur-correcteur

L’ÉDITEUR.ICE

Le premier métier que je vais te présenter est, bien évidemment, celui de l’éditeur. Dans la pyramide des métiers de l’édition, c’est celui qui se trouve tout en haut, qui a (presque) le plein pouvoir et c’est aussi, en général, celui dont on se rappelle le plus.

Mais pourquoi ? J’imagine que c’est du à l’éducation principalement. Moi aussi, pendant longtemps, quand on me parlait de l’édition, le premier métier qui me venait à l’esprit c’était éditeur, puis correcteur et enfin auteur. Mais en réalité, ce n’est pas “juste” ces trois-là (et d’ailleurs, techniquement, l’auteur ne se situe pas dans la sphère édito mais bien avant).

En bref, le métier d’éditeur est connu et reconnu, et très demandé. Pour les petits curieux, on appelle pas un éditeur seulement un éditeur, mais aussi :

CE QU’IL FAIT VRAIMENT

Non, non, un éditeur, ce n’est pas un homme bourru et avec peu de cheveux qui se prélasse sur son canapé à lire tout les livres qu’il souhaite. Il est surtout le grand patron et le marionnettiste qui se charge de toute la procédure d’édition de A à Z et jusqu’aux plans secondaires. Il participe à la réalisation du programme éditorial qui, en quelques points, lui demande de :

⊞  Superviser la réalisation des ouvrages
⊞  Réaliser la finalisation des textes, en relation directe avec l’écrivain
⊞ Participer aux prises de décision concernant la réalisation physique des ouvrages et le choix des illustrations
⊞  Rédiger les argumentaires de ventes des ouvrages.

Tu l’as compris, l’éditeur a énormément de travail et il n’a franchement pas le temps de se tourner les pouces, c’est d’ailleurs pour ça que dans la majorité des maisons d’éditions, ils sont deux à être éditeurs, pour permettre une organisation plus fluide.

Cependant, l’éditeur, s’il est seul, doit se remonter les manches. C’est un métier ardu qui demande énormément de discipline. Il doit être capable de gérer et de surveiller la progression d’une réalisation éditoriale dans les moindres détails. Ce qui signifie qu’il doit avoir des connaissances particulières, en fonction du lieu et du contexte dans lesquels il se trouve. L’éditeur est amené, le plus souvent, a connaître les marchés, mais aussi les clients et surtout les circuits de distribution afin d’anticiper les évolutions et les attentes du marché. C’est sur ces connaissances-là que, généralement, l’éditeur fait ses choix de romans. Ce fait a un côté positif mais aussi négatif : si l’éditeur a un vrai coup de coeur sur un livre qui est en accord total avec le marché actuel (ou avec le marché qu’il recherche), alors ça fait deux pierres d’un coup. Mais si le bouquin, qu’il l’aime, mais que celui-ci n’est pas en accord avec le marché pour x ou y raison, il y a de grandes chances que l’auteur en question attende une réponse un long moment ou peut-être jamais. C’est malheureusement la loi de l’édition, même si ces dernières années, on remarque une grande différence (grâce aux auteurs qui émergent avec des genres nouveaux et méconnus à l’époque).

L’éditeur, comme je l’ai dis plus haut, est un vrai marionnettiste : il doit animer des assistants d’édition tout les jours et travail de près ou de loin avec des gens qu’ils revoient sans cesse : notamment les secrétaires d’édition, les directeurs littéraires ou les responsables d’édition/de correction. Et, bien évidemment, il s’assure aussi de l’entretien et de l’accompagnement sur le long terme de la gestion des fonds éditoriaux des oeuvres confiées.

En bref, l’éditeur a une to-do de la taille d’une montagne un matin, et le soir, il en a le double. C’est un métier qui ne cesse jamais, ou il y a rarement des “pauses”. Mais c’est aussi un métier qui apporte une grande satisfaction, qu’elle soit personnelle, psychologique et/ou professionnelle. Devoir gérer autant de choses et voir avec enthousiasme les résultats positifs de mois de travail ne peut être que valorisant.

C’est donc un véritable chef de projet qui est aussi le nerf entre les auteurs, les correcteurs, les maquettistes et les fabricants. Mais attend, en haut de la pyramide ?

Petite rectification : plus haut dans l’article, j’ai dit “c’est celui qui se trouve tout en haut, qui a (presque) le plein pouvoir”. Grossière erreur ! En réalité, l’éditeur n’est pas tout en haut de la pyramide, avant lui, il y a le responsable d’édition et le directeur éditorial.

Mais pourquoi t’ai-je dit ça alors ? Pour te montrer à quel point notre vision sur la sphère éditoriale est biaisée. L’éditeur est un membre important, mais les autres aussi. Il faut donc cesser de privilégier l’éditeur et de s’intéresser un peu plus aux autres.

UN MÉTIER FASCINANT

Peu importe ce que l’on dit sur le métier d’éditeur, il est tout simplement fascinant. Sa proximité avec les livres mais aussi les auteurs et bien évidemment les autres métiers, apportent une grande éducation d’esprit et une apprentissage permanente de la littérature.

Mais pour être éditeur, de quelles compétences a-t-on besoin ? Il y a trois grande catégories :

⊞  Les compétences techniques
⊞  Les compétences de gestion
⊞  Les compétences relationnelles

Donc, tu l’as compris, être éditeur, c’est un tout. A propos de la technique, c’est un certain nombre de compétences qu’il faut absolument avoir. L’éditeur en question doit maîtriser la chaine éditoriale pour en comprendre les enjeux et les contraintes, le tout en respectant les consignes — quelles soient grammaticales, orthographiques, syntaxiques et typographiques. Il doit évidemment avoir une bonne culture générale, comme dans la plupart des métiers littéraires j’ai envie de dire, doit aussi maîtriser parfaitement la langue française. Et bien qu’il en fait déjà énormément, c’est sans oublier que l’éditeur doit surtout et principalement apporter des projets d’ouvrages qu’il doit mettre en oeuvre, concevoir, produire et qui doit s’adapter aux attentes des lecteurs. Pour cela, il doit assurer une surveillance permanente sur l’actualité et la concurrence en suivant les tendances afin de toujours proposer des ouvrages attendus. Suite à cela, puisqu’il sera en lien étroit avec l’auteur, il doit être capable de faire des propositions de changements ou d’ajustements, mais sans empiéter sur le travail du client : parce que l’objectif, ce n’est pas de faire en sorte de tout modifier a tel point que le livre ne ressemble plus à rien !

Il devra ensuite superviser, coordonner et participer à la préparation de la maquette, puis enfin proposer un contenu rédactionnel pour l’emploi promotionnel et commercial (oui, oui, tu as bien lu, il fait TOUT).

Le métier d’éditeur est donc un métier « costaud » comme on dit dans le nord. Il ne s’agit pas seulement d’éditer le livre dans sa définition la plus globale mais bien de s’adapter, de concevoir, superviser, s’organiser, communiquer. C’est un tout commun, il est le nerf de cette entreprise éditoriale. Il faut également savoir que l’éditeur débute le plus souvent « son parcours professionnel comme assistant d’édition, qui reste le métier d’entrée dans la filière. Avec de l’expérience, au sein d’une maison d’édition, l’éditeur peut voir son champ d’activité évoluer et son périmètre de responsabilité s’élargir après quelques années. »

Tu l’as compris, tu ne deviendras pas éditeur dans l’immédiat, même si tu le souhaites (sauf si tu as de la chance ou une bonne expérience derrière toi !). Tu évolueras avec le temps mais tu passeras d’abord par la case “assistant d’édition”, puis responsable et enfin directeur.

⊕ Découvrir le profil de PAULINE, ÉDITRICE À NATHAN JEUNESSE

DIRECTEUR.ICE ÉDITORIAL

Parlons donc de ce métier inconnu aux yeux et aux oreilles de tous, que moi-même je ne connaissais pas, mais qui est presque le poste le plus haut dans la sphère édito. Aussi connu sous le nom de directeur de département ou de service (toi aussi tu trouves que ça ne veut rien dire ? On est d’accord ahah).

Alors, quel est ce directeur éditorial dont on ne parle jamais ? Ce métier méconnu dont on entend jamais quoique ce soit et qui, de toute évidence, fait partie de la ligne éditoriale et cela, plus que jamais ! Je vais te répondre : il s’agit en fait d’un directeur qui effectue un certain nombres de tâches… Lesquelles ? Celles de l’éditeur, bien évidemment, notamment pour les ouvrages complexes, il relit la 4ème de couverture et les argumentaires commerciaux et valide le projet.

Alors, oui… Il fait ce que l’éditeur fait déjà, sauf qu’en plus, c’est lui qui décide si un projet mérite d’être abouti ou non.

LES MISSIONS DU DIRECTEUR ÉDITORIAL

En fait, il ne fait pas « autant » que l’éditeur. Il conçoit surtout pour ensuite recommander à la direction une politique éditoriale dont il supervisera la réalisation. Pour ce faire, il :

⊞  Sélectionne les nouveaux projets (en fonction des marchés)
⊞  Sélectionne les auteurs
⊞  Établit, valide et fait un suivi du budget
⊞  Assume la responsabilité des résultats
⊞  Encadre, anime l’équipe éditoriale
⊞  Et gère les relations publiques

Donc, effectivement, ses missions se rapprochent fortement de ce que fait déjà l’éditeur. La différence, c’est qu’il est directeur, c’est donc lui qui prend les décisions importantes, qui choisit les voies à suivre, les pistes à développer et qui confirme ou non un projet à sa finalité.

UN MÉTIER DE CHAQUE INSTANT

Pour être directeur éditorial, c’est comme pour être éditeur : tu ne deviens pas directeur sans un minimum d’expérience. Il parvient à ce poste uniquement à l’aide d’une carrière professionnelle dans l’édition du livre.

Et pour être directeur éditorial, il te faut des :

⊞  Compétences techniques
⊞  Compétences de gestion
⊞  Compétences en management
⊞  Compétences relationnelles

C’est un travail qui dépend entièrement des périodes qui varient : elles peuvent être rythmées, comme elles peuvent ne pas l’être. Dans tous les cas, peu importe la situation dans laquelle il se trouve, qu’il débute ou pas, le directeur éditorial maîtrise la chaine éditoriale.

Il est aussi capable de :

⊞  Construire, proposer et valider la politique éditoriale
⊞  Valider les nouveaux projets en fonction du marché
⊞  Superviser la recherche d’auteurs et de valider sa sélection
⊞  Promouvoir le programme éditorial
⊞  Assurer une veille sur l’actualité concurrentielle et les tendances livresques
⊞  Et connaître les marchés, les clients et les circuits de distribution

DANS LA PYRAMIDE…

Il travaille sous l’autorité du directeur général et encadre les postes tels que directeur littéraire, responsable d’édition et assistant d’édition. Grosso modo, c’est lui qui, en interne, met en relation l’ensemble des services de marketing, communication, fabrication, distribution et support, et en externe, avec les auteurs, les fournisseurs et les librairies.

A la différence de l’éditeur qui est le nerf seulement de la sphère édito, le directeur éditorial est lui, au coeur de toutes les sphères confondues.

⊕ Découvrir le profil d’OLIVIER COGNE, DIRECTEUR ÉDITORIAL DE L’ALPE

J’ai terminé, pour le moment, de parler des métiers principaux de la sphère édito. Mais il en existe quatre autres : directeur littéraire, responsable d’édition, assistant d’édition et responsable service correction. Mais comme l’article est déjà long, j’ai décidé de le couper en deux parties. Tu retrouveras donc les présentations de ces métiers dans un prochain article.

J’espère que cet article t’a plu et que tu as découvert de nouveaux métiers que tu ne connaissais pas. N’hésite pas à commenter pour me dire ce que tu en penses et à partager ton expérience si tu fais l’un de ces métiers. N’hésite pas aussi à visiter les liens inclus dans l’article, ce sont des témoignages précieux de personnes qui effectuent les métiers discutés plus haut, cela peut être super intéressant pour toi !

En attendant, je te remercie de ton attention et à bientôt pour un prochain article.

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SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

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— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.