LE BLOG EST ACTUELLEMENT EN RÉAMENAGEMENT, IL SERA DISPONIBLE À PARTIR DE septembre. VOIR ICI.

Lire rend heureux, comme ce blog

Bienvenue sur flyhigh, un blog sur l’écriture et la littérature, qui regroupe  des conseils mais aussi des présentations, des interviews exclusifs et des réflexions littéraires. J’y parle de livre et d’écriture, mais aussi de culture LGBT et de féminisme, de blog, d’édition. C’est un lieu d’entraide, un endroit chaleureux et rempli de connaissances.

 

 

 

 

 

Note 1 # Plainte du désespoir

Note 1 # Plainte du désespoir

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

NOTE 1 : PLAINTE DU DÉSESPOIR

PAR SARAH  ༄  6 AVR 2022

Bonsoir, mes chers lecteurs ! (Oui, je commence à me dire que « vous », c’est mieux que « tu » mais je ne suis pas encore convaincue… vous préférez quoi, vous ?). Comme vous le savez, j’ai — enfin — repris la publication des articles (bruits de trompettes). Et très prochainement, vous allez recevoir une newsletter dans laquelle j’expliquerais plus tout en détails à propos de l’avenir du blog, je répondrais aussi à quelques questions, et je présenterais les futurs projets.

Normalement, l’article d’aujourd’hui était un tag « as-tu dans ta PAL » MAIS d’une part, il est très court et franchement pas assez pour en faire un véritable article, et d’autre part, c’est bien beau de faire des articles-tags, mais s’ils n’apportent rien, c’est inutile.

I-NU-TI-LE.

Donc, je profite de cet article pour vous parler un peu, notamment à propos de l’écriture (vu que c’est tout l’intérêt de ce blog) et de mes idées qui vont et viennent, et qui prennent énormément de place dans mon petit cerveau qui a besoin de place pour cette période de révision.

L’AVENTURE D’ÊTRE AUTRICE

Ah la la… Je sais. Oui, je sais ! Mon défaut ultime : mon irrégularité. Et pas seulement dans l’écriture, c’est aussi le cas pour Instagram, mes révisions, mes lectures et j’en passe. L’ennemi de cette irrégularité, c’est la proportion de ce que j’ai a faire. La plupart disent souvent qu’il faut privilégier telle ou telle chose, ou qu’il y a toujours assez de temps pour tout faire. Sans parler du fait que je n’ai que quelques cours, j’ai donc beaucoup plus de temps qu’un étudiant lambda. Mais on ne prend jamais en compte la « charge et le temps de travail » que cela prend, ni même le temps que l’on mettra nous-même. Pour ma part, une activité censée mettre une heure tout au plus, je vais en mettre le double. Parce que je suis lente, minutieuse, insatisfaite. Donc, malheureusement, oui : je suis très facilement submergée par les tâches. Et dans ma liste des priorités, l’écriture est très loin.

⊞ Les études d’abord,

⊞ Les corrections (quand j’en ai, bien sur, ahah),

⊞ Ensuite le blog (parce que c’est mon petit bébé quand même),

⊞ Et enfin l’écriture.

J’aimerais y consacrer plus de temps. J’adore écrire, et en ce moment, je suis dans une grosse période d’inspiration, notamment pour ma saga « Memoria ». Bien que je ne peux pas écrire, je suis quand même parvenue à mettre à jour les résumés, les personnages, etc. Mais je n’écris pas concrètement, et pas à cause de la page blanche (enfin sauf pour le livre du concours de fyctia mais je vais revenir dessus.) En bref, je manque cruellement de temps. Mais ce n’est pas le souci principal. En vérité, l’état de ma saga est bien avancé, très bien même.

⊞ Le tome 1 à 70% (en comptant la réécriture, la correction, etc)

⊞ Le tome 2 est à 40%

⊞ Le tome 3 à 20%

En fait, j’ai beaucoup écris ci et là pour jeter les idées tant qu’elles étaient fraiches dans ma mémoire. Mais en retravaillant les résumés, l’histoire globale de mes personnages et surtout les trames, je me suis rendue compte que j’ai un peu foiré mon coup. Beaucoup, en fait.

Ma saga a deux objectifs : mettre en avant la communauté LGBT et éduquer sur le féminisme en utilisant des faits divers qui se sont véritablement produits (viols, violences, féminicides, etc). L’objectif, ce n’est pas d’en faire une brochure, mais de raconter le avant, pendant et après. De raconter ce que doit vivre une femme quand elle est sous le joug du masochisme, quelle est réduite au silence ou quand elle est prétendue la menteuse alors qu’elle victime.

De là est né deux problèmes :

Le premier problème, c’est l’entrelacement des histoires. « Memoria », c’est initialement quatre tomes axés sur chacun des membres de La Ronde des Muses, autrement dit Zoey, Dani, Arley et Joyce. Premièrement, je savais déjà dès le début que Dani apparaissait la première d’un point de vue chronologique, parce qu’elle partage une relation avec Christa, qui est la première femme à appartenir à Feminist&Co. Donc, logiquement, mon tome 1 aurait dû tourner autour d’elles. Mais je ne l’ai pas fait, et je le faisais en connaissance de cause :

⊞ Christa et Dani partagent une relation très forte mais elles passent d’abord par une période d’opposition intense. Christa et très fragile alors que Dani est une femme impulsive et particulièrement nerveuse. Ce qui impliquait des côtés plus sombres de leur relation que je parvenais pas à retranscrire. Je ne me sentais pas encore « prête » à aborder leur relation.

⊞ Zoey, qui apparaît peu après Joyce, est le personnage que j’avais le plus travaillé jusqu’à maintenant. Mais elle n’apparaît pas immédiatement, courant du tome deux. Son personnage était, pour moi, le plus inspirant, notamment parce que son expérience, sa vie et son passé, ainsi que son parcours, résonnait davantage puisque je savais déjà comment l’aborder.

⊞ Je n’avais pas du tout travaillé les histoires de chaque personnages MAIS je voulais absolument que ce soit plus naturel, et moins travailler, pour le premier jet du moins. Pas de bol, c’est raté !

Le second problème, c’est le background et ma plume. Qui dit fait divers, dit événements souvent tragiques et/ou catastrophiques. Et si je veux « éduquer » et garder au maximum le réalisme de la vie de tous les jours, je dois adapter le récit de sorte à ce que ne soit pas léger ou reproché. Je ne veux pas que mon récit soit qualifié de « texte pas assez sérieux » ou qu’on en dise qu’il est « trop surfait, pas assez expliqué, trop brouillon ». C’est ce que je redoute le plus.

Et on fuit souvent ce que l’on redoute.

Dans mon cas, c’est la même chose. Je suis face à ce que j’appelle le « chaos littéraire ». Cela signifie que je me suis mal préparée et que je me suis jetée dans la gueule du loup sans savoir véritablement de quoi je parlais. Et je l’assume totalement. Je n’ai pas peur de dire que ce que j’ai écris, ça ne correspond ni à mes attentes, ni à ce que l’on attend d’un texte féministe. Il faut que ce soit vrai et fort. Percutant.

Donc, c’est vrai, je l’admet : je suis partie sans réfléchir sur un projet de grosse envergure sans m’être préparée. Et cela fait un moment que j’en ai pris conscience. Mais c’est comme tout quand on se rend compte que plus rien ne va et qu’il faut presque tout recommencer, on fait face à un passage à vide. Et quand un tel projet est la dernière priorité, on repousse le moment jusqu’à l’oublier.

Aujourd’hui, ça fait un an et quatre mois que ce projet existe. Et je ne suis pas revenu dessus depuis février de cette année. C’est énorme pour moi. Parce que je suis une habituée à écrire. J’en sacrifie une ou deux heures de sommeil, d’habitude. Mais là, c’était juste épuisant et en tant qu’autrice, il m’était insupportable de me sentir fatigué pour une activité que j’adore faire.

Mais c’est le problème quand une passion devient plus qu’une passion. Je vais être honnête : je ne supporterais pas de trouver un job et de m’en contenter. J’ai besoin d’avoir, dans mes réussites personnelles, voir ma carrière d’écrivain continuer son chemin. Je ne demande pas forcément à être connue, ni à écrire des best-sellers, mais je veux être cette femme qui a des projets et qui écrit des livres régulièrement pour ses lecteurs.

Fort heureusement, du négatif n’arrive jamais sans positif (et vous savez à quel point je suis optimiste). Récemment, j’ai enfin réussi à me replonger dans cette saga. A l’heure actuelle, j’ai un résumé gigantesque de 12 pages et demi et 5349 mots EXACTEMENT. Grosso modo, c’est 5 tomes à l’avenir sans compter les spin-offs possibles.

Donc oui : cette saga sera l’œuvre de toute une vie.

Mais ne t’inquiète pas, je vous en reparlerais dans une rubrique spéciale de mon blog.

FYCTIA ME REND CLOWN

Bon, parlons très sérieusement du sujet qui fâche : le concours « Serious Dating, Crazy Love » sur fyctia, proposé par Meetic. La première chose à mettre au clair, c’est mon immense regret d’avoir mis autant d’énergie dans ce concours qui — et je m’en doutais en plus — n’allait rien m’apporter.

Le problème avec Fyctia, c’est qu’il n’y a pas de renouvellement. Actuellement, le concours a sa même tête d’affiche depuis au moins deux mois. Le podiums des trois places, ce sont toujours les mêmes fictions. Donc, évidemment, toutes les autres histoires sont laissé derrière, alors qu’il y a sûrement des dizaines de fictions avec beaucoup plus de potentiel. Mais non. Parce que tel est le nindo de Fyctia.

Je ne suis pas la seule à reprocher ça. Le problème, c’est que la plateforme vit pour ça : c’est une plateforme qui fonctionne par concours et sur laquelle tu dois te démarquer sinon on ne te verra pas. Mais le problème reste toujours le même. Surtout que les gagnant.es sont souvent les mêmes, c’est-à-dire des auteur.es déjà connu.es. Et non, je ne dis pas ça parce que je suis dans les derniers — je l’avais déjà dit et répété sur mon instagram que ma participation ne me servait qu’à attendre des retours constructifs. Plot twist : je n’en ai jamais reçu. Je ne dénigre pas les adorables commentaires que j’ai eu, mais il faut avouer que si un auteur publie sur une plateforme, ce n’est pas uniquement pour attendre des louanges de notre plume et de notre imagination, c’est aussi pour nous aider à faire mieux et à s’améliorer.

Donc, vous l’aurez compris : Fyctia me rend folle, donc j’ai décidé d’abandonner. Même si moi j’en dis que du mal, ça ne signifie pas que le site est mauvais, sinon il n’y aurait pas autant de participants. Mais ce n’est franchement pas pour moi, donc je libère ma place, aussi petite soit-elle.

Et vous l’aurez compris, le projet « It’s okay to love a girl » pour fyctia est définitivement parti à vau l’eau, mais pas de crainte, l’histoire sera transférée directement dans la saga (vu que c’était déjà ça à la base).

INSTAGRAM ET TON ALGORITHME QUI ME JHALZFBEF

Instagram rime avec publications régulières, se montrer en cam, publier beaucoup, avoir une vraie idée, faire plus, plus, plus…

Instagram, c’est quand même super chiant. Surtout quand tu as du grec et du latin à réviser tous les jours (parce que tu le connais un jour, et la semaine d’après, tu dois le réapprendre), un blog à tenir, des corrections à terminées et des livres à écrire. C’est très difficile de gérer un compte instagram, il faut faire énormément de choses, surtout quand on mélange articles de blog, freelance et posts sur les fictions. Très honnêtement, c’est un mélange que j’arrive plus ou moins à gérer. Mais par contre, c’est très long : parce qu’il faut écrire l’article, le mettre en page, puis faire le post, qu’il faut aussi mettre en page.

Et oui, même si je le fais sur Canva, mes posts ne sont pas issus de pré-modèles. Je commence sur une base blanche et entièrement vide. C’est long, mamma mia ! Et dire que je veux très prochainement passer sur Procreate… ça le sera encore plus, ahah. (Ne jugez pas, mes posts sont ma fierté personnelle).

Donc, oui, j’ai énormément de mal à rester régulière sur Instagram, surtout que j’ai tout organisé à ce niveau : quel réel faire, quand le publier, quels posts à quels moment, mais je ne peux pas publier des choses à moitié terminées (ou je dois les tourner, les réels, mais quand tu n’as jamais fait, ce n’est pas si simple). Mais ne vous inquiétez pas : je ne cherche pas la célébrité. J’aimerais juste que mon blog soit un peu plus reconnu parce que le but, c’est aussi de partager.

Donc je serais patiente !

Voilà, je me suis beaucoup plains, mais je suis sur mon blog, donc je fais ce que je veux (non, je ne me justifie pas du tout…). J’imagine que vous avez aussi des tas de choses à me confier, non ? Ben ça tombe bien, il y a la barre des commentaires juste en dessous ↷

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

EN SAVOIR PLUS >>

Abonne toi pour plus d'articles ! Reçois régulièrement la newsletter de flyhigh, c'est-à-dire: des extraits de textes, des exclusivités, etc !

PROJET D’ÉCRITURE : MEMORIES OF WOMEN
2022 — / EN COURS DE 🛠️

PROJET D’ÉCRITURE : THE LIFELESS
2022 — FIN PRÉVUE INCONNUEEN COURS DE 🛠️

nanowrimo planner
imprimable & digital / EN COURS DE 🛠️

PENSER, CONCEVOIR & CRÉER UN BLOG
LITTÉRATURE — EN COURS DE 🛠️

le monde de l’édition
guide géantEN COURS DE 🛠️

C’est ta première visite et tu te sens légèrement perdu ? Pas de soucis, car je t’ai confectionné une carte digne de ce nom pour t’aider à te repérer. Alors suis-moi, clique sur le logo ci-dessous !

La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

CREER UN SCHEMA NARRATIF

CREER UN SCHEMA NARRATIF

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

CRÉER UN SCHÉMA NARRATIF

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

Bonjour à toi, cher abonné ! Dis-moi, comment tu vas ? Bien, j’espère, surtout que décembre approche à grands pas et qui dit décembre, dit Noël… ! Je te conseille de te préparer une tasse de café, de thé ou un chocolat chaud parce que l’article d’aujourd’hui va être un peu long ! Mais ne sois pas effrayé, je suis sûre qu’il t’intéressera. Aujourd’hui, on parle des différentes étapes du schéma narratif !

LA DÉFINITION DU SCHÉMA NARRATIF

Le schéma narratif, c’est le déroulement d’un récit et de ses actions. C’est un moyen que les auteurs utilisent pour suivre un fil conducteur lorsqu’ils écrivent.  Grosso modo, c’est un concept narratologique — une discipline étudiant les techniques ainsi que les structures narratives d’un texte. C’est un cercle autour duquel gravitent des grands points et c’est également un outil qui permet de comprendre la structure et l’évolution d’un texte narratif.

Évidemment, il n’existe pas qu’un seul schéma narratif. D’ailleurs, celui-ci n’est pas toujours utilisé — surtout de nos jours. À notre époque actuelle, on se base plutôt sur sa propre expérience ou sur des faits inspirés du monde dans lequel on vit.

⊕ Lire aussi TROUVER L’INSPIRATION AUTOUR DE SOI

Le schéma narratif que l’on connaît tous s’adresse surtout aux contes et, bien évidemment, aux romans. Mais il existe aussi des schémas narratifs plus spécialisés en fonction du genre. Nous avons :

⊞ Le schéma classique, celui dont on parle le plus souvent
⊞ L’analepse, qui sert à faire des retours en arrières (des flashs-backs)
⊞ Le cas du roman policier
⊞ Et le schéma actanciel, qui s’appuie sur les personnages

Quelle est la différence entre le schéma narratif habituel et le schéma actanciel ? Le premier aborde les actions tandis que le second travaille les personnages et les relations entre eux.

LE SCHÉMA CLASSIQUE

Le schéma narratif dit « classique » se compose de cinq grands arcs permettant de développer ce que l’on appelle le « fil conducteur » en littérature. Il s’agit de créer une ligne directrice que l’écrivain suit pour ne pas écrire n’importe quoi. D’ailleurs, le schéma narratif à pleins de formes différentes ! Il peut apparaître sous la configuration de montagnes successives, d’une mindmap ou bien même d’un plan à remplir.

Mais quelles sont ces étapes ? Les voici :

⊞ La situation initiale
⊞ L’élément perturbateur, le déclenchement
⊞ Les péripéties
⊞ Le dénouement
⊞ La situation finale

Chaque étape est bien évidemment essentielle au récit car elle permet une évolution constante à l’histoire.

La situation initiale
La situation initiale est la première période d’un récit dans laquelle les protagonistes sont dans une situation stable et qui permet de présenter le cadre ou va se dérouler le récit et les caractéristiques des personnages, s’il y en à plusieurs.

En général, la situation initiale peut être :

⊞  Positive, représente l’équilibre et la sérénité, qui laisse croire que tout va bien.
⊞ Négative, ou quelque chose d’anormal est déjà présent et le lecteur ressent l’arrivée de l’élément perturbateur.

Le plus souvent, elle répond à la question “qui, ou, quand, quoi ?”. C’est surtout une situation que l’on prétend normale et équilibrée. Par exemple, il n’est pas rare de retrouver dans les situations initiales une description du héros, du lieu, du temps.

L’élément perturbateur
C’est l’élément déclencheur, le premier événement de l’histoire. Il a pour rôle de bouleverser la situation du début du récit et déclencher une succession de péripéties qui, elles-mêmes, vont provoquer un problème à résoudre. Autrement dit, l’équilibre de la situation initiale est totalement bouleversée et déclenche littéralement la quête du personnage qui, lui, cherche à tout prix à retrouver cet équilibre. Malheureusement, la rupture a lieu.

Il existe deux cas de figure :

⊟ Si l’élément perturbateur est positif, la situation initiale est positive et l’élément perturbateur est l’apparition d’une difficulté inconnue auparavant


⊟ Si l’élément perturbateur est négatif, la situation initiale est négative et l’élément perturbateur est une sorte de révolte des protagonistes qui les poussent à agir contre le problème qui les opprime.

Les péripéties
Ce sont les actions de l’histoire, les événements que les protagonistes vont subir ou affronter, les épreuves, les voyages ou encore d’autres personnages qui se mettent en travers de leur chemin. Les péripéties sont généralement écrites au passé simple ou au présent. C’est la plus longue période du récit.

Dénouement
C’est la dernière action de l’histoire, celle qui permet de mettre fin aux problèmes : un événement ou un protagoniste met fin aux péripéties du récit. Le dénouement conduit à la situation finale. C’est également à ce moment-là du récit que l’on apprend si le personnage achève sa mission ou non. Le nouvel équilibre s’établit.

Situation finale aka l’explicit
C’est la fin de l’histoire, le retour à l’état stable du ou des protagoniste(s). La situation finale ressemble souvent à la situation initiale mais les protagonistes ont gardé quelque chose de leur aventure. Si la situation finale est positive, alors le personnage principal a gagné quelque chose : de la richesse, de la sagesse, de l’intelligence… ou il est devenu adulte (il a vieilli).

LE SCHÉMA DU ROMAN POLICIER

Le schéma du roman policier ressemble presque à celui du schéma classique sauf qu’il a une double structure. On l’appelle aussi le schéma narratif du crime puisqu’il reprend le fil des événements d’une enquête. On retrouve donc un schéma souvent circulaire : crime – enquête – indices – suspects – coupable – arrestation – peine – justice – forces de l’ordre.

Pour te l’expliquer plus simplement, on reprend les tapes déjà vues précédemment, mais de sorte à les adapter. On a donc finalement :

⊞ La situation initiale
⊞ L’élément déclencheur
⊞ L’objet
⊞ L’enquête
⊞ Le climax
⊞ La situation finale

Il n’existe pas d’autres types de schémas. Cependant, si tu en connais, n’hésite pas à le partager pour en faire profiter tout le monde ! En attendant, je te souhaite une belle lecture de cet article et à la prochaine fois !

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

EN SAVOIR PLUS >>

Abonne toi pour plus d'articles ! Reçois régulièrement la newsletter de flyhigh, c'est-à-dire: des extraits de textes, des exclusivités, etc !

PROJET D’ÉCRITURE : MEMORIES OF WOMEN
2022 — / EN COURS DE 🛠️

PROJET D’ÉCRITURE : THE LIFELESS
2022 — FIN PRÉVUE INCONNUEEN COURS DE 🛠️

nanowrimo planner
imprimable & digital / EN COURS DE 🛠️

PENSER, CONCEVOIR & CRÉER UN BLOG
LITTÉRATURE — EN COURS DE 🛠️

le monde de l’édition
guide géantEN COURS DE 🛠️

C’est ta première visite et tu te sens légèrement perdu ? Pas de soucis, car je t’ai confectionné une carte digne de ce nom pour t’aider à te repérer. Alors suis-moi, clique sur le logo ci-dessous !

La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Métiers de l’édition : la sphère marketing (3)

Métiers de l’édition : la sphère marketing (3)

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE MARKETING

PAR SARAH  ༄  23 MARS 2022

Salut toi ! Cela fait longtemps que l’on a pas parler des métiers de l’édition, non ? Hé bien, bonne nouvelle : l’article d’aujourd’hui est le troisième épisode de la série « Les métiers de l’édition ».

Besoin d’un petit mémo des anciens épisodes ? Je t’invite à les retrouver par ici :

⊕   Lire aussi INTRODUCTION : LES MÉTIERS DE L’ÉDITION

⊕   Lire aussi MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE ÉDITO

Aujourd’hui, nous allons aborder l’une des sphères : celle du marketing. C’est sûrement celle que je connais le moins, alors nous allons découvrir tout ces nouveaux métiers en même temps ! Pour cet article, nous allons aborder les trois métiers qu’incarnent cette sphère : directeur marketing, responsable des études marketing et chef de produit. Je tiens également à te prévenir qu’il y a de grandes chances pour que l’article ne soit pas très long, du fait qu’il n’y a que trois métiers à présenter, mais aussi parce qu’il est possible que ce soit très répétitif du fait que les études et les missions sont semblables. Si tu te le demandes, c’est en effet déjà le cas avec les métiers artistiques.

⊕   Lire aussi MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE ARTISTIQUE

Parlons désormais des trois métiers concernés par cet article. Pour commencer cet article, je vais commencer par une petite explication de ce que c’est que le « marketing ». Pendant longtemps, j’ai eu une image très négative de ce terme à cause de tout ce que l’on entendait et surtout parce que je n’avais pas une bonne définition – elle ne correspondait pas du tout.

Alors, le marketing, qu’est-ce réellement ? Dans sa plus grande simplicité, c’est un « ensemble des techniques et des méthodes de stratégie commerciale ». Pour aller dans les détails, et chercher un peu la profondeur de la définition, il s’agit surtout d’un moyen pour étudier et d’une certaine manière « d’influencer » les besoins et les comportements des consommateurs. Ca sert principalement à vendre un produit aux bons clients.

Bon ok, la définition paraît toujours négative… Il ne doit pas en exister beaucoup des gens qui apprécient les commerciaux, ahah.

Enfin bref… revenons en au sujet principal : la sphère marketing. Comme tu l’auras compris, cette sphère sert à faire des études de marché, qualitatives, quantitatives et à étudier le comportement des consommateurs avec pour objectif de vendre le produit au mieux.

Et parmi cette sphère, on retrouve tout en haut de la pyramide le directeur marketing.

DIRECTEUR.ICE MARKETING

Directeur marketing ou plus communément appelé le diecteur marketing et support commercial travaille pour un même objectif : il doit mettre en place l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie marketing de l’entreprise et non pas pour un produit. Il travaille principalement pour l’entreprise, donc il n’agit pas directement sur les livres fabriqués et conçus.

En bref, il :

⊞   Définit la stratégie pour l’ensemble des produits de l’entreprise
⊞   Supervise le lancement des nouveaux produits
⊞   Participe à la détermination des objectifs commerciaux
⊞   Supervise une équipe
⊞   Conçoit les politiques des produits
⊞   Établit et gère le budget
⊞   Et réalise une veille créative et technologique

Comme tu peux t’en rendre compte, c’est très différent des missions que l’on a vu jusqu’à maintenant. Il s’agit là d’un travail qui se fait sur le long terme principalement, notamment pour la mise en place de la stratégie. Il peut aussi (et c’est même très courant) qu’il supervise une équipe qu’il a lui même recruter, et qu’il organise et motive ensuite.

A propos de la politique des produits : autrement dit, on parle là des prix, de la communication utilisée (avec la publicité et la promotion) et choisit les agences qui seront chargées de la mise en œuvre de celles-ci.

Bien qu’il soit lui-même directeur, il travaille sous l’autorité du directeur général et encadre principalement les postes du service qui est responsable des études marketing mais pas seulement, il gère également :

⊞   Les chefs de groupe de produits
⊞   Les chefs de produits
⊞   Les chargés d’études

Et le point important aussi est qu’il travaille directement avec les services : communication, commercial, éditorial et distribution.

Bien évidemment, il travaille en équipe, que ce soit pour la coordination ou l’encadrement. Il peut être interne à la maison d’édition ou peut très bien travailler dans une entreprise externe, et donc, pour plusieurs éditeurs. Ce n’est pas surprenant de trouver aujourd’hui des spécialiste en marketing qui soient freelance.

TRAVAILLER DANS LE MARKETING

Parce que oui, je le répète, mais on ne devient pas directeur dès que l’on débute sa carrière ! C’est une fonction que l’on obtient après des années d’expérience, donc attend toi à faire des boulots à plus petits statuts avant.

Cependant, que tu sois directeur ou non, les compétences requises restent les mêmes et celles-ci sont extrêmement longues ! Elles concernent quatre rubriques différentes : compétences techniques, compétences de gestion, compétences en management et compétences relationnelles.

Pour les compétences techniques

⊞   Maîtriser les outils du marketing stratégique (c’est à dire les techniques d’études qualitatives et quantitatives ainsi que la chaîne éditoriale)
⊞   Appliquer les techniques de webmarketing et de e-commerce
⊞   Définir les objectifs et le plan d’étude pour l’année
⊞   Valider la stratégie de marketing opérationnel
⊞   Établir et veiller à la bonne mise en œuvre de cette stratégie et des plans marketings
⊞  Définir le mix produit (c’est-à-dire le prix, le produit, la distribution, la communication, la promotion, etc)
⊞   Proposer le développement de nouveaux produits
⊞   Connaître les marchés et les clients
⊞   Manipuler les données commerciales
⊞   Comprendre et respecter le cadre juridique de la gestion des données
⊞  Participer à la détermination des tirages et aux arrêts de commercialisation
⊞  Suivre et analyser le chiffre d’affaires et les taux de retours
⊞   Participer auprès de la direction éditoriale à la politique éditoriale de la ME

Pour les compétences de gestion, il s’agit d’être capable d’élaborer le budget de son domaine d’activité et de le suivre ensuite. Pour le management, il faut savoir définir l’organisation de son équipe, participer et/ou valider les recrutements, puis veiller au développement de leurs compétences.

Compétences relationnelles

⊞   Proposer de quoi améliorer l’efficacité des plans
⊞   Assurer la liaison des services marketing
⊞   Créer et entretenir des relations de confiance et de partenariat avec les clients
⊞   Compiler et présenter l’information lors de réunions

Oui, je le sais : c’est beaucoup à savoir ! Et bien évidemment, même si tu sais tout ça, ça ne suffit pas. Il te faut une certifications à travers des formations professionnelles de niveau I telles que :

⊞   Écoles de commerce
⊞   Master édition
⊞   Master en économie/gestion

Mais comme je l’ai dis plus haut, c’est l’expérience avant tout qui te permettra d’être directeur.

RESPONSABLE DES ÉTUDES MARKETING

Sans aucune surprise, le métier de responsable n’est pas plus différent de celui du directeur : ils font la même chose mais à des niveaux différents.

Il y a quelques notions qui diffèrent, bien évidemment, notamment dans ses missions : c’est lui qui centralise les besoins en étude des services sur le plan marketing et commercial et qui analyse les données.

Quant aux compétences, il gère également le panel qui regroupe la relation avec les partenariats et les achats d’informations pour donner des indicateurs précis.

CHEF.FE DE PRODUIT

Là encore, c’est la même chose… Il y a peu d’éléments de variabilités avec les deux postes précédents, quand on travaille dans une même sphères, les missions et les compétences sont très souvent les même. Il s’agit surtout d’établir une hiérarchie dans le travail afin de ne pas se retrouver noyer par toutes les tâches. C’est comme ça dans toutes les entreprises.

Bien évidemment, je te laisserais le lien du site du SNE, sur lesquels je trouve la grande majorité de mes informations à propos des métiers que je te présente. Aussi, n’hésite pas, avant de terminer cet article, à lire les liens inclus pour chaque métier : ce sont des témoignages trouvés sur internet qui pourront sûrement t’apporter un peu de lumière sur tes questionnements et qui servent, pour la plupart, à montrer le métier véritablement.

Sur ce, je te souhaite une agréable fin de lecture et t’attend en commentaires pour que tu me racontes ton expérience ou tes envies sur l’avenir !

 

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

EN SAVOIR PLUS >>

Abonne toi pour plus d'articles ! Reçois régulièrement la newsletter de flyhigh, c'est-à-dire: des extraits de textes, des exclusivités, etc !

PROJET D’ÉCRITURE : MEMORIES OF WOMEN
2022 — / EN COURS DE 🛠️

PROJET D’ÉCRITURE : THE LIFELESS
2022 — FIN PRÉVUE INCONNUEEN COURS DE 🛠️

nanowrimo planner
imprimable & digital / EN COURS DE 🛠️

PENSER, CONCEVOIR & CRÉER UN BLOG
LITTÉRATURE — EN COURS DE 🛠️

le monde de l’édition
guide géantEN COURS DE 🛠️

C’est ta première visite et tu te sens légèrement perdu ? Pas de soucis, car je t’ai confectionné une carte digne de ce nom pour t’aider à te repérer. Alors suis-moi, clique sur le logo ci-dessous !

La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Tag #06 : Tu préfères…

Tag #06 : Tu préfères…

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

TU PRÉFÈRES… TAG

PAR SARAH  ༄  16 MARS 2022

Salut à toi ! Comment tu vas ? Encore un nouveau tag ?? Hé oui, désolé… Mais pas n’importe lequel. Le tag “tu préfères… en littérature” est sûrement le plus utilisé sur les blogs littéraires. J’étais très personnellement curieuse de le faire, pour en apprendre moi-même un peu plus sur ce que je préfères.

Le but du tag est très simple : il y a deux propositions à chaque fois et il n’en faut cocher qu’une seule ! À ton stylo, joue avec moi dans les commentaires.

Lire des trilogies/sagas ou des « one-shots » ?

Des trilogies ou des sagas, sans hésitation ! Les one-shot laissent un goût de manque, je déteste ça. Les séries permettent vraiment de suivre l’histoire en profondeur et d’en découvrir un peu plus sur des personnages secondaires. Alors que les one-shots, en général, on ne s’en rappelle pas longtemps après la lecture.

Lire des auteurs féminins ou des auteurs masculins ?

Je n’ai pas de vraie préférence, mais je lis plus souvent des auteurs féminins. Je crois même n’avoir aucun roman d’un auteur masculin… J’imagine que c’est l’habitude, ahah.

Acheter tes livres en librairie ou sur Internet ?

En librairie ! Je n’ai pas assez confiance en Internet et à chaque fois que j’ai acheté en ligne, j’ai été déçue…

Que les livres deviennent des films ou des séries ?

Question difficile… Je dirais que ça dépend de l’œuvre à la base. Si les livres sont une saga initialement, il vaut mieux une série, pour vraiment ne rien laisser passer. Mais pour un one-shot ou une trilogie, des films suffisent largement.

Ça se voit que je n’ai pas répondu à la question ou pas ? xD

Lire 5 pages par jour ou 5 livres par semaine ?

Dans tous les cas, je serais irrégulière… Mais je dirais que 5 pages par jour devrait être une bonne chose (mon père lit une dizaines de pages tous les soirs de souvenir et ça date depuis des années !). Je devrais faire ça parce que clairement, je ne lis pas assez ces dernières années.

Devenir chroniqueur ou écrivain ?

Écrivain ! Je ne suis pas spécialement bonne en tant que chroniqueuse. Si c’était blogueuse ou écrivain, ça aurait été difficile. Parce que j’adore écrire des articles mais écrire est aussi un deuxième souffle.

Ne lire que tes 20 livres préférés tout le temps ou ne lire que des nouveaux livres ?

Ah, le choix n’est pas si difficile contrairement à ce que je pensais : lire de nouveaux livres tout le temps. En général, mes préférés, je m’en souviens assez bien, alors que si j’en lis des nouveaux tout le temps, je ne suis jamais lassée.

Être bibliothécaire ou libraire ?

Hum… Choix difficile… J’aime bien l’accalmie de la bibliothèque, mais j’aime bien aussi échanger avec les clients… Joker ?

Ne lire que ton genre préféré ou lire tous les genres sauf ton préféré ?

Ne lire que mon genre préféré, bien sûr… Pourquoi me faire tant de mal ?

Livres papier ou ebooks ?

Grosse préférence pour les livres papiers : Il y a évidemment beaucoup plus de satisfaction à voir sa bibliothèque s’agrandir !

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

EN SAVOIR PLUS >>

Abonne toi pour plus d'articles ! Reçois régulièrement la newsletter de flyhigh, c'est-à-dire: des extraits de textes, des exclusivités, etc !

PROJET D’ÉCRITURE : MEMORIES OF WOMEN
2022 — / EN COURS DE 🛠️

PROJET D’ÉCRITURE : THE LIFELESS
2022 — FIN PRÉVUE INCONNUEEN COURS DE 🛠️

nanowrimo planner
imprimable & digital / EN COURS DE 🛠️

PENSER, CONCEVOIR & CRÉER UN BLOG
LITTÉRATURE — EN COURS DE 🛠️

le monde de l’édition
guide géantEN COURS DE 🛠️

C’est ta première visite et tu te sens légèrement perdu ? Pas de soucis, car je t’ai confectionné une carte digne de ce nom pour t’aider à te repérer. Alors suis-moi, clique sur le logo ci-dessous !

La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Les éditions Reines de coeur

Les éditions Reines de coeur

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

ÉDITIONS REINES DE COEUR

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

LES ÉDITIONS REINES DE CŒUR

Voici ce qui me rend particulièrement heureuse : ce sont, bien évidemment, les maisons d’éditions LGBT. Je trouve qu’il en existe pas assez, et pour celles qui sont déjà bien développées, on ne tombe pas toujours sur des perles. C’est pour cela qu’aujourd’hui, je te présente la maison d’édition suivante : Reines de Cœur. Et j’en profite pour te rappeler les ME que je t’ai présenté jusqu’à maintenant :

⊕  Accéder à la LISTE DES MAISONS D’ÉDITIONS

Je vais d’ailleurs être très honnête : je ne connaissais pas du tout cette ME avant il y a quelques mois. C’est Victoria Arroyo (l’une de mes autrices préférées, les vrais savent ahah), qui m’en a parlé. Ni une ni deux, j’ai tapé le nom sur google et voilà un site à la fois romantique et épuré qui m’a tout de suite attiré. Très franchement, des ME lgbt, j’en connais un petit paquet, mais depuis mon expérience mitigée avec Homoromance éditions, je suis restée perplexe. Mais là, sans mentir, elle m’a tout de suite renvoyée une bonne image, cette ME.

Mais ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir chasser. Gardons les pieds sur terre : quelle est cette ME dont je n’avais jamais entendu parler ? Et que vaut-elle réellement ? Je te dis tout ça dans cet article !

REINES DE CŒUR, REINES ENTRE ELLES

Reines de cœur, c’est une maison d’édition qui est surtout centré sur la littérature lesbienne (et seulement lesbienne, pas gay). Il faut savoir que, d’un point de vue purement personnel, après avoir lu et découvert le site, j’ai vraiment eu cette impression de renouveau et en même temps de « déjà vu ». Quelque chose de nostalgique, qui nous donne sans cesse envie de revenir.

Reines de Cœur, ce n’est pas une éditrice et une équipe. C’est trois co-fondatrices : Isabelle B.Price, Edwine Morin et Gaelle Carrion. Ce que j’apprécie énormément, pour le coup, c’est le fait qu’elles se considèrent toutes comme des « co-fondatrices ». Il n’y en a pas une qui a décidée d’être « éditrice » et les autres justes des « co-éditrices, ou associée », comme ça peut être le cas à Inceptio Editions par exemple. Ici, elles proclament qu’elles sont les trois fondatrices et je trouve ça vraiment importants !

Amies et collègues, ces trois jeunes femmes se retrouvent sur le site web univers-L qui regroupe des articles sur la culture lesbienne. Après avoir passé des années sur le sujet, il leur est naturellement venu l’envie de traiter le sujet lesbien autrement. Et ce « autrement », c’est la naissance de la maison d’édition « Reines de Cœur ».

POURQUOI PRÉCISÉMENT UNE MAISON D’ÉDITION ?

C’est aussi ce que je me suis demander. Parce que des maisons d’éditions LGBT, il en existe de plus en plus de nos jours, pourquoi en faire une de plus ? Tout simplement parce qu’elles rêvaient de lire des récits avec « des vampires lesbiennes et des sorcières homosexuelles ». Et je suis d’accord avec elle… pourquoi ne trouve-t-on pas ça plus souvent ? C’est avec ce désir commun et au détour d’une discussion qu’elles se sont lancées.

Ce projet se voit abordé pour la toute première fois en juillet 2014. C’est ensuite seulement moins d’un an après qu’elles se lancent totalement dans leur projet.

Aujourd’hui, Reines de Cœur a huit ans. Ce n’est pas incroyable ça ? (Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu la rater…)

LA RARETÉ DES ME LESBIENNES

C’est un vrai problème, malheureusement. Il y a encore énormément de gens qui ne connaissent ni ne découvrent la littérature lesbienne parce qu’elle n’est pas diffusée – surtout pas dans les librairies, ni dans les grandes surfaces. Alors même que la littérature gay (entre hommes) est déjà en pleine expansion. Pourquoi ? Reines de Cœur pense la même chose : selon elles, il manque quelque chose.

Et ce quelque chose, c’est tout simplement que les vraies ME spécialisées se font très rares. Il en existe déjà, bien évidemment, comme :

⊞  Homoromance éditions
⊞  Dans l’Engrenage
⊞  KTM éditions

Ces trois maisons d’éditions ne sont que quelques unes parmi tant d’autres, il en existe beaucoup d’autre. Pourtant, toutes sont différentes, et Reines de Cœur a pour ambition de changer les codes : parce qu’on ne veut plus d’histoire qui parle de coming out, ni des récits timides que l’on n’ose pas exploiter entièrement.

L’amour homosexuel n’est pas une infamie. Au vingt-et-unième siècle, il est normal pour deux femmes deux s’aimer profondément fort et de l’assumer.

J’en profite pour ouvrir une parenthèse et ainsi répondre à ceux qui me disent souvent « tu devrais montrer comment elles ont fait pour s’assumer entre elles » et à ceux qui me reproche d’avoir « beaucoup trop de couples lesbiens dans un roman » car ça n’existe pas dans la vraie vie.

Hé bien, voici ma réponse : je n’ai aucune raison de justifier que mes deux protagonistes s’aiment entre elles si elles se savaient lesbiennes depuis longtemps et qu’elles n’ont pas honte de l’être. Je n’ai aucune raison non plus d’aborder la question du coming-out en y ajoutant du pathos parce que ce n’est plus l’époque pour : les choses ont évolué, ce n’est plus pareil aujourd’hui. Et pour mon livre, c’est tout a fait normal d’avoir plusieurs couples lesbiens. Parce que dans ce cas, je pourrais très bien répondre qu’il y a beaucoup trop de couples hétérosexuels dans un roman. Ça n’a aucun intérêt.

Il faut savoir ouvrir son esprit a de nouvelles choses.

NUMÉRIQUE ET MAINTENANT, BROCHÉ

En bref, je referme désormais la parenthèse pour revenir a Reines de Cœur. Car aujourd’hui, elles offrent la possibilité de l’ebook et du broché (et même des nouvelles gratuites ! Ce n’est pas incroyable, ça?). Étant donné que l’ebook était pas mal absent de la sphère littéraire lesbienne, c’est très encourageant pour la suite. Et chez elles, il n’y a pas besoin d’attendre que l’ebook soit sorti pour avoir aussi le broché car ils sortent tout les deux en même temps.

QUI SONT LES TROIS CO-FONDATRICES ?

Parlons peu, parlons bien ! J’avais hâte de vous présenter les trois femmes derrière ce beau projet. Je suis parvenue à envoyer quelques questions à Isabelle, et elle m’a répondu ! (je suis hyper contente parce qu’à part InceptiO Éditions, et Plumes du Web qui m’a confirmé une réponse, je n’ai pas eu beaucoup de réponses. )Isabelle.

Isabelle B. Price,
co-fondatrice et gestion éditoriale

Autodidacte, créatrice en 2005 du site Univers-L, elle prend des cours en correspondance et devient Webmaster, réalisant ainsi des sites webs professionnels.

« L’expérience d’Isabelle en tant que lectrice et membre de la communauté LGBT est d’une aide précieuse pour enrichir cette culture LGBTQ. Son désir de créer Reines de Cœur pour soutenir la littérature lesbienne en est un exemple flagrant. Tout comme son souhait d’envisager le numérique comme un support à part entière et non comme inférieur au papier.
Elle-même auteure, Isabelle s’est orientée dans le fantastique lesbien qui est un genre très peu développé dans la littérature francophone. »

Elle a pris de son temps pour répondre à mes questions :

Que fais-tu au sein de la structure de Reines de Coeur ? Quel est ton rôle ?
Bonjour Sarah, merci pour ta proposition d’interview qui nous a beaucoup touchées. Du coup, je vais essayer de répondre au mieux à tes questions. Je m’appelle Isabelle B. Price, j’ai 38 ans et je suis la co-fondatrice de la maison d’édition Reines de Cœur. Concrètement, mon rôle, c’est un peu de tout, parce que quand tu crées une petite entreprise, il faut faire un peu de tout, soyons honnête.

Une grosse partie de mon travail, c’est du travail éditorial. J’ai une grande expérience de la littérature, je lis des livres lesbiens depuis très longtemps, j’ai vu le marché et les œuvres évoluer et je m’intéresse énormément à l’émergence de nouvelles voix. Je partage cette partie éditoriale avec Edwine, l’une des autres co-fondatrices de la maison d’édition.

Ensuite, il y a tous les autres aspects qui sont plus méconnu. Avec ma seconde associée, Gaëlle, nous nous occupons énormément du site web de Reines de Coeur, par exemple. Réaliser les mises à jour, maintenir la sécurité, créer les produits, écrire et proposer des articles toutes les semaines, etc… L’objectif est de faire vivre cette plateforme, lien direct avec les lectrices et lecteurs.

Je travaille également sur tout l’aspect graphique et créatif, en étroite relation avec Gaëlle notamment lors de la création des couvertures. Reines de Cœur possède une charte graphique très reconnaissable créée par une graphiste de talent du nom de Christelle Mozzati. L’objectif est de garder ce lien et d’inscrire les nouvelles histoires et couvertures dans cette palette.

Il y a aussi l’aspect logistique à gérer avec la création des maquettes des livres papiers. La relation avec l’imprimeur, la livraison, etc… Je gère la création de l’intérieur des livres papier pendant que Gaëlle s’occupe de la couverture. Et puis une fois que nous avons reçu les livres, il faut les mettre sous pli, les envoyer, se rendre tous les jours à la Poste.

Enfin, la partie que j’apprécie le moins, le côté administratif et comptable. Dedans, il y a un peu tout et rien. Envoyer les contrats aux autrices, tracer les dépenses et mettre les factures correspondantes en face, facturer les librairies où sont vendus nos ouvrages, etc… Des indispensables, qui ne sont pas visibles et pas forcément au cœur du métier. Mais qui sont une réalité pour tous les chefs d’entreprise.

Si tu as participé à la création de la ME : raconte nous l’aventure, avez-vous rencontré des obstacles, vous êtes vous amusées ?
L’aventure Reines de Cœur, c’est à la base une histoire d’amitié. Si nous n’avions pas été trois amies, Edwine, Gaëlle et moi, jamais Reines de Cœur ne serait née. Il y a une véritable complémentarité entre nous et l’envie de faire plus et d’aller plus loin, tout le temps.

Concrètement, nous nous sommes rencontrées grâce à Univers-L, un site que j’ai créé et animé bénévolement pendant plus de 10 ans. Gaëlle et Edwine ont rejoint l’équipe et ont travaillé à mes côtés durant plusieurs années. A force de réfléchir à la représentation lesbienne et bisexuelle dans les médias, nous avons voulu aller plus loin. Nous avons voulu participer à cette visibilité. Nous avons voulu être partie prenante de son évolution. D’où l’envie de créer Reines de Cœur.

Des anecdotes, nous en avons beaucoup. Notamment à cause du décalage horaire. Edwine vit au Canada, nous en France. Chaque semaine nous avons des réunions Skype de travail. Et chaque semaine, si on est à l’apéro, Edwine se lève ou inversement. C’est mug de café contre verre de bière et ça peut donner des discussions assez marrantes.

Et si ça vous intéresse, nous avons expliqué comment nous avons trouvé le nom et ça n’était pas facile ! Vous pouvez lire tout ça sur cet article de blog.

On a aussi de jolies histoires avec la Poste. Le jour où la Poste a livré un colis vide et qu’une lectrice m’a téléphonée pour me le signaler, je ne pensais pas qu’une belle amitié naîtrait. Mais Nine, du haut de ses 70 ans est fantastique et adore les romans lesbiens. On s’est tout de suite entendues et on a échangé pendant de longues minutes sur le sujet.

  1. Avez-vous des attentes particulières pour l’année 2022 ? Ou des événements importants qui marqueront l’histoire de votre maison d’édition ?

Pour 2022, nous voulons juste continuer à faire notre travail et à découvrir et faire découvrir de nouvelles autrices. Nous avons conscience des difficultés mondiales actuelles et nous ne pouvons pas les ignorer.

Par ailleurs, avec l’inflation, la flambée des prix de l’énergie et des matières premières comme le bois et donc le papier, publier des romans est devenu plus coûteux et compliqué. Nous espérons donc pour 2022 que tout le monde soit en sécurité, bonne santé et puisse poursuivre sa vie et son travail sereinement.

  1. Que pensez-vous du fait que, malheureusement, la littérature lesbienne n’est que très peu visible (dans les librairies ou dans les grandes surfaces, par exemple) ?

Je pense que c’est triste, c’est sûr. Si Reines de Cœur a autant d’importance pour moi, c’est aussi parce que j’ai grandi au Puy-en-Velay, une petite ville très marquée religieusement où il n’y avait ni livre ni films lesbiens accessibles. Du coup, travailler à rendre cette littérature visible est comme un besoin viscéral pour moi.

Après, je pense aussi que le monde est en train de changer et qu’on a la chance d’assister à cette évolution. Quand j’étais plus jeune, les ebooks n’existaient pas. Aujourd’hui, vous trouvez des ebooks F/F très facilement, en un claquement de doigts. Vous pouvez lire sur votre téléphone dans les transports en commun, sur votre liseuse, sur votre tablette ou votre ordinateur. Peu importe. Mais je pense que le fait de ne pas « montrer » les couvertures des romans F/F sécurise certainement une part de notre lectorat. Ce n’est pas simple de lire des livres lesbiens et d’être vue et identifiée. Ça nécessite de se sentir en confiance, en sécurité, d’avoir réalisé son coming out. L’avènement du numérique aide au développement de la littérature lesbienne. En tout cas, j’en suis intimement convaincue. On a du retard en France, mais j’aime à croire qu’un jour, les livres audio se développeront plus, comme les livres enrichis, etc… Il y a encore de beaux progrès qui sont accessibles et qui pourront peut-être permettre de libérer les personnes qui achètent des romans lesbiens du regard d’autrui.

Parce que je me souviens parfaitement de la peur (de la terreur) ressentie lors de mon premier achat de DVD lesbien dans le seul magasin de la ville à l’époque. Et quelque part, je ne souhaite à personne de vivre ça. Donc si le numérique peut aider, à sa manière, à simplifier la diffusion et l’achat de romans F/F, je pense que c’est une très bonne chose. Mais ça n’empêche pas qu’on adore aller en librairie, qu’on rêverait d’avoir nos ouvrages distribués dans un très grand nombre de librairies et que c’est frustrant que ce ne soit pas le cas.

Edwine Morin,
co-fondatrice et gestion éditoriale

Edwine travaille dans l’édition depuis des années et a décidé de se lancer corps et âme dans l’édition numérique avec le projet Reines de Coeur. Relectrice, elle donne des conseils prodigieux aux auteures.

« Passionnée par ce métier et cette thématique LGBT, la création de la maison numérique Reines de Cœur s’est imposée pour elle comme une évidence. Éditrice et correctrice de l’équipe, elle est le premier lien avec les romancières. Elle est ainsi amenée à échanger régulièrement des nouvelles et des informations avec ces dernières, en langue française ou anglaise. »

Gaelle Carrion,
gestion de la communication et co-fondatrice

  Titulaire d’un master 2 en management et marketing, et en gestion éditoriale et communication internet, elle est responsable de la communication de la maison d’édition, des livres mais aussi des auteures (ça c’est important!). « Spécialisée dans la diffusion d’informations sur le web à travers les sites, blogs et réseaux sociaux, elle possède une vision large et complète de ce qui peut être réalisé en matière de numérique. Cependant sa formation originale en marketing direct lui permet également d’avoir un regard plus classique sur la vente des livres.

Geek dans l’âme, elle élabore et met en œuvre une politique globale de communication adaptée à chaque œuvre en relation et à chaque auteure. »

JE VEUX SOUMETTRE MON MANUSCRIT

Alleluyah ! Enfin une maison d’édition chez qui l’on peut déposer nos manuscrits ! Ce n’est pas magnifique, ça ? Et en plus, détail important : tout est expliqué dans les moindres détails. Impossible d’être perdu avec un tel explicatif, ce qui manque cruellement chez d’autres ME.

Chez Reines de Coeur, ça se fait par étapes :

⊞   Contenu des soumission
⊞   Format des tapuscrits numériques
⊞   Comment soumettre le tapuscrit
⊞   Après la soumission

Ce qui signifie que je n’ai pas grand-chose d’autre de plus a te dire puisque tout est déjà expliqué sur leur site. Je t’encourage vivement à aller le voir, même par curiosité, et te remercie de ton attention pour cet article qui, je l’espère, a été intéressant pour toi.

⊕  Voir aussi SOUMETTRE MON MANUSCRIT À REINES DE COEUR

⊕  Lire aussi LA FAQ DE REINES DE COEUR

Sur ce, je te donne rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle maison d’édition !

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

EN SAVOIR PLUS >>

Abonne toi pour plus d'articles ! Reçois régulièrement la newsletter de flyhigh, c'est-à-dire: des extraits de textes, des exclusivités, etc !

PROJET D’ÉCRITURE : MEMORIES OF WOMEN
2022 — / EN COURS DE 🛠️

PROJET D’ÉCRITURE : THE LIFELESS
2022 — FIN PRÉVUE INCONNUEEN COURS DE 🛠️

nanowrimo planner
imprimable & digital / EN COURS DE 🛠️

PENSER, CONCEVOIR & CRÉER UN BLOG
LITTÉRATURE — EN COURS DE 🛠️

le monde de l’édition
guide géantEN COURS DE 🛠️

C’est ta première visite et tu te sens légèrement perdu ? Pas de soucis, car je t’ai confectionné une carte digne de ce nom pour t’aider à te repérer. Alors suis-moi, clique sur le logo ci-dessous !

La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.