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JE CHERCHE...

24 AVRIL 2023 │ ÉCRIT PAR SARAH BRAECKEVELLDT

JOURNAL DE BORD

Le cheminement de flyhigh
entre avant et aujourd’hui

Mon plus vieux blog date de 2013. 🐰

Il y a bien longtemps que j’ai commencé à écrire des articles. Onze années de dur labeur. Aujourd’hui, flyhigh est un vrai blog, avec une identité propre, une charte graphique spécifique et inscrit dans un réseau reconnu.

Évidemment, il y a encore beaucoup de travail : Maintenant que la phase graphique et technique est passée — et elle fut de loin la plus longue. Il reste désormais à s’approprier les nouvelles tâches quotidiennes comme le soin du blog, les corrections de bugs et bien évidemment, tout ce que chaque lecteur ne voit pas : la recherche documentée, la conception du plan de chaque article, la rédaction et la correction de celui-ci, la relecture qui vient ensuite puis la mise en page, la mise en communication et informationnelle. Enfin bref, il y a encore beaucoup de choses à faire !

Métiers de l’édition : la sphère artistique (2)

Métiers de l’édition : la sphère artistique (2)

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE ARTISTIQUE

PAR SARAH  ༄  2 MARS 2022

Salut à toi ! J’espère que tu vas bien, parce que moi, oui ! Aujourd’hui, je reviens avec un article de la série que je préfère le plus sur mon blog : la présentation des métiers de l’édition. Tu ne t’en rappelles déjà plus ? Voici un petit mémo :

Dans la stratosphère de l’édition, il existe pas moins de 35 métiers imbriqués dans exactement 8 sphères. Les voici :

⊞   La sphère édito
⊞   La sphère artistique
⊞  La sphère marketing
⊞   La sphère commercial et vente
⊞   La sphère fabrication
⊞   La sphère communication et promotion
⊞   La sphère fonctions support
⊞   Et la sphère distribution

Aujourd’hui, on attaque la sphère artistique : les métiers qui m’enchantent le plus, personnellement. Tout ce qui est artistique, ça me connaît (même si je dessine très mal, ahah !). D’ailleurs, petite anecdote : mais dans la famille, on est très basée sur l’artistique initialement, parce que mon père est Maquettiste de métier, et il est vachement doué. Ma petite soeur et moi-même avons suivi ce chemin logiquement, et on adore ça également !

⊕   Lire aussi INTRODUCTION AUX MÉTIERS DE L’ÉDITION

⊕   Lire aussi LA SPHÈRE ÉDITORIALE

DIRECTEUR.ICE ARTISTIQUE

Commençons sans tarder par le tout premier métier : il s’agit du directeur artistique. Dans la “chaine alimentaire” de l’édition, et son nom l’indique très clairement, il est directeur donc il est tout en haut, même s’il existe toujours plus haut que soi. Sinon, on ne l’appelle pas toujours comme ça mais aussi “directeur studio artistique” ou “directeur de création”.

Tu l’auras compris, il dirige et il créer.

SES MISSIONS

Pas n’importe quoi ! En fait, le directeur graphique a autant de tâches à effectuer que l’éditeur en lui même. La seule différence, c’est que le “genre” de la tâche n’est pas la même. J’entend par-là que le directeur artistique sera vraiment dans une bulle artistique, alors que l’éditeur, ce sera surtout de l’administratif.

Le directeur artistique a cinq missions principales, il :

⊞   Définit la ligne graphique d’un ouvrage en lien avec la stratégie éditoriale
⊞   Recrute et manage l’équipe artistique
⊞   Supervise la conception et la réalisation du projet
⊞   Présent le projet au services : éditorial, marketing, et commercial
⊞   Définit le budget et le planning
⊞   Et réalise une veille stylistique et artistique

Tu trouves que ça fait beaucoup ? C’est justement là tout l’intérêt d’être directeur : c’est entre ses mains à lui que tout repose, que les décisions sont prises et validées, et à qui on doit tout nos beaux livres. Définir la ligne graphique d’un ouvrage, c’est bien, et ça peut être facile, mais il faut surtout qu’elle soit directement connectée à la stratégie éditoriale. Ce qui implique qu’il doit s’adapter perpétuellement à l’édition, et ne pas se laisser porter par son imagination. (Je pourrais jamais être directrice, c’est trop de responsabilités !).

Si tu te demandes ce que signifie “réaliser une veille stylistique et artistique”, je n’en ai pas la moindre idée non plus ! J’ai pensé, au début, qu’il s’agissait de suivre les tendances actuelles comme le fait l’éditeur, mais le verbe “réaliser” me rend perplexe. Alors je vais continuer mes recherches et je te dirais ça dans la newsletter prochaine !

Donc, tu l’auras compris, le directeur artistique est amené à diriger toute la complexité graphique et organisatrice du projet, ainsi que la gestion des droits à l’image, d’utilisation et doit aussi, et surtout gérer les graphistes freelance (parce que oui, dernièrement, on fait beaucoup appel à des freelances !).

JE VEUX DEVENIR DIRECTEUR ARTISTIQUE

Tout d’abord, il faut savoir que tu ne vas pas terminé tes études et aussitôt devenir directeur. Avant ça, tu dois faire tes preuves, c’est pour ça que le directeur artistique débute généralement en exerçant des métiers en lien avec la profession artistique, soit, mais sans autant de responsabilités qu’un directeur. C’est ensuite qu’il peut évoluer. Pour l’être, il te faut des qualités à la fois créatives, artistiques et de gestion. C’est un métier à plusieurs mains.

Mais si tu es vraiment motivé à devenir directeur, voici un bref historique des compétences à avoir :

⊞   Compétences techniques, qui doivent être artistiques et éditoriale
⊞   Compétences de gestion
⊞   Compétences en managements
⊞   Compétences relationnelles

Compétences techniques
On entend par compétences techniques deux technique subordonnées : artistique et éditoriale. Artistiquement, tu dois être capable de manipuler et maîtriser les logiciels PAO (comme Photoshop, Indesign, etc). Tu dois aussi garantir un résultat graphique et esthétique de tes projets tout en suivant une ligne éditoriale et, de ce fait, toujours garder un oeil sur les tendances actuelles. Quant à la compétence éditoriale, tu dois maîtriser la chaine éditoriale pour en comprendre les enjeux et les contraintes et respecter les consignes, qu’elles soient typographiques, orthographiques et iconographiques.

Compétences de gestion
Le directeur doit suivre, établir et analyser le budget, organiser le programme mais aussi négocier dans les cas voulus pour acheter des prestations externes au meilleur rapport qualité-prix en garantissant sur le long terme de bonnes relations (ce serait bête de perdre un bon client avec qui on est ami, quand même).

Compétences en management
Il doit transmettre aux équipes artistiques les informations importantes et les évolutions des projets et de la production, et assurer la direction de son équipe.

Compétences relationnelles
Il doit être capable d’argumenter tel un orateur pour promouvoir le projet graphique auprès des autres services.

⊕ Découvre le profil de SYLVAIN, DIRECTEUR ARTISTIQUE

CHEF.FE DE STUDIO

Aussi connu sous le nom de directeur artistique adjoint, ou chargé de mission studio, il est celui qui encadre le travaille technique et artistique des équipes graphiques. Il élabore également des conceptions d’ouvrages selon la charte et la notoriété de l’auteur, et veille à l’organisation et à l’archivage des projets.

Que fait-il derrière nos beaux livres ?

Son métier ressemble un peu à celui du directeur artistique, sauf qu’il a un peu moins de responsabilités que lui. Six missions principales accentuent ses journées :

⊞   Il coordonne la réalisation graphique d’un projet ou de supports commerciaux web et print
⊞   Il organise un planning et un budget pour chaque projet
⊞   Il assure les relations, les suivis avec l’édition, la fabrication, le marketing et le commercial
⊞   Il sélectionne, suit et contrôle les productions,
⊞   Il propose les créations aux services internes

Puis enfin,

⊞   Il garantit la qualité graphique et technique des projets et des supports.

Autant te dire que c’est autant de travail qu’un directeur, sauf qu’il n’est pas totalement dans le côté artistique en lui-même. Il est beaucoup plus basé sur l’administratif et l’organisation.

Le métier :

Pour devenir chef de studio, les compétences sont exactement les mêmes que pour un direction artistique à une différence près : dans les compétences de gestion, il doit aussi être capable de réaliser un reporting sur l’état d’avancement des ouvrages au directeur artistique et aux services internes : éditorial, fabrication, commercial et marketing

LES AUTRES MÉTIERS

Comme tu l’auras compris, qu’il soit directeur ou non, la part des responsabilités de chacun est plus ou moins équivalente. Je pense que cela est du à la charge de travail conséquente et qu’une seule personne ne pourrait pas, humainement parlant, se charger d’autant de responsabilités sans du soutien. Donc pour les métiers suivants : concepteur graphiste et maquettiste, les compétences et les missions sont exactement les mêmes, mais la différence, c’est qu’eux sont totalement plongés dans le côté “artistique”. Contrairement au directeur et au chef, ils utilisent très souvent les logiciels de PAO et son intégrer dans la création purement artistique.

⊕   Découvre le profil de JENNIFER, GRAPHISTE FREELANCE

⊕   Découvre le profil de GAETAN, MAQUETTISTE

Et c’est tout pour cet article. Si toi aussi tu es intéressé par ces métiers, n’hésite pas à faire des recherches ou à me poser des questions, je serais ravie d’y répondre ! Et surtout, n’hésite pas non plus à découvrir les profils intégrer à l’article, ça te permettre plus d’ouverture sur le métier.

Sur ce, je te dis à bientôt pour un prochain article !

 

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SARAH

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J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Tag #05 : Rainbow Book

Tag #05 : Rainbow Book

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

RAINBOW BOOK TAG

PAR SARAH  ༄  23 FÉV 2022

Bonjour tout le monde ! Comment allez-vous ? Aujourd’hui, je suis de retour avec notre tag numéro 5, youpi ! C’est sûrement l’un de mes préférés car il est coloré comme l’arc-en-ciel, et j’adore ce symbole. D’ailleurs, petite précision : normalement, effectivement, il faut taguer d’autres personnes quand on fait un tag, mais sur la blogosphère, c’est un peu compliqué d’avoir des réponses, donc je le ferai sur Instagram !

La règle du tag est très simple : il suffit de créer un arc-en-ciel avec 7 dos de livres ! Je ne suis pas sûre d’avoir toutes les couleurs mais on va tester !

❤️ La couleur rouge

Pour cette couleur, sans hésitation, ce sera le livre Les Insoumises de Nicole Avril.

C’est un livre que je n’ai pas encore terminé (oui, je sais, snif !) mais qui peut être intéressant si l’on aime un peu l’écriture française de l’époque. Les sujets sont pas mal mais j’avoue que la plume de l’auteure est assez difficile à suivre et manque un peu de profondeur, il reste très plat et simple. Après, c’est un très beau livre que j’ai acheté dans un petit marché pendant mes vacances d’été, et je pense le terminer un jour même si ce n’est pas maintenant.

🍊 La couleur orange

La Sélection de Kierra Kass, un vrai classique pour les adolescentes qui dévorent les romances ! Je suis moi-même tombé par hasard sur ce livre, fasciné par la couverture, et j’ai dévoré presque toutes les suites. C’est vraiment un livre qui se lit facilement, abordable, et dont on ne se lasse pas.

💛 La couleur jaune (ma préférée !)

Les Fiancés de l’Hiver de Christelle Dabos. Je n’ai pas terminé ce livre malgré l’effervescence qu’il y a eu autour. Initialement, je l’ai acheté parce que tout le monde ne disait que du bien et que, moi aussi, je voulais tester. Mais j’ai lu quelques chapitres, et je ne sais pas, mais je trouve le personnage principal un peu fade, sans parler de la méchanceté et de l’indifférence de son compagnon. J’imaginais un peu plus d’émotions, quelque chose de plus « passionné ». J’ai été un peu déçue même si je sais parfaitement que ce n’est que partie remise, il existe des périodes ou je suis moins touchée que d’autres. Qui sait, dans quelques mois, je vais peut-être adoré ?

🥬 La couleur verte

L’âme Chanceuse d’Océane Ghanem ! C’est évidemment deux perles que, malheureusement, je n’ai pas encore. Mais ça ne saurait tarder… J’ai lu le tome un presque entièrement et le début du tome 2 lorsque l’autrice le postait encore sur son Wattpad. J’avais déjà adoré les deux tomes précédents, mais celui-ci, c’est vraiment mon préféré…

🔹 La couleur bleue

Un livre que j’ai beaucoup aimé, et d’une autrice qui a eu l’immense gentillesse de répondre à mes questions dans le cadre de l’article sur Hugo Éditions ; Pas nés sous la même étoile d’Adèle Ninay.

⊕ Lire aussi Hugo & Cie Éditions

C’est un livre que j’ai beaucoup aimé par sa simplicité et par la véracité des événements, des relations, des émotions. Le réalisme instauré m’a beaucoup fait de bien, et c’est un livre que je chéris beaucoup.

Malheureusement, je n’ai aucun livre dont la tranche serait violette… J’en suis fort désolé ! Mais il ne me reste plus qu’à rapidement réglé ce petit problème, ahah.

C’est donc tout pour ce petit tag sans prétention. Mais ne t’inquiète pas, on se retrouve très vite ce mois-ci !

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Éditions Flammarion

Éditions Flammarion

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

ÉDITIONS FLAMMARION

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

Bonjour à toi ! Qui dit février, dit nouveau mois… dit nouvelle présentation d’une maison d’édition. Aujourd’hui, il s’agit des éditions Flammarion, une autre ME qui est très connue sur la toile littéraire. Peut-être que tu ne la connais pas, c’est possible, mais sache cependant que tu dois absolument t’y intéresser car elle fait partie de l’histoire du livre.

Avant de commencer, j’ai remarqué que, souvent, mes articles sur les ME ne sont pas très développés, que je me contente du « nécessaire ». Pour cette fois-ci, j’ai essayé d’aller un peu plus loin et d’adapter mes recherches et ma rédaction sous forme de « commentaire composé », bien que je sois très nulle à cet exercice, ahah ! Je ne sais pas trop ce que ça va donner au niveau du résultat, donc n’hésite pas à me dire ce que tu en as pensé dans les commentaires.

FLAMMARION

Tout d’abord, il faut savoir que Flammarion est française – hé oui ! On ne le dit pas assez, mais elle est d’origine de notre belle France. Elle est également une filiale du groupe de Madrigall depuis 2012. Parce que oui, Flammarion ce n’est pas juste “une” maison d’édition, mais plutôt une grosse entreprise avec des petites entreprises, comme c’est le cas pour un grand nombre d’autres entreprises.

Madrigall ? Mais si, souviens-toi : je l’ai déjà vaguement évoqué lors d’un précédent article, il s’agit d’un holding du groupe Gallimard.

Donc oui, Flammarion réunit plusieurs marques d’édition fondée en 1875 sous les arcades du théâtre de l’Odéon à Paris. Elle vend, à l’époque, surtout des ouvrages sur la littérature, les sciences humaines, les livres illustrés et les livres jeunesse.

Le troisième groupe éditorial français et trentième dans le monde entier.

LES PREMIERS PAS D’ERNEST

Ernest pour Ernest Flammarion, autrement dit le grand créateur de la maison d’édition du même nom. Comme pour chaque grand homme, il a une histoire : la sienne commence dans la région parisienne, à l’époque du second empire. Il débute comme représentant de commerce chez l’éditeur Didier.

Petit plus : Un représentant de commerce est une personne qui prospecte régulièrement sa clientèle. Elle se rend chez ses clients, des professionnels ou des particuliers, afin de leur vendre les services qu’elle propose avec son entreprise.

Il est aussi un visiteur invétéré. Il se rend très régulièrement la librairie de Charles Marpon sous les arcades du théâtre de l’Odéon qui va ensuite devenir son associé à la date du 24 juin 1875, pour développer les ventes de livres au rabais. Ils ont une stratégie complexe et ordonnée : Marpon apporte les fonds tandis que Flammarion apporte… son énergie. Je sais ! J’imagine qu’ils devaient sacrément bien s’entendre pour donner autant de confiance en un homme qui n’a que son énergie à donner pour les débuts. Heureusement pour lui que la conclusion finale a été plus que positive puisqu’un an plus tard, ils publient leur premier livre « La Corde au cou » du caricaturiste, le fameux et le célèbre André Gide. Suite à cela, Flammarion et Marpon créer des succursales à Paris, déploient leur activité en tant que libraire et éditeur, et conçoivent un catalogue par rachat de fonds et avec des publications inédites afin d’offrir de la diversité. « Ils reprennent une partie du catalogue Lacroix, éditeur progressiste des œuvres d’Émile Zola. ».

JEUNESSE D’UNE MAISON

Après avoir monté leur affaire, Marpon et Flammarion voit leur entreprise grandir et, de ce fait, leur catalogue grandir. On retrouve :

⊞  Des ouvrages classiques
⊞  Des recueils fantaisistes
⊞  Des romans populaires
⊞  Des documents d’actualité
⊞  Des livres d’utilité pratique

Leur catalogue se diversifié pour un large panel de choix. Ils font également entrer parmi eux des auteurs de renom, je pense notamment à Guy de Maupassant et Alphonse Daudet par exemple. Autre événement marquant : leur rachat de la maison de Georges Charpentier, qui était l’éditeur de l’école naturaliste. Suite à cela, Marpon et Flammarion s’engage sur un chemin plus sinueux : la création d’un scandale avec la publication du traité antisémite d’Edouard Drumont, La France Juive, et qui fait énormément de bruit à cette époque.

Le 25 juin 1890, Marpon décède malheureusement, laissant derrière lui Flammarion et des actifs estimés à environ trois millions de francs. Ce faisant, Ernest Flammarion est désormais seul, maître chez lui, mais il doit quand même convaincre les héritiers de Marpon de lui céder les droits de ce dernier. La génération de Marpon accepte, en contrepartie de la cession des droits de Flammarion dans la bibliothèque Charpentier. L’accord est convenu et signé, et les actes exécutés. Flammarion publie ensuite de nouveaux ouvrages, dotn certains deviennent célèbres, tels que Poil de Carotte de Jules Renard ou les romans d’aventures du capitaine Danrit. Enfin, Ernest s’associe avec son beau-frère Auguste Vaillant pour la gestion des librairies.

Et en parlant de frère… Celui d’Ernest Flammarion s’appelait Camille, et il était astronome. Hé oui ! Flammarion publie d’ailleurs les essais et les albums de Camille qui deviendront ensuite des succès à la fin du 19ème siècle.

✦ Flammarion était connu pour offrir des oeuvres parfois reliés de cartonnages magnifiques à plat historié.

UNE AFFAIRE FAMILIALE

Les éditions Flammarion est l’une des rares à grandir de génération en génération par les liens du sang. Dans le cas de Flammarion, c’est la même famille qui porté la ME de 1876 à 2000. La directoire familiale s’est fait naturellement après Ernest. Mais en 1913, Ernest et ses fils confient la direction littéraire de leur maison à Max et Alex Fischer, deux frères auteurs de romans fantaisistes, en charge de la « Select-Collection », à la valeur de 50 centimes et au succès indéniable.

Après la mort de celui-ci, c’est son fils Charles qui reprend le flambeau en 1918. Après lui, c’est Henri, en 1967 pour l’édition principalement et Claude, pour les librairies avec son oncle jusqu’en 1970. Après eux, ce sont les fils d’Henri qui reprennent la relève et qui s’organisent pour le maintien de la structure familiale de l’entreprise.

Puis, c’est finalement en 2000 que les frères Flammarion (d’on ne sait plus quelle génération ahah) décident de vendre leurs part à RCS, un groupe de communication italien. L’histoire familiale touche donc à sa fin, et c’est l’éditrice Teresa Cremisi qui prend la relève après avoir quitté Gallimard. C’est ensuite Antoine Gallimard qui obtient le groupe Flammarion, car RCS doit se désendetter.

Aujourd’hui, l’actuel directeur est Gilles Haeri depuis 2015.

SINON, LE SITE ?

Pas de précipitation… Voyons d’abord un court tuto du site en lui-même car, maintenant que l’on se connaît bien toi et moi, nous savons que j’adore juger l’aspect visuel, la practicité et l’ergonomie des sites (oui, c’est vraiment un truc qui m’irrite) alors que je suis plutôt mal placé avec mon petit blog juvénile, ahah !

Fort heureusement, Flammarion est un site très professionnel et, je l’avoue, fluide. Les couleurs sont sobres et l’organisation des pages est complète : on retrouve le menu principal en deux catégories : « Menu : Nouveautés, à paraître, actualités, agenda, listes thématiques, interviews, auteurs, catalogue » et unE catégorie spécialement pour les enseignements avec la possibilité de s’inscrire ou de s’identifier. Cette page permet d’avoir des avantages en rapport avec l’éducation. On peut y télécharger des outils pédagogiques, feuilleter les catalogues, recevoir des newsletter, etc : tout pour l’enseignant, quoi.

Puis il y a un second menu, beaucoup plus visible, qui sont en fait des liens directs aux genres vendus : littérature, essais et documents, sciences humaines, pratiques et loisirs, et arts. Ils ont également un agenda et des réseaux sociaux.

Tout est conçu pour les lecteurs ou plus.

ET SI JE VEUX SOUMETTRE UN MANUSCRIT ?

Si tu souhaite soumettre un manuscrit, prépare toi à être surpris : ils n’accepte les manuscrit que par voie postale ! Plutôt surprenant, non ? A l’ère du digital, Flammarion doit être l’une des rares ME a n’accepter que les manuscrits papiers, mais c’est plutôt original, non ?

Plus sérieusement, pour l’envoi, c’est à cette adresse :

Éditions Flammarion – Service des manuscrits
Département littérature
87, quai Panhard-et-Levassor
75647 Paris Cedex 13

Par contre, attention, cette adresse concerne :

⊞  Littérature
⊞  Romans
⊞  Documents
⊞  Enquêtes
⊞  Témoignages

N’hésite pas à parcourir le site dans lequel tu retrouveras toutes les informations que tu recherches.

Alors, tu vas tenter ta chance ?

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La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

REUSSIR SON CLIMAX

REUSSIR SON CLIMAX

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

RÉUSSIR SON CLIMAX

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

Salut à toi ! Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas abordé le sujet en rapport avec l’écriture elle-même, n’est-ce-pas ? Aujourd’hui, je viens ravir tes attentes avec cet article qui a pour objectif de t’aider à construire le meilleur climax possible – le climax parfait, qui sait ?

Parce que, malheureusement, nous savons tous et toutes à quel point il est difficile de concevoir une trame et de la suivre à la lettre. Comme on dit, rien n’est jamais figé dans le marbre et il arrive que l’on doive faire des changements.

MAIS D’ABORD…

… c’est quoi déjà, le climax ? Je vais te le rappeler ! C’est un mot qui nous vient directement du grec ancien κλῖμαξ. Et en rhétorique, c’est tout simplement une figure de style qui permet de repérer une suite « de gradations ascendantes ». Pour expliciter avec des mots plus clair : c’est le point culminant du récit. Ce terme est, selon Wikipédia, « quasi-synonyme d'[acmé]ou d'[apogée] », deux termes très forts.

La première chose à faire et à savoir avant de se demander si notre climax est suffisant – ou s’il le sera, c’est de vérifier que l’on a bien le squelette du récit. Tu ne peux pas te lancer comme ça si tes bases ne sont pas solides, tu dois structurer tes grandes parties et/ou tes chapitres, afin de te libérer une vision « périphérique » de ce que tu as écris jusque là (ou même de ce que tu comptes écrire). Personnellement, je le fais toujours sur des mindmaps, parce que c’est très grand en général et que le but, c’est de ne pas avoir des dizaines de pages à tourner quand on veut que ce soit clair et succinct. Pour ça, il faut donc d’abord structurer ton schéma narratif.

Tu t’en souviens ? J’en ai parlé dans un précédent article : la plupart des récits sont en trois actes avec le début, le milieu et la fin. Pour t’expliquer beaucoup plus grossièrement, on retrouve :

Dans la partie du début :

  La ou les présentations des personnages
  Les relations sont établies ou s’établissent
  La présentation de la situation (comment, où, quand, etc)
  Le début d’un conflit
  Les premières questions de l’histoire sont posées

Dans la partie du milieu :

La progression des événements avec ou sans l’effet papillon pour montrer l’évolution du conflit initial
  Chaque événement révèle la personnalité vraie du personnage

Dans la partie finale :

  Événement final qui résout ou pas le conflit
  Derniers questionnements : la vie revient-elle ? Nouveau départ ? etc.

C’est un explicatif assez subjectif de ce que peut être le plan d’un récit. C’est donc pour ça que je t’invite à lire mon article sur le sujet.

Lire aussi CONSTRUIRE SON SCHÉMA NARRATIF

CHOISIR LE BON TON

Le deuxième point est de choisir le bon ton, celui qui te démarquera des autres d’une part, et qui t’évitera les banalités d’une autre part. C’est un conseil un peu « subjectif » parce qu’il n’y a pas de miracle possible : c’est à toi de trouver ce qui conviendra le mieux.

Le seul conseil que je peux te donner, c’est d’éviter d’être dans les extrêmes. Il faut savoir faire la balance entre « raconter une histoire » et « expliquer quelque chose ». Toi, en tant qu’auteur, tu es aussi celui qui va raconter l’histoire. En fonction du point de vue de ton personnage, tu dois absolument te plonger intégralement dans le rôle que tu auras choisi, et tu dois également t’adapter au personnage que le lecteur suit.

Parce que le lecteur, lui, doit avoir l’impression d’être dans la tête du personnage et pas ailleurs.

Donc, il faut éviter :

  Le ton rédactionnel : on est dans un récit, pas une rédaction
Le ton extrême : ne soit pas dans le « trop » (trop humoristique, trop attristée, trop etc…).
  Le ton trop intime si tu es d’un point de vue externe ou omniscient
  Le ton pas assez intime alors que tu es à la première personne

Le tout est de trouver celui qui te convient le mieux.

TENIR LE LECTEUR EN HALEINE

Ça, c’est un point très important ! Et pas seulement parce qu’il va t’aider à retenir ton lecteur : il va aussi te permettre d’intégrer une tension dramatique au sein de ton récit. Tous les lecteurs sont friands de tension dramatique, n’est-ce-pas ? Moi, la première. Le problème, c’est que ce n’est pas si facile à faire, il y a pas mal de points à prendre en compte et il ne faut pas aller trop vite, ni trop lentement, sinon ça ne fonctionnera pas.

D’abord, il faut savoir que la tension dramatique, ce n’est pas quelque chose de précis. C’est un genre de flux qui n’a pas vraiment de forme, c’est une impression que le lecteur ressent pendant sa lecture. Souvent, cet effet survient quand on constate des changements importants au sein du récit.

Ça ne t’es jamais arrivé d’être en pleine lecture, d’être totalement plongé dans ton livre et d’un coup, t’exclamer :

« oh non, je sens que je ne vais pas aimer ce qui va arriver ! »

C’est une sensation. Tu le sens venir mais tu ne sais pas vraiment quels mots mettre dessus. Mais ça vient. Hé bien, c’est pareil. En tant qu’auteur, c’est à toi de parvenir à glisser là où il le faut des petits détails qui te permettront d’accentuer cette fameuse tension dramatique. Mais comment ? Je me suis moi-même posé la question un certain nombre de fois, et il y a beaucoup d’articles qui proposent des solutions. Elle est souvent la même, de toute façon : il faut jouer avec la structure de ton récit.

Pour schématiser, il te faut ton plan en trois actes dans lequel tu vas intégrer des éléments : un élément perturbateur, qui permettra à ta tension dramatique d’évoluer légèrement, puis les nœuds dramatiques secondaires, qui amplifieront la tension et, enfin, le climax.

Mais si tu souhaites plus d’informations là-dessus, je te conseille le site de lepigeondecoiffe.

Découvre aussi Tension dramatique : comment la créer

LA NOTION DE CONFLIT DANS UNE SCÈNE

Parce que oui, que serait un récit sans quelques conflits et éléments perturbateurs ? L’objectif n’est pas de bombarder ton texte d’informations à tout va, ni de noyer le lecteur dans un amas de détails dans lesquels il y a de grandes chances qu’il se perde. C’est quelque chose que je déteste, personnellement. Mais il en faut quand même, pour justifier tout ce que j’ai expliqué jusqu’à maintenant : tenir en haleine le lecteur, permettre de poser le bon ton et amplifier ou non la tension dramatique.

En général, on se limite à un nombre précis d’un conflit par scène, parce que c’est le minimum et qu’au-delà de ce chiffre, ça devient difficile de gérer les trames narratives secondaires qui s’entremêlent. Je ne dis pas que c’est impossible, juste que c’est quelque chose qu’on ne gère pas forcément.

Un cas assez typique : celui d’Océane Ghanem (et je ne dis pas ça parce que c’est mon autrice préférée). Elle parvient à gérer des trames narratives sur un même schéma narratif. Ça veut dire qu’elle peut très bien expliciter plusieurs problèmes dans une scène sans que l’un vienne empiéter sur un autre. Tu te demandes sûrement comment elle fait ? Ça passe d’abord par de la pratique régulière de l’écriture, ensuite, par de l’expérience personnelle. Tout le monde peut le faire, mais tout le monde ne peut pas « bien le faire »..

C’est surtout une question de pratique.

Mais revenons à notre histoire de conflit. C’est bien beau de savoir qu’il faut en mettre un, mais quels sont-ils véritablement ? En fait, c’est super simple. Il existe deux familles de conflit :

  Les conflits internes
  Les conflits externes

FAIRE DES LISTES

J’adore faire des listes, d’où ce conseil fort avisé. Fait des listes des événements, des scènes ou des chapitres, comme tu préfères : il faut que ce soit clair pour toi avant tout. Le but de lister est de te permettre de te faire un plan succinct. Plus c’est clair dans ton esprit, plus ce sera simple pour toi en cas de modifications ou de suppressions, ou même lors de ta rédaction.

Tu te demandes sûrement pourquoi faire un plan quand on en a déjà un, même approximativement ? Celui-ci te permettra de :

T’assurer toutes les pistes possibles
  Rejeter les fausses pistes
  D’éviter le syndrome de la page blanche
  De s’assurer de la cohérence des personnages

Le plan est en fait un atout majeur, parce que c’est de là que va naître l’histoire. Il faut donc qu’il soit bien détaillé, en trois actes. Ton plan doit être précis mais a minima, ce qui implique que tu intègres seulement les éléments essentiels avec les lieux de l’action, les noms des personnages, des résumés brefs des scènes et des actes.

En conclusion, c’est :

  – de liberté
  – de rouages pour une intrigue précise
  – de phases de rédaction qui soient fastidieuses

Le but étant surtout d’avoir une vision claire et précise.

Et c’est tout ?

Non, ce n’est pas tout. On ne peut jamais se contenter de quelques conseils, notamment quand ils ne s’appliquent pas à tout le monde. Mais tout expliquer prendrait énormément de temps, et est-ce que l’on en a toujours ? Pas vraiment ! Surtout quand il s’agit d’écrire un roman (enfin je dis ça, mais c’est le pire conseil qui soit de dire à un auteur de ne pas prendre son temps, ahah). Pour ne pas te laisser désarmé, voici les quelques derniers conseils que j’ai en poche pour t’aider à créer et à maintenir ton climax :

  Faire un brainstorming (pour trouver différentes situations initiales et éléments déclencheurs différents)
  Entrelacer les intrigues pour apporter plus de dynamisme
  Un plan n’est pas figé dans le marbre : tu peux le modifier à tout moment

Et c’est tout, mais déjà bien ! Sache que je travaille sur un projet pour te permettre à toi et aux auteurs intéressés de s’organiser efficacement, en passant par la préparation d’un roman. Ce n’est pas encore terminé mais j’espère le mettre à ta disposition dès qu’il sera terminé !

En attendant, suis les conseils que je t’ai proposé pour t’aider à développer au mieux ton climax. Et si jamais tu n’es pas sûr, n’hésite pas à me demander mon avis, ici, sur instagram ou par mail !

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SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

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— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Métiers de l’édition : la sphère édito (1)

Métiers de l’édition : la sphère édito (1)

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

MÉTIERS DE L’ÉDITION : SPHÈRE ÉDITORIALE

PAR SARAH  ༄  9 FÉV 2022

Bonjour à toi ! Me revoilà pour le deuxième épisode de la série “Les métiers de l’édition”. Dans un article précédent, j’ai présenté une courte introduction des métiers du secteur de l’édition, et je t’avais dis que je sortirais d’autres articles pour faire des zooms sur chaque métier.

Et bien, nous y voilà ! Au cas ou tu n’aurais pas lu le premier épisode (et je te conseille d’aller le lire s’il-te-plait !), je te propose un petit rappel des secteurs de l’édition. Ensuite, je te souhaite une bonne lecture de l’article.

LA SPHÈRE ÉDITORIALE

Quant à l’article d’aujourd’hui, je vais te présenter 7 métiers différents et qui regroupent le secteur édito :

⊞  Éditeur
⊞  Directeur éditorial
⊞  Directeur littéraire
⊞  Responsable d’édition
⊞  Assistant d’édition
⊞  Responsable service-correction
⊞  Lecteur-correcteur

L’ÉDITEUR.ICE

Le premier métier que je vais te présenter est, bien évidemment, celui de l’éditeur. Dans la pyramide des métiers de l’édition, c’est celui qui se trouve tout en haut, qui a (presque) le plein pouvoir et c’est aussi, en général, celui dont on se rappelle le plus.

Mais pourquoi ? J’imagine que c’est du à l’éducation principalement. Moi aussi, pendant longtemps, quand on me parlait de l’édition, le premier métier qui me venait à l’esprit c’était éditeur, puis correcteur et enfin auteur. Mais en réalité, ce n’est pas “juste” ces trois-là (et d’ailleurs, techniquement, l’auteur ne se situe pas dans la sphère édito mais bien avant).

En bref, le métier d’éditeur est connu et reconnu, et très demandé. Pour les petits curieux, on appelle pas un éditeur seulement un éditeur, mais aussi :

CE QU’IL FAIT VRAIMENT

Non, non, un éditeur, ce n’est pas un homme bourru et avec peu de cheveux qui se prélasse sur son canapé à lire tout les livres qu’il souhaite. Il est surtout le grand patron et le marionnettiste qui se charge de toute la procédure d’édition de A à Z et jusqu’aux plans secondaires. Il participe à la réalisation du programme éditorial qui, en quelques points, lui demande de :

⊞  Superviser la réalisation des ouvrages
⊞  Réaliser la finalisation des textes, en relation directe avec l’écrivain
⊞ Participer aux prises de décision concernant la réalisation physique des ouvrages et le choix des illustrations
⊞  Rédiger les argumentaires de ventes des ouvrages.

Tu l’as compris, l’éditeur a énormément de travail et il n’a franchement pas le temps de se tourner les pouces, c’est d’ailleurs pour ça que dans la majorité des maisons d’éditions, ils sont deux à être éditeurs, pour permettre une organisation plus fluide.

Cependant, l’éditeur, s’il est seul, doit se remonter les manches. C’est un métier ardu qui demande énormément de discipline. Il doit être capable de gérer et de surveiller la progression d’une réalisation éditoriale dans les moindres détails. Ce qui signifie qu’il doit avoir des connaissances particulières, en fonction du lieu et du contexte dans lesquels il se trouve. L’éditeur est amené, le plus souvent, a connaître les marchés, mais aussi les clients et surtout les circuits de distribution afin d’anticiper les évolutions et les attentes du marché. C’est sur ces connaissances-là que, généralement, l’éditeur fait ses choix de romans. Ce fait a un côté positif mais aussi négatif : si l’éditeur a un vrai coup de coeur sur un livre qui est en accord total avec le marché actuel (ou avec le marché qu’il recherche), alors ça fait deux pierres d’un coup. Mais si le bouquin, qu’il l’aime, mais que celui-ci n’est pas en accord avec le marché pour x ou y raison, il y a de grandes chances que l’auteur en question attende une réponse un long moment ou peut-être jamais. C’est malheureusement la loi de l’édition, même si ces dernières années, on remarque une grande différence (grâce aux auteurs qui émergent avec des genres nouveaux et méconnus à l’époque).

L’éditeur, comme je l’ai dis plus haut, est un vrai marionnettiste : il doit animer des assistants d’édition tout les jours et travail de près ou de loin avec des gens qu’ils revoient sans cesse : notamment les secrétaires d’édition, les directeurs littéraires ou les responsables d’édition/de correction. Et, bien évidemment, il s’assure aussi de l’entretien et de l’accompagnement sur le long terme de la gestion des fonds éditoriaux des oeuvres confiées.

En bref, l’éditeur a une to-do de la taille d’une montagne un matin, et le soir, il en a le double. C’est un métier qui ne cesse jamais, ou il y a rarement des “pauses”. Mais c’est aussi un métier qui apporte une grande satisfaction, qu’elle soit personnelle, psychologique et/ou professionnelle. Devoir gérer autant de choses et voir avec enthousiasme les résultats positifs de mois de travail ne peut être que valorisant.

C’est donc un véritable chef de projet qui est aussi le nerf entre les auteurs, les correcteurs, les maquettistes et les fabricants. Mais attend, en haut de la pyramide ?

Petite rectification : plus haut dans l’article, j’ai dit “c’est celui qui se trouve tout en haut, qui a (presque) le plein pouvoir”. Grossière erreur ! En réalité, l’éditeur n’est pas tout en haut de la pyramide, avant lui, il y a le responsable d’édition et le directeur éditorial.

Mais pourquoi t’ai-je dit ça alors ? Pour te montrer à quel point notre vision sur la sphère éditoriale est biaisée. L’éditeur est un membre important, mais les autres aussi. Il faut donc cesser de privilégier l’éditeur et de s’intéresser un peu plus aux autres.

UN MÉTIER FASCINANT

Peu importe ce que l’on dit sur le métier d’éditeur, il est tout simplement fascinant. Sa proximité avec les livres mais aussi les auteurs et bien évidemment les autres métiers, apportent une grande éducation d’esprit et une apprentissage permanente de la littérature.

Mais pour être éditeur, de quelles compétences a-t-on besoin ? Il y a trois grande catégories :

⊞  Les compétences techniques
⊞  Les compétences de gestion
⊞  Les compétences relationnelles

Donc, tu l’as compris, être éditeur, c’est un tout. A propos de la technique, c’est un certain nombre de compétences qu’il faut absolument avoir. L’éditeur en question doit maîtriser la chaine éditoriale pour en comprendre les enjeux et les contraintes, le tout en respectant les consignes — quelles soient grammaticales, orthographiques, syntaxiques et typographiques. Il doit évidemment avoir une bonne culture générale, comme dans la plupart des métiers littéraires j’ai envie de dire, doit aussi maîtriser parfaitement la langue française. Et bien qu’il en fait déjà énormément, c’est sans oublier que l’éditeur doit surtout et principalement apporter des projets d’ouvrages qu’il doit mettre en oeuvre, concevoir, produire et qui doit s’adapter aux attentes des lecteurs. Pour cela, il doit assurer une surveillance permanente sur l’actualité et la concurrence en suivant les tendances afin de toujours proposer des ouvrages attendus. Suite à cela, puisqu’il sera en lien étroit avec l’auteur, il doit être capable de faire des propositions de changements ou d’ajustements, mais sans empiéter sur le travail du client : parce que l’objectif, ce n’est pas de faire en sorte de tout modifier a tel point que le livre ne ressemble plus à rien !

Il devra ensuite superviser, coordonner et participer à la préparation de la maquette, puis enfin proposer un contenu rédactionnel pour l’emploi promotionnel et commercial (oui, oui, tu as bien lu, il fait TOUT).

Le métier d’éditeur est donc un métier « costaud » comme on dit dans le nord. Il ne s’agit pas seulement d’éditer le livre dans sa définition la plus globale mais bien de s’adapter, de concevoir, superviser, s’organiser, communiquer. C’est un tout commun, il est le nerf de cette entreprise éditoriale. Il faut également savoir que l’éditeur débute le plus souvent « son parcours professionnel comme assistant d’édition, qui reste le métier d’entrée dans la filière. Avec de l’expérience, au sein d’une maison d’édition, l’éditeur peut voir son champ d’activité évoluer et son périmètre de responsabilité s’élargir après quelques années. »

Tu l’as compris, tu ne deviendras pas éditeur dans l’immédiat, même si tu le souhaites (sauf si tu as de la chance ou une bonne expérience derrière toi !). Tu évolueras avec le temps mais tu passeras d’abord par la case “assistant d’édition”, puis responsable et enfin directeur.

⊕ Découvrir le profil de PAULINE, ÉDITRICE À NATHAN JEUNESSE

DIRECTEUR.ICE ÉDITORIAL

Parlons donc de ce métier inconnu aux yeux et aux oreilles de tous, que moi-même je ne connaissais pas, mais qui est presque le poste le plus haut dans la sphère édito. Aussi connu sous le nom de directeur de département ou de service (toi aussi tu trouves que ça ne veut rien dire ? On est d’accord ahah).

Alors, quel est ce directeur éditorial dont on ne parle jamais ? Ce métier méconnu dont on entend jamais quoique ce soit et qui, de toute évidence, fait partie de la ligne éditoriale et cela, plus que jamais ! Je vais te répondre : il s’agit en fait d’un directeur qui effectue un certain nombres de tâches… Lesquelles ? Celles de l’éditeur, bien évidemment, notamment pour les ouvrages complexes, il relit la 4ème de couverture et les argumentaires commerciaux et valide le projet.

Alors, oui… Il fait ce que l’éditeur fait déjà, sauf qu’en plus, c’est lui qui décide si un projet mérite d’être abouti ou non.

LES MISSIONS DU DIRECTEUR ÉDITORIAL

En fait, il ne fait pas « autant » que l’éditeur. Il conçoit surtout pour ensuite recommander à la direction une politique éditoriale dont il supervisera la réalisation. Pour ce faire, il :

⊞  Sélectionne les nouveaux projets (en fonction des marchés)
⊞  Sélectionne les auteurs
⊞  Établit, valide et fait un suivi du budget
⊞  Assume la responsabilité des résultats
⊞  Encadre, anime l’équipe éditoriale
⊞  Et gère les relations publiques

Donc, effectivement, ses missions se rapprochent fortement de ce que fait déjà l’éditeur. La différence, c’est qu’il est directeur, c’est donc lui qui prend les décisions importantes, qui choisit les voies à suivre, les pistes à développer et qui confirme ou non un projet à sa finalité.

UN MÉTIER DE CHAQUE INSTANT

Pour être directeur éditorial, c’est comme pour être éditeur : tu ne deviens pas directeur sans un minimum d’expérience. Il parvient à ce poste uniquement à l’aide d’une carrière professionnelle dans l’édition du livre.

Et pour être directeur éditorial, il te faut des :

⊞  Compétences techniques
⊞  Compétences de gestion
⊞  Compétences en management
⊞  Compétences relationnelles

C’est un travail qui dépend entièrement des périodes qui varient : elles peuvent être rythmées, comme elles peuvent ne pas l’être. Dans tous les cas, peu importe la situation dans laquelle il se trouve, qu’il débute ou pas, le directeur éditorial maîtrise la chaine éditoriale.

Il est aussi capable de :

⊞  Construire, proposer et valider la politique éditoriale
⊞  Valider les nouveaux projets en fonction du marché
⊞  Superviser la recherche d’auteurs et de valider sa sélection
⊞  Promouvoir le programme éditorial
⊞  Assurer une veille sur l’actualité concurrentielle et les tendances livresques
⊞  Et connaître les marchés, les clients et les circuits de distribution

DANS LA PYRAMIDE…

Il travaille sous l’autorité du directeur général et encadre les postes tels que directeur littéraire, responsable d’édition et assistant d’édition. Grosso modo, c’est lui qui, en interne, met en relation l’ensemble des services de marketing, communication, fabrication, distribution et support, et en externe, avec les auteurs, les fournisseurs et les librairies.

A la différence de l’éditeur qui est le nerf seulement de la sphère édito, le directeur éditorial est lui, au coeur de toutes les sphères confondues.

⊕ Découvrir le profil d’OLIVIER COGNE, DIRECTEUR ÉDITORIAL DE L’ALPE

J’ai terminé, pour le moment, de parler des métiers principaux de la sphère édito. Mais il en existe quatre autres : directeur littéraire, responsable d’édition, assistant d’édition et responsable service correction. Mais comme l’article est déjà long, j’ai décidé de le couper en deux parties. Tu retrouveras donc les présentations de ces métiers dans un prochain article.

J’espère que cet article t’a plu et que tu as découvert de nouveaux métiers que tu ne connaissais pas. N’hésite pas à commenter pour me dire ce que tu en penses et à partager ton expérience si tu fais l’un de ces métiers. N’hésite pas aussi à visiter les liens inclus dans l’article, ce sont des témoignages précieux de personnes qui effectuent les métiers discutés plus haut, cela peut être super intéressant pour toi !

En attendant, je te remercie de ton attention et à bientôt pour un prochain article.

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