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24 AVRIL 2023 │ ÉCRIT PAR SARAH BRAECKEVELLDT

JOURNAL DE BORD

Le cheminement de flyhigh
entre avant et aujourd’hui

Mon plus vieux blog date de 2013. 🐰

Il y a bien longtemps que j’ai commencé à écrire des articles. Onze années de dur labeur. Aujourd’hui, flyhigh est un vrai blog, avec une identité propre, une charte graphique spécifique et inscrit dans un réseau reconnu.

Évidemment, il y a encore beaucoup de travail : Maintenant que la phase graphique et technique est passée — et elle fut de loin la plus longue. Il reste désormais à s’approprier les nouvelles tâches quotidiennes comme le soin du blog, les corrections de bugs et bien évidemment, tout ce que chaque lecteur ne voit pas : la recherche documentée, la conception du plan de chaque article, la rédaction et la correction de celui-ci, la relecture qui vient ensuite puis la mise en page, la mise en communication et informationnelle. Enfin bref, il y a encore beaucoup de choses à faire !

Métiers de l’édition : la sphère marketing (3)

Métiers de l’édition : la sphère marketing (3)

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE MARKETING

PAR SARAH  ༄  23 MARS 2022

Salut toi ! Cela fait longtemps que l’on a pas parler des métiers de l’édition, non ? Hé bien, bonne nouvelle : l’article d’aujourd’hui est le troisième épisode de la série « Les métiers de l’édition ».

Besoin d’un petit mémo des anciens épisodes ? Je t’invite à les retrouver par ici :

⊕   Lire aussi INTRODUCTION : LES MÉTIERS DE L’ÉDITION

⊕   Lire aussi MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE ÉDITO

Aujourd’hui, nous allons aborder l’une des sphères : celle du marketing. C’est sûrement celle que je connais le moins, alors nous allons découvrir tout ces nouveaux métiers en même temps ! Pour cet article, nous allons aborder les trois métiers qu’incarnent cette sphère : directeur marketing, responsable des études marketing et chef de produit. Je tiens également à te prévenir qu’il y a de grandes chances pour que l’article ne soit pas très long, du fait qu’il n’y a que trois métiers à présenter, mais aussi parce qu’il est possible que ce soit très répétitif du fait que les études et les missions sont semblables. Si tu te le demandes, c’est en effet déjà le cas avec les métiers artistiques.

⊕   Lire aussi MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE ARTISTIQUE

Parlons désormais des trois métiers concernés par cet article. Pour commencer cet article, je vais commencer par une petite explication de ce que c’est que le « marketing ». Pendant longtemps, j’ai eu une image très négative de ce terme à cause de tout ce que l’on entendait et surtout parce que je n’avais pas une bonne définition – elle ne correspondait pas du tout.

Alors, le marketing, qu’est-ce réellement ? Dans sa plus grande simplicité, c’est un « ensemble des techniques et des méthodes de stratégie commerciale ». Pour aller dans les détails, et chercher un peu la profondeur de la définition, il s’agit surtout d’un moyen pour étudier et d’une certaine manière « d’influencer » les besoins et les comportements des consommateurs. Ca sert principalement à vendre un produit aux bons clients.

Bon ok, la définition paraît toujours négative… Il ne doit pas en exister beaucoup des gens qui apprécient les commerciaux, ahah.

Enfin bref… revenons en au sujet principal : la sphère marketing. Comme tu l’auras compris, cette sphère sert à faire des études de marché, qualitatives, quantitatives et à étudier le comportement des consommateurs avec pour objectif de vendre le produit au mieux.

Et parmi cette sphère, on retrouve tout en haut de la pyramide le directeur marketing.

DIRECTEUR.ICE MARKETING

Directeur marketing ou plus communément appelé le diecteur marketing et support commercial travaille pour un même objectif : il doit mettre en place l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie marketing de l’entreprise et non pas pour un produit. Il travaille principalement pour l’entreprise, donc il n’agit pas directement sur les livres fabriqués et conçus.

En bref, il :

⊞   Définit la stratégie pour l’ensemble des produits de l’entreprise
⊞   Supervise le lancement des nouveaux produits
⊞   Participe à la détermination des objectifs commerciaux
⊞   Supervise une équipe
⊞   Conçoit les politiques des produits
⊞   Établit et gère le budget
⊞   Et réalise une veille créative et technologique

Comme tu peux t’en rendre compte, c’est très différent des missions que l’on a vu jusqu’à maintenant. Il s’agit là d’un travail qui se fait sur le long terme principalement, notamment pour la mise en place de la stratégie. Il peut aussi (et c’est même très courant) qu’il supervise une équipe qu’il a lui même recruter, et qu’il organise et motive ensuite.

A propos de la politique des produits : autrement dit, on parle là des prix, de la communication utilisée (avec la publicité et la promotion) et choisit les agences qui seront chargées de la mise en œuvre de celles-ci.

Bien qu’il soit lui-même directeur, il travaille sous l’autorité du directeur général et encadre principalement les postes du service qui est responsable des études marketing mais pas seulement, il gère également :

⊞   Les chefs de groupe de produits
⊞   Les chefs de produits
⊞   Les chargés d’études

Et le point important aussi est qu’il travaille directement avec les services : communication, commercial, éditorial et distribution.

Bien évidemment, il travaille en équipe, que ce soit pour la coordination ou l’encadrement. Il peut être interne à la maison d’édition ou peut très bien travailler dans une entreprise externe, et donc, pour plusieurs éditeurs. Ce n’est pas surprenant de trouver aujourd’hui des spécialiste en marketing qui soient freelance.

TRAVAILLER DANS LE MARKETING

Parce que oui, je le répète, mais on ne devient pas directeur dès que l’on débute sa carrière ! C’est une fonction que l’on obtient après des années d’expérience, donc attend toi à faire des boulots à plus petits statuts avant.

Cependant, que tu sois directeur ou non, les compétences requises restent les mêmes et celles-ci sont extrêmement longues ! Elles concernent quatre rubriques différentes : compétences techniques, compétences de gestion, compétences en management et compétences relationnelles.

Pour les compétences techniques

⊞   Maîtriser les outils du marketing stratégique (c’est à dire les techniques d’études qualitatives et quantitatives ainsi que la chaîne éditoriale)
⊞   Appliquer les techniques de webmarketing et de e-commerce
⊞   Définir les objectifs et le plan d’étude pour l’année
⊞   Valider la stratégie de marketing opérationnel
⊞   Établir et veiller à la bonne mise en œuvre de cette stratégie et des plans marketings
⊞  Définir le mix produit (c’est-à-dire le prix, le produit, la distribution, la communication, la promotion, etc)
⊞   Proposer le développement de nouveaux produits
⊞   Connaître les marchés et les clients
⊞   Manipuler les données commerciales
⊞   Comprendre et respecter le cadre juridique de la gestion des données
⊞  Participer à la détermination des tirages et aux arrêts de commercialisation
⊞  Suivre et analyser le chiffre d’affaires et les taux de retours
⊞   Participer auprès de la direction éditoriale à la politique éditoriale de la ME

Pour les compétences de gestion, il s’agit d’être capable d’élaborer le budget de son domaine d’activité et de le suivre ensuite. Pour le management, il faut savoir définir l’organisation de son équipe, participer et/ou valider les recrutements, puis veiller au développement de leurs compétences.

Compétences relationnelles

⊞   Proposer de quoi améliorer l’efficacité des plans
⊞   Assurer la liaison des services marketing
⊞   Créer et entretenir des relations de confiance et de partenariat avec les clients
⊞   Compiler et présenter l’information lors de réunions

Oui, je le sais : c’est beaucoup à savoir ! Et bien évidemment, même si tu sais tout ça, ça ne suffit pas. Il te faut une certifications à travers des formations professionnelles de niveau I telles que :

⊞   Écoles de commerce
⊞   Master édition
⊞   Master en économie/gestion

Mais comme je l’ai dis plus haut, c’est l’expérience avant tout qui te permettra d’être directeur.

RESPONSABLE DES ÉTUDES MARKETING

Sans aucune surprise, le métier de responsable n’est pas plus différent de celui du directeur : ils font la même chose mais à des niveaux différents.

Il y a quelques notions qui diffèrent, bien évidemment, notamment dans ses missions : c’est lui qui centralise les besoins en étude des services sur le plan marketing et commercial et qui analyse les données.

Quant aux compétences, il gère également le panel qui regroupe la relation avec les partenariats et les achats d’informations pour donner des indicateurs précis.

CHEF.FE DE PRODUIT

Là encore, c’est la même chose… Il y a peu d’éléments de variabilités avec les deux postes précédents, quand on travaille dans une même sphères, les missions et les compétences sont très souvent les même. Il s’agit surtout d’établir une hiérarchie dans le travail afin de ne pas se retrouver noyer par toutes les tâches. C’est comme ça dans toutes les entreprises.

Bien évidemment, je te laisserais le lien du site du SNE, sur lesquels je trouve la grande majorité de mes informations à propos des métiers que je te présente. Aussi, n’hésite pas, avant de terminer cet article, à lire les liens inclus pour chaque métier : ce sont des témoignages trouvés sur internet qui pourront sûrement t’apporter un peu de lumière sur tes questionnements et qui servent, pour la plupart, à montrer le métier véritablement.

Sur ce, je te souhaite une agréable fin de lecture et t’attend en commentaires pour que tu me racontes ton expérience ou tes envies sur l’avenir !

 

COMMENTAIRES

SARAH

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— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Les éditions Reines de coeur

Les éditions Reines de coeur

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

ÉDITIONS REINES DE COEUR

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

LES ÉDITIONS REINES DE CŒUR

Voici ce qui me rend particulièrement heureuse : ce sont, bien évidemment, les maisons d’éditions LGBT. Je trouve qu’il en existe pas assez, et pour celles qui sont déjà bien développées, on ne tombe pas toujours sur des perles. C’est pour cela qu’aujourd’hui, je te présente la maison d’édition suivante : Reines de Cœur. Et j’en profite pour te rappeler les ME que je t’ai présenté jusqu’à maintenant :

⊕  Accéder à la LISTE DES MAISONS D’ÉDITIONS

Je vais d’ailleurs être très honnête : je ne connaissais pas du tout cette ME avant il y a quelques mois. C’est Victoria Arroyo (l’une de mes autrices préférées, les vrais savent ahah), qui m’en a parlé. Ni une ni deux, j’ai tapé le nom sur google et voilà un site à la fois romantique et épuré qui m’a tout de suite attiré. Très franchement, des ME lgbt, j’en connais un petit paquet, mais depuis mon expérience mitigée avec Homoromance éditions, je suis restée perplexe. Mais là, sans mentir, elle m’a tout de suite renvoyée une bonne image, cette ME.

Mais ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir chasser. Gardons les pieds sur terre : quelle est cette ME dont je n’avais jamais entendu parler ? Et que vaut-elle réellement ? Je te dis tout ça dans cet article !

REINES DE CŒUR, REINES ENTRE ELLES

Reines de cœur, c’est une maison d’édition qui est surtout centré sur la littérature lesbienne (et seulement lesbienne, pas gay). Il faut savoir que, d’un point de vue purement personnel, après avoir lu et découvert le site, j’ai vraiment eu cette impression de renouveau et en même temps de « déjà vu ». Quelque chose de nostalgique, qui nous donne sans cesse envie de revenir.

Reines de Cœur, ce n’est pas une éditrice et une équipe. C’est trois co-fondatrices : Isabelle B.Price, Edwine Morin et Gaelle Carrion. Ce que j’apprécie énormément, pour le coup, c’est le fait qu’elles se considèrent toutes comme des « co-fondatrices ». Il n’y en a pas une qui a décidée d’être « éditrice » et les autres justes des « co-éditrices, ou associée », comme ça peut être le cas à Inceptio Editions par exemple. Ici, elles proclament qu’elles sont les trois fondatrices et je trouve ça vraiment importants !

Amies et collègues, ces trois jeunes femmes se retrouvent sur le site web univers-L qui regroupe des articles sur la culture lesbienne. Après avoir passé des années sur le sujet, il leur est naturellement venu l’envie de traiter le sujet lesbien autrement. Et ce « autrement », c’est la naissance de la maison d’édition « Reines de Cœur ».

POURQUOI PRÉCISÉMENT UNE MAISON D’ÉDITION ?

C’est aussi ce que je me suis demander. Parce que des maisons d’éditions LGBT, il en existe de plus en plus de nos jours, pourquoi en faire une de plus ? Tout simplement parce qu’elles rêvaient de lire des récits avec « des vampires lesbiennes et des sorcières homosexuelles ». Et je suis d’accord avec elle… pourquoi ne trouve-t-on pas ça plus souvent ? C’est avec ce désir commun et au détour d’une discussion qu’elles se sont lancées.

Ce projet se voit abordé pour la toute première fois en juillet 2014. C’est ensuite seulement moins d’un an après qu’elles se lancent totalement dans leur projet.

Aujourd’hui, Reines de Cœur a huit ans. Ce n’est pas incroyable ça ? (Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu la rater…)

LA RARETÉ DES ME LESBIENNES

C’est un vrai problème, malheureusement. Il y a encore énormément de gens qui ne connaissent ni ne découvrent la littérature lesbienne parce qu’elle n’est pas diffusée – surtout pas dans les librairies, ni dans les grandes surfaces. Alors même que la littérature gay (entre hommes) est déjà en pleine expansion. Pourquoi ? Reines de Cœur pense la même chose : selon elles, il manque quelque chose.

Et ce quelque chose, c’est tout simplement que les vraies ME spécialisées se font très rares. Il en existe déjà, bien évidemment, comme :

⊞  Homoromance éditions
⊞  Dans l’Engrenage
⊞  KTM éditions

Ces trois maisons d’éditions ne sont que quelques unes parmi tant d’autres, il en existe beaucoup d’autre. Pourtant, toutes sont différentes, et Reines de Cœur a pour ambition de changer les codes : parce qu’on ne veut plus d’histoire qui parle de coming out, ni des récits timides que l’on n’ose pas exploiter entièrement.

L’amour homosexuel n’est pas une infamie. Au vingt-et-unième siècle, il est normal pour deux femmes deux s’aimer profondément fort et de l’assumer.

J’en profite pour ouvrir une parenthèse et ainsi répondre à ceux qui me disent souvent « tu devrais montrer comment elles ont fait pour s’assumer entre elles » et à ceux qui me reproche d’avoir « beaucoup trop de couples lesbiens dans un roman » car ça n’existe pas dans la vraie vie.

Hé bien, voici ma réponse : je n’ai aucune raison de justifier que mes deux protagonistes s’aiment entre elles si elles se savaient lesbiennes depuis longtemps et qu’elles n’ont pas honte de l’être. Je n’ai aucune raison non plus d’aborder la question du coming-out en y ajoutant du pathos parce que ce n’est plus l’époque pour : les choses ont évolué, ce n’est plus pareil aujourd’hui. Et pour mon livre, c’est tout a fait normal d’avoir plusieurs couples lesbiens. Parce que dans ce cas, je pourrais très bien répondre qu’il y a beaucoup trop de couples hétérosexuels dans un roman. Ça n’a aucun intérêt.

Il faut savoir ouvrir son esprit a de nouvelles choses.

NUMÉRIQUE ET MAINTENANT, BROCHÉ

En bref, je referme désormais la parenthèse pour revenir a Reines de Cœur. Car aujourd’hui, elles offrent la possibilité de l’ebook et du broché (et même des nouvelles gratuites ! Ce n’est pas incroyable, ça?). Étant donné que l’ebook était pas mal absent de la sphère littéraire lesbienne, c’est très encourageant pour la suite. Et chez elles, il n’y a pas besoin d’attendre que l’ebook soit sorti pour avoir aussi le broché car ils sortent tout les deux en même temps.

QUI SONT LES TROIS CO-FONDATRICES ?

Parlons peu, parlons bien ! J’avais hâte de vous présenter les trois femmes derrière ce beau projet. Je suis parvenue à envoyer quelques questions à Isabelle, et elle m’a répondu ! (je suis hyper contente parce qu’à part InceptiO Éditions, et Plumes du Web qui m’a confirmé une réponse, je n’ai pas eu beaucoup de réponses. )Isabelle.

Isabelle B. Price,
co-fondatrice et gestion éditoriale

Autodidacte, créatrice en 2005 du site Univers-L, elle prend des cours en correspondance et devient Webmaster, réalisant ainsi des sites webs professionnels.

« L’expérience d’Isabelle en tant que lectrice et membre de la communauté LGBT est d’une aide précieuse pour enrichir cette culture LGBTQ. Son désir de créer Reines de Cœur pour soutenir la littérature lesbienne en est un exemple flagrant. Tout comme son souhait d’envisager le numérique comme un support à part entière et non comme inférieur au papier.
Elle-même auteure, Isabelle s’est orientée dans le fantastique lesbien qui est un genre très peu développé dans la littérature francophone. »

Elle a pris de son temps pour répondre à mes questions :

Que fais-tu au sein de la structure de Reines de Coeur ? Quel est ton rôle ?
Bonjour Sarah, merci pour ta proposition d’interview qui nous a beaucoup touchées. Du coup, je vais essayer de répondre au mieux à tes questions. Je m’appelle Isabelle B. Price, j’ai 38 ans et je suis la co-fondatrice de la maison d’édition Reines de Cœur. Concrètement, mon rôle, c’est un peu de tout, parce que quand tu crées une petite entreprise, il faut faire un peu de tout, soyons honnête.

Une grosse partie de mon travail, c’est du travail éditorial. J’ai une grande expérience de la littérature, je lis des livres lesbiens depuis très longtemps, j’ai vu le marché et les œuvres évoluer et je m’intéresse énormément à l’émergence de nouvelles voix. Je partage cette partie éditoriale avec Edwine, l’une des autres co-fondatrices de la maison d’édition.

Ensuite, il y a tous les autres aspects qui sont plus méconnu. Avec ma seconde associée, Gaëlle, nous nous occupons énormément du site web de Reines de Coeur, par exemple. Réaliser les mises à jour, maintenir la sécurité, créer les produits, écrire et proposer des articles toutes les semaines, etc… L’objectif est de faire vivre cette plateforme, lien direct avec les lectrices et lecteurs.

Je travaille également sur tout l’aspect graphique et créatif, en étroite relation avec Gaëlle notamment lors de la création des couvertures. Reines de Cœur possède une charte graphique très reconnaissable créée par une graphiste de talent du nom de Christelle Mozzati. L’objectif est de garder ce lien et d’inscrire les nouvelles histoires et couvertures dans cette palette.

Il y a aussi l’aspect logistique à gérer avec la création des maquettes des livres papiers. La relation avec l’imprimeur, la livraison, etc… Je gère la création de l’intérieur des livres papier pendant que Gaëlle s’occupe de la couverture. Et puis une fois que nous avons reçu les livres, il faut les mettre sous pli, les envoyer, se rendre tous les jours à la Poste.

Enfin, la partie que j’apprécie le moins, le côté administratif et comptable. Dedans, il y a un peu tout et rien. Envoyer les contrats aux autrices, tracer les dépenses et mettre les factures correspondantes en face, facturer les librairies où sont vendus nos ouvrages, etc… Des indispensables, qui ne sont pas visibles et pas forcément au cœur du métier. Mais qui sont une réalité pour tous les chefs d’entreprise.

Si tu as participé à la création de la ME : raconte nous l’aventure, avez-vous rencontré des obstacles, vous êtes vous amusées ?
L’aventure Reines de Cœur, c’est à la base une histoire d’amitié. Si nous n’avions pas été trois amies, Edwine, Gaëlle et moi, jamais Reines de Cœur ne serait née. Il y a une véritable complémentarité entre nous et l’envie de faire plus et d’aller plus loin, tout le temps.

Concrètement, nous nous sommes rencontrées grâce à Univers-L, un site que j’ai créé et animé bénévolement pendant plus de 10 ans. Gaëlle et Edwine ont rejoint l’équipe et ont travaillé à mes côtés durant plusieurs années. A force de réfléchir à la représentation lesbienne et bisexuelle dans les médias, nous avons voulu aller plus loin. Nous avons voulu participer à cette visibilité. Nous avons voulu être partie prenante de son évolution. D’où l’envie de créer Reines de Cœur.

Des anecdotes, nous en avons beaucoup. Notamment à cause du décalage horaire. Edwine vit au Canada, nous en France. Chaque semaine nous avons des réunions Skype de travail. Et chaque semaine, si on est à l’apéro, Edwine se lève ou inversement. C’est mug de café contre verre de bière et ça peut donner des discussions assez marrantes.

Et si ça vous intéresse, nous avons expliqué comment nous avons trouvé le nom et ça n’était pas facile ! Vous pouvez lire tout ça sur cet article de blog.

On a aussi de jolies histoires avec la Poste. Le jour où la Poste a livré un colis vide et qu’une lectrice m’a téléphonée pour me le signaler, je ne pensais pas qu’une belle amitié naîtrait. Mais Nine, du haut de ses 70 ans est fantastique et adore les romans lesbiens. On s’est tout de suite entendues et on a échangé pendant de longues minutes sur le sujet.

  1. Avez-vous des attentes particulières pour l’année 2022 ? Ou des événements importants qui marqueront l’histoire de votre maison d’édition ?

Pour 2022, nous voulons juste continuer à faire notre travail et à découvrir et faire découvrir de nouvelles autrices. Nous avons conscience des difficultés mondiales actuelles et nous ne pouvons pas les ignorer.

Par ailleurs, avec l’inflation, la flambée des prix de l’énergie et des matières premières comme le bois et donc le papier, publier des romans est devenu plus coûteux et compliqué. Nous espérons donc pour 2022 que tout le monde soit en sécurité, bonne santé et puisse poursuivre sa vie et son travail sereinement.

  1. Que pensez-vous du fait que, malheureusement, la littérature lesbienne n’est que très peu visible (dans les librairies ou dans les grandes surfaces, par exemple) ?

Je pense que c’est triste, c’est sûr. Si Reines de Cœur a autant d’importance pour moi, c’est aussi parce que j’ai grandi au Puy-en-Velay, une petite ville très marquée religieusement où il n’y avait ni livre ni films lesbiens accessibles. Du coup, travailler à rendre cette littérature visible est comme un besoin viscéral pour moi.

Après, je pense aussi que le monde est en train de changer et qu’on a la chance d’assister à cette évolution. Quand j’étais plus jeune, les ebooks n’existaient pas. Aujourd’hui, vous trouvez des ebooks F/F très facilement, en un claquement de doigts. Vous pouvez lire sur votre téléphone dans les transports en commun, sur votre liseuse, sur votre tablette ou votre ordinateur. Peu importe. Mais je pense que le fait de ne pas « montrer » les couvertures des romans F/F sécurise certainement une part de notre lectorat. Ce n’est pas simple de lire des livres lesbiens et d’être vue et identifiée. Ça nécessite de se sentir en confiance, en sécurité, d’avoir réalisé son coming out. L’avènement du numérique aide au développement de la littérature lesbienne. En tout cas, j’en suis intimement convaincue. On a du retard en France, mais j’aime à croire qu’un jour, les livres audio se développeront plus, comme les livres enrichis, etc… Il y a encore de beaux progrès qui sont accessibles et qui pourront peut-être permettre de libérer les personnes qui achètent des romans lesbiens du regard d’autrui.

Parce que je me souviens parfaitement de la peur (de la terreur) ressentie lors de mon premier achat de DVD lesbien dans le seul magasin de la ville à l’époque. Et quelque part, je ne souhaite à personne de vivre ça. Donc si le numérique peut aider, à sa manière, à simplifier la diffusion et l’achat de romans F/F, je pense que c’est une très bonne chose. Mais ça n’empêche pas qu’on adore aller en librairie, qu’on rêverait d’avoir nos ouvrages distribués dans un très grand nombre de librairies et que c’est frustrant que ce ne soit pas le cas.

Edwine Morin,
co-fondatrice et gestion éditoriale

Edwine travaille dans l’édition depuis des années et a décidé de se lancer corps et âme dans l’édition numérique avec le projet Reines de Coeur. Relectrice, elle donne des conseils prodigieux aux auteures.

« Passionnée par ce métier et cette thématique LGBT, la création de la maison numérique Reines de Cœur s’est imposée pour elle comme une évidence. Éditrice et correctrice de l’équipe, elle est le premier lien avec les romancières. Elle est ainsi amenée à échanger régulièrement des nouvelles et des informations avec ces dernières, en langue française ou anglaise. »

Gaelle Carrion,
gestion de la communication et co-fondatrice

  Titulaire d’un master 2 en management et marketing, et en gestion éditoriale et communication internet, elle est responsable de la communication de la maison d’édition, des livres mais aussi des auteures (ça c’est important!). « Spécialisée dans la diffusion d’informations sur le web à travers les sites, blogs et réseaux sociaux, elle possède une vision large et complète de ce qui peut être réalisé en matière de numérique. Cependant sa formation originale en marketing direct lui permet également d’avoir un regard plus classique sur la vente des livres.

Geek dans l’âme, elle élabore et met en œuvre une politique globale de communication adaptée à chaque œuvre en relation et à chaque auteure. »

JE VEUX SOUMETTRE MON MANUSCRIT

Alleluyah ! Enfin une maison d’édition chez qui l’on peut déposer nos manuscrits ! Ce n’est pas magnifique, ça ? Et en plus, détail important : tout est expliqué dans les moindres détails. Impossible d’être perdu avec un tel explicatif, ce qui manque cruellement chez d’autres ME.

Chez Reines de Coeur, ça se fait par étapes :

⊞   Contenu des soumission
⊞   Format des tapuscrits numériques
⊞   Comment soumettre le tapuscrit
⊞   Après la soumission

Ce qui signifie que je n’ai pas grand-chose d’autre de plus a te dire puisque tout est déjà expliqué sur leur site. Je t’encourage vivement à aller le voir, même par curiosité, et te remercie de ton attention pour cet article qui, je l’espère, a été intéressant pour toi.

⊕  Voir aussi SOUMETTRE MON MANUSCRIT À REINES DE COEUR

⊕  Lire aussi LA FAQ DE REINES DE COEUR

Sur ce, je te donne rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle maison d’édition !

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SARAH

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J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Métiers de l’édition : la sphère artistique (2)

Métiers de l’édition : la sphère artistique (2)

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MÉTIERS DE L’ÉDITION : LA SPHÈRE ARTISTIQUE

PAR SARAH  ༄  2 MARS 2022

Salut à toi ! J’espère que tu vas bien, parce que moi, oui ! Aujourd’hui, je reviens avec un article de la série que je préfère le plus sur mon blog : la présentation des métiers de l’édition. Tu ne t’en rappelles déjà plus ? Voici un petit mémo :

Dans la stratosphère de l’édition, il existe pas moins de 35 métiers imbriqués dans exactement 8 sphères. Les voici :

⊞   La sphère édito
⊞   La sphère artistique
⊞  La sphère marketing
⊞   La sphère commercial et vente
⊞   La sphère fabrication
⊞   La sphère communication et promotion
⊞   La sphère fonctions support
⊞   Et la sphère distribution

Aujourd’hui, on attaque la sphère artistique : les métiers qui m’enchantent le plus, personnellement. Tout ce qui est artistique, ça me connaît (même si je dessine très mal, ahah !). D’ailleurs, petite anecdote : mais dans la famille, on est très basée sur l’artistique initialement, parce que mon père est Maquettiste de métier, et il est vachement doué. Ma petite soeur et moi-même avons suivi ce chemin logiquement, et on adore ça également !

⊕   Lire aussi INTRODUCTION AUX MÉTIERS DE L’ÉDITION

⊕   Lire aussi LA SPHÈRE ÉDITORIALE

DIRECTEUR.ICE ARTISTIQUE

Commençons sans tarder par le tout premier métier : il s’agit du directeur artistique. Dans la “chaine alimentaire” de l’édition, et son nom l’indique très clairement, il est directeur donc il est tout en haut, même s’il existe toujours plus haut que soi. Sinon, on ne l’appelle pas toujours comme ça mais aussi “directeur studio artistique” ou “directeur de création”.

Tu l’auras compris, il dirige et il créer.

SES MISSIONS

Pas n’importe quoi ! En fait, le directeur graphique a autant de tâches à effectuer que l’éditeur en lui même. La seule différence, c’est que le “genre” de la tâche n’est pas la même. J’entend par-là que le directeur artistique sera vraiment dans une bulle artistique, alors que l’éditeur, ce sera surtout de l’administratif.

Le directeur artistique a cinq missions principales, il :

⊞   Définit la ligne graphique d’un ouvrage en lien avec la stratégie éditoriale
⊞   Recrute et manage l’équipe artistique
⊞   Supervise la conception et la réalisation du projet
⊞   Présent le projet au services : éditorial, marketing, et commercial
⊞   Définit le budget et le planning
⊞   Et réalise une veille stylistique et artistique

Tu trouves que ça fait beaucoup ? C’est justement là tout l’intérêt d’être directeur : c’est entre ses mains à lui que tout repose, que les décisions sont prises et validées, et à qui on doit tout nos beaux livres. Définir la ligne graphique d’un ouvrage, c’est bien, et ça peut être facile, mais il faut surtout qu’elle soit directement connectée à la stratégie éditoriale. Ce qui implique qu’il doit s’adapter perpétuellement à l’édition, et ne pas se laisser porter par son imagination. (Je pourrais jamais être directrice, c’est trop de responsabilités !).

Si tu te demandes ce que signifie “réaliser une veille stylistique et artistique”, je n’en ai pas la moindre idée non plus ! J’ai pensé, au début, qu’il s’agissait de suivre les tendances actuelles comme le fait l’éditeur, mais le verbe “réaliser” me rend perplexe. Alors je vais continuer mes recherches et je te dirais ça dans la newsletter prochaine !

Donc, tu l’auras compris, le directeur artistique est amené à diriger toute la complexité graphique et organisatrice du projet, ainsi que la gestion des droits à l’image, d’utilisation et doit aussi, et surtout gérer les graphistes freelance (parce que oui, dernièrement, on fait beaucoup appel à des freelances !).

JE VEUX DEVENIR DIRECTEUR ARTISTIQUE

Tout d’abord, il faut savoir que tu ne vas pas terminé tes études et aussitôt devenir directeur. Avant ça, tu dois faire tes preuves, c’est pour ça que le directeur artistique débute généralement en exerçant des métiers en lien avec la profession artistique, soit, mais sans autant de responsabilités qu’un directeur. C’est ensuite qu’il peut évoluer. Pour l’être, il te faut des qualités à la fois créatives, artistiques et de gestion. C’est un métier à plusieurs mains.

Mais si tu es vraiment motivé à devenir directeur, voici un bref historique des compétences à avoir :

⊞   Compétences techniques, qui doivent être artistiques et éditoriale
⊞   Compétences de gestion
⊞   Compétences en managements
⊞   Compétences relationnelles

Compétences techniques
On entend par compétences techniques deux technique subordonnées : artistique et éditoriale. Artistiquement, tu dois être capable de manipuler et maîtriser les logiciels PAO (comme Photoshop, Indesign, etc). Tu dois aussi garantir un résultat graphique et esthétique de tes projets tout en suivant une ligne éditoriale et, de ce fait, toujours garder un oeil sur les tendances actuelles. Quant à la compétence éditoriale, tu dois maîtriser la chaine éditoriale pour en comprendre les enjeux et les contraintes et respecter les consignes, qu’elles soient typographiques, orthographiques et iconographiques.

Compétences de gestion
Le directeur doit suivre, établir et analyser le budget, organiser le programme mais aussi négocier dans les cas voulus pour acheter des prestations externes au meilleur rapport qualité-prix en garantissant sur le long terme de bonnes relations (ce serait bête de perdre un bon client avec qui on est ami, quand même).

Compétences en management
Il doit transmettre aux équipes artistiques les informations importantes et les évolutions des projets et de la production, et assurer la direction de son équipe.

Compétences relationnelles
Il doit être capable d’argumenter tel un orateur pour promouvoir le projet graphique auprès des autres services.

⊕ Découvre le profil de SYLVAIN, DIRECTEUR ARTISTIQUE

CHEF.FE DE STUDIO

Aussi connu sous le nom de directeur artistique adjoint, ou chargé de mission studio, il est celui qui encadre le travaille technique et artistique des équipes graphiques. Il élabore également des conceptions d’ouvrages selon la charte et la notoriété de l’auteur, et veille à l’organisation et à l’archivage des projets.

Que fait-il derrière nos beaux livres ?

Son métier ressemble un peu à celui du directeur artistique, sauf qu’il a un peu moins de responsabilités que lui. Six missions principales accentuent ses journées :

⊞   Il coordonne la réalisation graphique d’un projet ou de supports commerciaux web et print
⊞   Il organise un planning et un budget pour chaque projet
⊞   Il assure les relations, les suivis avec l’édition, la fabrication, le marketing et le commercial
⊞   Il sélectionne, suit et contrôle les productions,
⊞   Il propose les créations aux services internes

Puis enfin,

⊞   Il garantit la qualité graphique et technique des projets et des supports.

Autant te dire que c’est autant de travail qu’un directeur, sauf qu’il n’est pas totalement dans le côté artistique en lui-même. Il est beaucoup plus basé sur l’administratif et l’organisation.

Le métier :

Pour devenir chef de studio, les compétences sont exactement les mêmes que pour un direction artistique à une différence près : dans les compétences de gestion, il doit aussi être capable de réaliser un reporting sur l’état d’avancement des ouvrages au directeur artistique et aux services internes : éditorial, fabrication, commercial et marketing

LES AUTRES MÉTIERS

Comme tu l’auras compris, qu’il soit directeur ou non, la part des responsabilités de chacun est plus ou moins équivalente. Je pense que cela est du à la charge de travail conséquente et qu’une seule personne ne pourrait pas, humainement parlant, se charger d’autant de responsabilités sans du soutien. Donc pour les métiers suivants : concepteur graphiste et maquettiste, les compétences et les missions sont exactement les mêmes, mais la différence, c’est qu’eux sont totalement plongés dans le côté “artistique”. Contrairement au directeur et au chef, ils utilisent très souvent les logiciels de PAO et son intégrer dans la création purement artistique.

⊕   Découvre le profil de JENNIFER, GRAPHISTE FREELANCE

⊕   Découvre le profil de GAETAN, MAQUETTISTE

Et c’est tout pour cet article. Si toi aussi tu es intéressé par ces métiers, n’hésite pas à faire des recherches ou à me poser des questions, je serais ravie d’y répondre ! Et surtout, n’hésite pas non plus à découvrir les profils intégrer à l’article, ça te permettre plus d’ouverture sur le métier.

Sur ce, je te dis à bientôt pour un prochain article !

 

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

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— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Éditions Flammarion

Éditions Flammarion

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

ÉDITIONS FLAMMARION

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

Bonjour à toi ! Qui dit février, dit nouveau mois… dit nouvelle présentation d’une maison d’édition. Aujourd’hui, il s’agit des éditions Flammarion, une autre ME qui est très connue sur la toile littéraire. Peut-être que tu ne la connais pas, c’est possible, mais sache cependant que tu dois absolument t’y intéresser car elle fait partie de l’histoire du livre.

Avant de commencer, j’ai remarqué que, souvent, mes articles sur les ME ne sont pas très développés, que je me contente du « nécessaire ». Pour cette fois-ci, j’ai essayé d’aller un peu plus loin et d’adapter mes recherches et ma rédaction sous forme de « commentaire composé », bien que je sois très nulle à cet exercice, ahah ! Je ne sais pas trop ce que ça va donner au niveau du résultat, donc n’hésite pas à me dire ce que tu en as pensé dans les commentaires.

FLAMMARION

Tout d’abord, il faut savoir que Flammarion est française – hé oui ! On ne le dit pas assez, mais elle est d’origine de notre belle France. Elle est également une filiale du groupe de Madrigall depuis 2012. Parce que oui, Flammarion ce n’est pas juste “une” maison d’édition, mais plutôt une grosse entreprise avec des petites entreprises, comme c’est le cas pour un grand nombre d’autres entreprises.

Madrigall ? Mais si, souviens-toi : je l’ai déjà vaguement évoqué lors d’un précédent article, il s’agit d’un holding du groupe Gallimard.

Donc oui, Flammarion réunit plusieurs marques d’édition fondée en 1875 sous les arcades du théâtre de l’Odéon à Paris. Elle vend, à l’époque, surtout des ouvrages sur la littérature, les sciences humaines, les livres illustrés et les livres jeunesse.

Le troisième groupe éditorial français et trentième dans le monde entier.

LES PREMIERS PAS D’ERNEST

Ernest pour Ernest Flammarion, autrement dit le grand créateur de la maison d’édition du même nom. Comme pour chaque grand homme, il a une histoire : la sienne commence dans la région parisienne, à l’époque du second empire. Il débute comme représentant de commerce chez l’éditeur Didier.

Petit plus : Un représentant de commerce est une personne qui prospecte régulièrement sa clientèle. Elle se rend chez ses clients, des professionnels ou des particuliers, afin de leur vendre les services qu’elle propose avec son entreprise.

Il est aussi un visiteur invétéré. Il se rend très régulièrement la librairie de Charles Marpon sous les arcades du théâtre de l’Odéon qui va ensuite devenir son associé à la date du 24 juin 1875, pour développer les ventes de livres au rabais. Ils ont une stratégie complexe et ordonnée : Marpon apporte les fonds tandis que Flammarion apporte… son énergie. Je sais ! J’imagine qu’ils devaient sacrément bien s’entendre pour donner autant de confiance en un homme qui n’a que son énergie à donner pour les débuts. Heureusement pour lui que la conclusion finale a été plus que positive puisqu’un an plus tard, ils publient leur premier livre « La Corde au cou » du caricaturiste, le fameux et le célèbre André Gide. Suite à cela, Flammarion et Marpon créer des succursales à Paris, déploient leur activité en tant que libraire et éditeur, et conçoivent un catalogue par rachat de fonds et avec des publications inédites afin d’offrir de la diversité. « Ils reprennent une partie du catalogue Lacroix, éditeur progressiste des œuvres d’Émile Zola. ».

JEUNESSE D’UNE MAISON

Après avoir monté leur affaire, Marpon et Flammarion voit leur entreprise grandir et, de ce fait, leur catalogue grandir. On retrouve :

⊞  Des ouvrages classiques
⊞  Des recueils fantaisistes
⊞  Des romans populaires
⊞  Des documents d’actualité
⊞  Des livres d’utilité pratique

Leur catalogue se diversifié pour un large panel de choix. Ils font également entrer parmi eux des auteurs de renom, je pense notamment à Guy de Maupassant et Alphonse Daudet par exemple. Autre événement marquant : leur rachat de la maison de Georges Charpentier, qui était l’éditeur de l’école naturaliste. Suite à cela, Marpon et Flammarion s’engage sur un chemin plus sinueux : la création d’un scandale avec la publication du traité antisémite d’Edouard Drumont, La France Juive, et qui fait énormément de bruit à cette époque.

Le 25 juin 1890, Marpon décède malheureusement, laissant derrière lui Flammarion et des actifs estimés à environ trois millions de francs. Ce faisant, Ernest Flammarion est désormais seul, maître chez lui, mais il doit quand même convaincre les héritiers de Marpon de lui céder les droits de ce dernier. La génération de Marpon accepte, en contrepartie de la cession des droits de Flammarion dans la bibliothèque Charpentier. L’accord est convenu et signé, et les actes exécutés. Flammarion publie ensuite de nouveaux ouvrages, dotn certains deviennent célèbres, tels que Poil de Carotte de Jules Renard ou les romans d’aventures du capitaine Danrit. Enfin, Ernest s’associe avec son beau-frère Auguste Vaillant pour la gestion des librairies.

Et en parlant de frère… Celui d’Ernest Flammarion s’appelait Camille, et il était astronome. Hé oui ! Flammarion publie d’ailleurs les essais et les albums de Camille qui deviendront ensuite des succès à la fin du 19ème siècle.

✦ Flammarion était connu pour offrir des oeuvres parfois reliés de cartonnages magnifiques à plat historié.

UNE AFFAIRE FAMILIALE

Les éditions Flammarion est l’une des rares à grandir de génération en génération par les liens du sang. Dans le cas de Flammarion, c’est la même famille qui porté la ME de 1876 à 2000. La directoire familiale s’est fait naturellement après Ernest. Mais en 1913, Ernest et ses fils confient la direction littéraire de leur maison à Max et Alex Fischer, deux frères auteurs de romans fantaisistes, en charge de la « Select-Collection », à la valeur de 50 centimes et au succès indéniable.

Après la mort de celui-ci, c’est son fils Charles qui reprend le flambeau en 1918. Après lui, c’est Henri, en 1967 pour l’édition principalement et Claude, pour les librairies avec son oncle jusqu’en 1970. Après eux, ce sont les fils d’Henri qui reprennent la relève et qui s’organisent pour le maintien de la structure familiale de l’entreprise.

Puis, c’est finalement en 2000 que les frères Flammarion (d’on ne sait plus quelle génération ahah) décident de vendre leurs part à RCS, un groupe de communication italien. L’histoire familiale touche donc à sa fin, et c’est l’éditrice Teresa Cremisi qui prend la relève après avoir quitté Gallimard. C’est ensuite Antoine Gallimard qui obtient le groupe Flammarion, car RCS doit se désendetter.

Aujourd’hui, l’actuel directeur est Gilles Haeri depuis 2015.

SINON, LE SITE ?

Pas de précipitation… Voyons d’abord un court tuto du site en lui-même car, maintenant que l’on se connaît bien toi et moi, nous savons que j’adore juger l’aspect visuel, la practicité et l’ergonomie des sites (oui, c’est vraiment un truc qui m’irrite) alors que je suis plutôt mal placé avec mon petit blog juvénile, ahah !

Fort heureusement, Flammarion est un site très professionnel et, je l’avoue, fluide. Les couleurs sont sobres et l’organisation des pages est complète : on retrouve le menu principal en deux catégories : « Menu : Nouveautés, à paraître, actualités, agenda, listes thématiques, interviews, auteurs, catalogue » et unE catégorie spécialement pour les enseignements avec la possibilité de s’inscrire ou de s’identifier. Cette page permet d’avoir des avantages en rapport avec l’éducation. On peut y télécharger des outils pédagogiques, feuilleter les catalogues, recevoir des newsletter, etc : tout pour l’enseignant, quoi.

Puis il y a un second menu, beaucoup plus visible, qui sont en fait des liens directs aux genres vendus : littérature, essais et documents, sciences humaines, pratiques et loisirs, et arts. Ils ont également un agenda et des réseaux sociaux.

Tout est conçu pour les lecteurs ou plus.

ET SI JE VEUX SOUMETTRE UN MANUSCRIT ?

Si tu souhaite soumettre un manuscrit, prépare toi à être surpris : ils n’accepte les manuscrit que par voie postale ! Plutôt surprenant, non ? A l’ère du digital, Flammarion doit être l’une des rares ME a n’accepter que les manuscrits papiers, mais c’est plutôt original, non ?

Plus sérieusement, pour l’envoi, c’est à cette adresse :

Éditions Flammarion – Service des manuscrits
Département littérature
87, quai Panhard-et-Levassor
75647 Paris Cedex 13

Par contre, attention, cette adresse concerne :

⊞  Littérature
⊞  Romans
⊞  Documents
⊞  Enquêtes
⊞  Témoignages

N’hésite pas à parcourir le site dans lequel tu retrouveras toutes les informations que tu recherches.

Alors, tu vas tenter ta chance ?

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J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

Métiers de l’édition : la sphère édito (1)

Métiers de l’édition : la sphère édito (1)

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

MÉTIERS DE L’ÉDITION : SPHÈRE ÉDITORIALE

PAR SARAH  ༄  9 FÉV 2022

Bonjour à toi ! Me revoilà pour le deuxième épisode de la série “Les métiers de l’édition”. Dans un article précédent, j’ai présenté une courte introduction des métiers du secteur de l’édition, et je t’avais dis que je sortirais d’autres articles pour faire des zooms sur chaque métier.

Et bien, nous y voilà ! Au cas ou tu n’aurais pas lu le premier épisode (et je te conseille d’aller le lire s’il-te-plait !), je te propose un petit rappel des secteurs de l’édition. Ensuite, je te souhaite une bonne lecture de l’article.

LA SPHÈRE ÉDITORIALE

Quant à l’article d’aujourd’hui, je vais te présenter 7 métiers différents et qui regroupent le secteur édito :

⊞  Éditeur
⊞  Directeur éditorial
⊞  Directeur littéraire
⊞  Responsable d’édition
⊞  Assistant d’édition
⊞  Responsable service-correction
⊞  Lecteur-correcteur

L’ÉDITEUR.ICE

Le premier métier que je vais te présenter est, bien évidemment, celui de l’éditeur. Dans la pyramide des métiers de l’édition, c’est celui qui se trouve tout en haut, qui a (presque) le plein pouvoir et c’est aussi, en général, celui dont on se rappelle le plus.

Mais pourquoi ? J’imagine que c’est du à l’éducation principalement. Moi aussi, pendant longtemps, quand on me parlait de l’édition, le premier métier qui me venait à l’esprit c’était éditeur, puis correcteur et enfin auteur. Mais en réalité, ce n’est pas “juste” ces trois-là (et d’ailleurs, techniquement, l’auteur ne se situe pas dans la sphère édito mais bien avant).

En bref, le métier d’éditeur est connu et reconnu, et très demandé. Pour les petits curieux, on appelle pas un éditeur seulement un éditeur, mais aussi :

CE QU’IL FAIT VRAIMENT

Non, non, un éditeur, ce n’est pas un homme bourru et avec peu de cheveux qui se prélasse sur son canapé à lire tout les livres qu’il souhaite. Il est surtout le grand patron et le marionnettiste qui se charge de toute la procédure d’édition de A à Z et jusqu’aux plans secondaires. Il participe à la réalisation du programme éditorial qui, en quelques points, lui demande de :

⊞  Superviser la réalisation des ouvrages
⊞  Réaliser la finalisation des textes, en relation directe avec l’écrivain
⊞ Participer aux prises de décision concernant la réalisation physique des ouvrages et le choix des illustrations
⊞  Rédiger les argumentaires de ventes des ouvrages.

Tu l’as compris, l’éditeur a énormément de travail et il n’a franchement pas le temps de se tourner les pouces, c’est d’ailleurs pour ça que dans la majorité des maisons d’éditions, ils sont deux à être éditeurs, pour permettre une organisation plus fluide.

Cependant, l’éditeur, s’il est seul, doit se remonter les manches. C’est un métier ardu qui demande énormément de discipline. Il doit être capable de gérer et de surveiller la progression d’une réalisation éditoriale dans les moindres détails. Ce qui signifie qu’il doit avoir des connaissances particulières, en fonction du lieu et du contexte dans lesquels il se trouve. L’éditeur est amené, le plus souvent, a connaître les marchés, mais aussi les clients et surtout les circuits de distribution afin d’anticiper les évolutions et les attentes du marché. C’est sur ces connaissances-là que, généralement, l’éditeur fait ses choix de romans. Ce fait a un côté positif mais aussi négatif : si l’éditeur a un vrai coup de coeur sur un livre qui est en accord total avec le marché actuel (ou avec le marché qu’il recherche), alors ça fait deux pierres d’un coup. Mais si le bouquin, qu’il l’aime, mais que celui-ci n’est pas en accord avec le marché pour x ou y raison, il y a de grandes chances que l’auteur en question attende une réponse un long moment ou peut-être jamais. C’est malheureusement la loi de l’édition, même si ces dernières années, on remarque une grande différence (grâce aux auteurs qui émergent avec des genres nouveaux et méconnus à l’époque).

L’éditeur, comme je l’ai dis plus haut, est un vrai marionnettiste : il doit animer des assistants d’édition tout les jours et travail de près ou de loin avec des gens qu’ils revoient sans cesse : notamment les secrétaires d’édition, les directeurs littéraires ou les responsables d’édition/de correction. Et, bien évidemment, il s’assure aussi de l’entretien et de l’accompagnement sur le long terme de la gestion des fonds éditoriaux des oeuvres confiées.

En bref, l’éditeur a une to-do de la taille d’une montagne un matin, et le soir, il en a le double. C’est un métier qui ne cesse jamais, ou il y a rarement des “pauses”. Mais c’est aussi un métier qui apporte une grande satisfaction, qu’elle soit personnelle, psychologique et/ou professionnelle. Devoir gérer autant de choses et voir avec enthousiasme les résultats positifs de mois de travail ne peut être que valorisant.

C’est donc un véritable chef de projet qui est aussi le nerf entre les auteurs, les correcteurs, les maquettistes et les fabricants. Mais attend, en haut de la pyramide ?

Petite rectification : plus haut dans l’article, j’ai dit “c’est celui qui se trouve tout en haut, qui a (presque) le plein pouvoir”. Grossière erreur ! En réalité, l’éditeur n’est pas tout en haut de la pyramide, avant lui, il y a le responsable d’édition et le directeur éditorial.

Mais pourquoi t’ai-je dit ça alors ? Pour te montrer à quel point notre vision sur la sphère éditoriale est biaisée. L’éditeur est un membre important, mais les autres aussi. Il faut donc cesser de privilégier l’éditeur et de s’intéresser un peu plus aux autres.

UN MÉTIER FASCINANT

Peu importe ce que l’on dit sur le métier d’éditeur, il est tout simplement fascinant. Sa proximité avec les livres mais aussi les auteurs et bien évidemment les autres métiers, apportent une grande éducation d’esprit et une apprentissage permanente de la littérature.

Mais pour être éditeur, de quelles compétences a-t-on besoin ? Il y a trois grande catégories :

⊞  Les compétences techniques
⊞  Les compétences de gestion
⊞  Les compétences relationnelles

Donc, tu l’as compris, être éditeur, c’est un tout. A propos de la technique, c’est un certain nombre de compétences qu’il faut absolument avoir. L’éditeur en question doit maîtriser la chaine éditoriale pour en comprendre les enjeux et les contraintes, le tout en respectant les consignes — quelles soient grammaticales, orthographiques, syntaxiques et typographiques. Il doit évidemment avoir une bonne culture générale, comme dans la plupart des métiers littéraires j’ai envie de dire, doit aussi maîtriser parfaitement la langue française. Et bien qu’il en fait déjà énormément, c’est sans oublier que l’éditeur doit surtout et principalement apporter des projets d’ouvrages qu’il doit mettre en oeuvre, concevoir, produire et qui doit s’adapter aux attentes des lecteurs. Pour cela, il doit assurer une surveillance permanente sur l’actualité et la concurrence en suivant les tendances afin de toujours proposer des ouvrages attendus. Suite à cela, puisqu’il sera en lien étroit avec l’auteur, il doit être capable de faire des propositions de changements ou d’ajustements, mais sans empiéter sur le travail du client : parce que l’objectif, ce n’est pas de faire en sorte de tout modifier a tel point que le livre ne ressemble plus à rien !

Il devra ensuite superviser, coordonner et participer à la préparation de la maquette, puis enfin proposer un contenu rédactionnel pour l’emploi promotionnel et commercial (oui, oui, tu as bien lu, il fait TOUT).

Le métier d’éditeur est donc un métier « costaud » comme on dit dans le nord. Il ne s’agit pas seulement d’éditer le livre dans sa définition la plus globale mais bien de s’adapter, de concevoir, superviser, s’organiser, communiquer. C’est un tout commun, il est le nerf de cette entreprise éditoriale. Il faut également savoir que l’éditeur débute le plus souvent « son parcours professionnel comme assistant d’édition, qui reste le métier d’entrée dans la filière. Avec de l’expérience, au sein d’une maison d’édition, l’éditeur peut voir son champ d’activité évoluer et son périmètre de responsabilité s’élargir après quelques années. »

Tu l’as compris, tu ne deviendras pas éditeur dans l’immédiat, même si tu le souhaites (sauf si tu as de la chance ou une bonne expérience derrière toi !). Tu évolueras avec le temps mais tu passeras d’abord par la case “assistant d’édition”, puis responsable et enfin directeur.

⊕ Découvrir le profil de PAULINE, ÉDITRICE À NATHAN JEUNESSE

DIRECTEUR.ICE ÉDITORIAL

Parlons donc de ce métier inconnu aux yeux et aux oreilles de tous, que moi-même je ne connaissais pas, mais qui est presque le poste le plus haut dans la sphère édito. Aussi connu sous le nom de directeur de département ou de service (toi aussi tu trouves que ça ne veut rien dire ? On est d’accord ahah).

Alors, quel est ce directeur éditorial dont on ne parle jamais ? Ce métier méconnu dont on entend jamais quoique ce soit et qui, de toute évidence, fait partie de la ligne éditoriale et cela, plus que jamais ! Je vais te répondre : il s’agit en fait d’un directeur qui effectue un certain nombres de tâches… Lesquelles ? Celles de l’éditeur, bien évidemment, notamment pour les ouvrages complexes, il relit la 4ème de couverture et les argumentaires commerciaux et valide le projet.

Alors, oui… Il fait ce que l’éditeur fait déjà, sauf qu’en plus, c’est lui qui décide si un projet mérite d’être abouti ou non.

LES MISSIONS DU DIRECTEUR ÉDITORIAL

En fait, il ne fait pas « autant » que l’éditeur. Il conçoit surtout pour ensuite recommander à la direction une politique éditoriale dont il supervisera la réalisation. Pour ce faire, il :

⊞  Sélectionne les nouveaux projets (en fonction des marchés)
⊞  Sélectionne les auteurs
⊞  Établit, valide et fait un suivi du budget
⊞  Assume la responsabilité des résultats
⊞  Encadre, anime l’équipe éditoriale
⊞  Et gère les relations publiques

Donc, effectivement, ses missions se rapprochent fortement de ce que fait déjà l’éditeur. La différence, c’est qu’il est directeur, c’est donc lui qui prend les décisions importantes, qui choisit les voies à suivre, les pistes à développer et qui confirme ou non un projet à sa finalité.

UN MÉTIER DE CHAQUE INSTANT

Pour être directeur éditorial, c’est comme pour être éditeur : tu ne deviens pas directeur sans un minimum d’expérience. Il parvient à ce poste uniquement à l’aide d’une carrière professionnelle dans l’édition du livre.

Et pour être directeur éditorial, il te faut des :

⊞  Compétences techniques
⊞  Compétences de gestion
⊞  Compétences en management
⊞  Compétences relationnelles

C’est un travail qui dépend entièrement des périodes qui varient : elles peuvent être rythmées, comme elles peuvent ne pas l’être. Dans tous les cas, peu importe la situation dans laquelle il se trouve, qu’il débute ou pas, le directeur éditorial maîtrise la chaine éditoriale.

Il est aussi capable de :

⊞  Construire, proposer et valider la politique éditoriale
⊞  Valider les nouveaux projets en fonction du marché
⊞  Superviser la recherche d’auteurs et de valider sa sélection
⊞  Promouvoir le programme éditorial
⊞  Assurer une veille sur l’actualité concurrentielle et les tendances livresques
⊞  Et connaître les marchés, les clients et les circuits de distribution

DANS LA PYRAMIDE…

Il travaille sous l’autorité du directeur général et encadre les postes tels que directeur littéraire, responsable d’édition et assistant d’édition. Grosso modo, c’est lui qui, en interne, met en relation l’ensemble des services de marketing, communication, fabrication, distribution et support, et en externe, avec les auteurs, les fournisseurs et les librairies.

A la différence de l’éditeur qui est le nerf seulement de la sphère édito, le directeur éditorial est lui, au coeur de toutes les sphères confondues.

⊕ Découvrir le profil d’OLIVIER COGNE, DIRECTEUR ÉDITORIAL DE L’ALPE

J’ai terminé, pour le moment, de parler des métiers principaux de la sphère édito. Mais il en existe quatre autres : directeur littéraire, responsable d’édition, assistant d’édition et responsable service correction. Mais comme l’article est déjà long, j’ai décidé de le couper en deux parties. Tu retrouveras donc les présentations de ces métiers dans un prochain article.

J’espère que cet article t’a plu et que tu as découvert de nouveaux métiers que tu ne connaissais pas. N’hésite pas à commenter pour me dire ce que tu en penses et à partager ton expérience si tu fais l’un de ces métiers. N’hésite pas aussi à visiter les liens inclus dans l’article, ce sont des témoignages précieux de personnes qui effectuent les métiers discutés plus haut, cela peut être super intéressant pour toi !

En attendant, je te remercie de ton attention et à bientôt pour un prochain article.

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La lecture agrandit l’âme,
et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

EP.02 — Les plateformes d’écriture

EP.02 — Les plateformes d’écriture

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

LES PLATEFORMES D’ÉCRITURE (2)

PAR SARAH  ༄  19 JANV 2022

Les plateformes d’écriture sont de nouveaux outils digitaux, gratuits et utiles, qui servent beaucoup les auteurs ces dernières années même si on observe une large baisse depuis récemment. Cependant, depuis l’essor provoqué par le livre After, on peut affirmer que certaines plateformes sont restées toujours aussi célèbres, et je pense notamment à Wattpad ou Fyctia, par exemple. Cependant, il existe également d’autres plateformes, beaucoup moins connues et pour certaines, beaucoup plus vieilles ! Chacune a sa spécialité.

⊕  Lire aussi LES PLATEFORMES D’ECRITURE (1)

Aujourd’hui, je te présente trois nouvelles plateformes pour cet épisode deux. Je ne sais pas encore s’il y aura d’autres épisodes (sûrement !) parce qu’il y a encore beaucoup de plateformes. Il me faut juste le temps de les tester, sinon ça n’a aucune utilité ! Donc, sur ce, je te souhaite une agréable lecture.

ATRAMENTA

Fluide, épuré et avec un côté un peu vintage, la plateforme « Atramenta » a trois mots-clés : « lire », « écrire » et « partager ». Ce site donne accès à des milliers d’ebooks gratuits qu’on peut télécharger de différentes manières : en EPUB, via kindle, en pdf ou en lecture libre.

Si tu souhaites t’inscrire pour écrire, il existe plusieurs possibilités :

⊞  Publier un livre, officiellement ou en tirage privé
⊞  Publier un ebook, vendu chez de grands revendeurs tels que Amazon, Fnac, Kobo, Apple, Google Play, etc
⊞  Publier en lecture libre
⊞  Vérifier un manuscrit, avant publication ou envoi à un éditeur
⊞  Protéger un manuscrit, contre le plagiat (copyright)

Quant au « partager », le site indique que leurs « oeuvres en lecture libre sur Atramenta sont toutes sans DRM et sous licence libre ou licence ouverte afin d’en faciliter la diffusion. »

  Le sigle DRM, pour Digital Rights Management, désigne l’ensemble des techniques employées pour sécuriser les conditions d’accès et d’utilisation d’une oeuvre audio et/ou vidéo sous format numérique.

Bien qu’il y ai pas mal de genre, tels que la romance, l’érotisme, la littérature jeunesse, etc… il se trouve qu’Atramenta propose surtout de la littérature dite « générale » qui concernent les œuvres classiques. J’entends par « classique » des récits que l’on étudie surtout au collège et au lycée.

Par exemple, quand on se redirige sur « lecture libre », sur le top 20 du grand public, ce sont des titres connus :

⊞  Le Dernier Jour d’un Condamné de Victor Hugo
⊞  Romeo et Juliette par William Shakespeare
⊞ Le Rouge et le Noir par Henri Stendhal

Cependant, il est aussi possible de retrouver des œuvres plus contemporaines même si c’est loin d’être ce que l’on peut retrouver comme, par exemple, sur Wattpad ou Scribay. Mais c’est un très bon site si on cherche à lire des classiques pour les cours ou simplement avec le désir de développer sa culture générale et littéraire.

SCRIBOPHILE

Site anglais, aussi appelé « The writing group and online writing workshop and writer’s community ». Le point fort de cette plateforme, c’est qu’elle est beaucoup plus explicite visuellement et ergonomiquement. Si quelqu’un ne sait pas trop se servir d’une plateforme qui peut souvent être très « encombrée » à cause de trop nombreux boutons, celui-ci a la structure d’un site normal et fonctionnel, et avec, beaucoup plus de fluidité. Scribophile s’en sort avec pas moins de 1 419 834 critiques pour 246 173 œuvres. Les nombres sont énormes : ça réconforte.

Scribophile introduit leur plateforme comme « un atelier d’écriture en ligne respectueux et une communauté d’écrivains. Des écrivains de tous niveaux se joignent pour améliorer le travail des autres avec des critiques réfléchies et en partageant leur expérience d’écriture. » C’est donc une plateforme d’écriture qui propose des services de bêta-lecture, qui promettent de recevoir des commentaires utiles, mais qui permettent aussi aux écrivains de les aider à apprendre à être publié. Ils s’engage vraiment comme un site « convivial et réussi ».

L’image qui s’en dégage n’est pas totalement pareille. Le premier problème, c’est qu’il faut être bilingue ou avoir une traduction automatique, comme le propose Google Chrome. Dans le cas contraire, il faut beaucoup plus de temps pour s’investir totalement sur le site. Personnellement, l’anglais ne m’a pas dérangée plus que ça, je le comprends assez bien (je le parle juste vraiment pas ahah !). Le gros souci, c’est que malgré son utilité et sa praticité physique, il y a quand même de gros défauts qui alourdissent le site. Il n’y a aucune image et énormément de texte : c’est le genre de détails qui me repousse. Il est vrai qu’on ne devrait pas juger un site par son aspect physique et pourtant, involontairement, c’est ce que tout le monde fait.

Tu n’as jamais choisi un blog comme référence parce qu’il te plaisait visuellement ? Hé bien, là, c’est exactement pareil.

Le deuxième problème, c’est l’accès limité au site : contrairement à Wattpad à ses débuts, rien n’est jamais gratuit. Et c’est bien le problème ! Une plateforme d’écriture a souvent que quelques années de vécue parce que, justement, elle veut gagner de l’argent.

Et d’ailleurs, Scribophile est en fait un site entièrement anglais, donc même si ton navigateur te traduit tout, que tu publies ou non ne change rien puisque ce sera une grande majorité de lecteurs anglais. Donc à moins que tu écrives anglais ou qu’il y ait des français sur la plateforme, tu n’auras pas beaucoup de retours.

Mon expérience sur Scribophile

Pas terrible, pour être honnête… Je m’attendais à site communautaire mais je crois que je ne me suis jamais sentie aussi seule sur une plateforme que celle-ci. J’ai bien évidemment créé un compte et me suis inscrite, mais à partir de la, c’est devenu vite long et fatiguant. Tu ne peux pas publier sans avoir gagner des points : donc tout l’intérêt de la plateforme d’écriture disparaît. Et afin de pouvoir faire quoique ce soit sur le site, tu as une liste de chose à faire qui te prend des heures et que tu n’as pas forcément envie de faire (ce qui était franchement mon cas).

Et puis il y a quelque chose que je ne suis pas sûre d’avoir compris mais le site propose des « News dans le forum », ce qui aurait pu être intéressant si ces news en question étaient en rapport avec la littérature ou l’écriture. Mais là, ce n’était pas du tout le cas.

WEBSTORY

Webstory est une plateforme que très peu de monde connaît. Et moi-même, je n’en avais jamais entendu parler malgré mes années passées sur les sites d’écriture. La première fois que je m’y suis rendu pour l’essayer, j’ai eu deux réactions complètement contradictoires. La première, positive, parce que j’ai beaucoup aimé le menu du haut et sa couleur. Très épuré et sobre, j’aime beaucoup. Puis j’ai lu le nom du site et ce qui suivait… :

« Le site romand de l’écriture numérique ».

Au début, sans réfléchir, j’ai eu un hoquet de surprise à cause du « romand ». Je me suis dit « mais c’est quoi cette faute ! Pourquoi ne la corrige-t-il pas ? ». Et puis, je me suis rendu sur le page « à propos » et j’ai découvert que « romand » est en fait relatif à la partie de la Suisse où l’on parle français, et effectivement, ce n’est pas une faute. Webstory est en fait lancé à Genève au Salon du Livre 2012 et est répertoriée par la Bibliothèque Nationale Suisse (BNS) dans la collection des Archives Web Suisse.

Évidemment, mon stress est retombé. « ouf », me suis-je dis. Parce que le site est vraiment tentant d’un point de vue visuel, donc je ne voulais pas voir mon expérience gâchée pour une simple faute qui était en fait juste un quiproquo. Mais vous allez voir que l’excitation est vite retombée… Donc, le site est assez simple par rapport à ce que l’on peut retrouver ailleurs. Tu as la possibilité de t’inscrire, et le menu propose cinq rubriques :

⊞  Histoires
⊞  Webwriters
⊞  Concours
⊞ Actualités
⊞ A propos

« Inscrivez-vous, écrivez et publiez vos textes en ligne ». Tout ce qu’un auteur recherche ! Mais petit problème… Enfin, GROS problème. Pour les écrivains, c’est payant. Là encore, tout l’intérêt de la « plateforme d’écriture » disparaît au profit de l’argent. (Ca se sent que c’est vraiment un truc qui m’énerve ? ahah).

Pour les lecteurs, cependant, c’est gratuit. Ils peuvent lire les textes sans rien payer. Pour les auteurs, c’est plus compliqué. Tu as trois formules possibles :

⊞  Webwriter invité
⊞  Webwriter Premium
⊞  Webwriter Short

La formule « Webwriter invité »

Cette formule propose trois mois gratuits pour une seule histoire de 20 000 signes. Et c’est tout. Le gros soucis, c’est que déjà, trois mois c’est très peu. Il est assez rare qu’un auteur écrive trois mois de suite sans faire de pause et, en plus, 20 000 mots… C’est à peine le quart d’un roman. Tu écris quelques chapitres, mais sans plus.

La formule « Webwriter Premium »

Celle-ci offre une année totalement gratuite ou l’on peut écrire tout ce que l’on veut pour 130 francs à l’année, ce qui revient à 125,37 euros. Oui, je sais, c’est TRÈS cher. Malgré tout, la formule propose :

⊞ Abonnement annuel
⊞  Histoires publiées illimitées
⊞  Participation à tous les concours
⊞  Laisser des commentaires
⊞  Participer à la communauté des webwriters

La formule « Webwriter Short »

Cette formule sert simplement à prolonger l’abonnement choisi initialement (pas le gratuit, bien évidemment). Elle est a 50 francs, donc 48,22 euros.

Mon expérience

Bien évidemment, il ne faut jamais juger un produit seulement à son prix. Donc j’ai tenté de m’inscrire pour au moins essayé les trois mois gratuits, sauf que l’inscription m’a vite refroidie. Habituellement, une plateforme d’écriture n’a pas besoin de plus que notre email, mais pas de notre rue et de notre numéro de téléphone ! Ça sentait les pubs frénétiques à plein nez. J’ai vite stoppé mon action. De plus, j’ai fait un tour chez les Webwriters et j’ai découvert sans surprise qu’ils n’étaient pas beaucoup : seulement 68 membres.

Donc, en conclusion : Webstory est loin d’être une « mauvaise » plateforme d’écriture. Mais elle s’adresse à une certaine classe sociale – parce que tout le monde ne peut pas se payer de telles formules, moi la première. Si tu en as les moyens et que tu es intéressé, alors lance-toi. Mais personnellement, je ne trouve pas que ce site soit plus performant qu’un autre juste parce qu’il est payant. Si tu souhaites véritablement avoir des avis constructifs, Scribay est une alternative bien plus adéquate.

C’est la fin de cet article qui, je l’avoue, plombe le moral ! Mais il est de mon devoir de blogueuse-presque-affirmée de te prévenir sur ce qui existe et qui est en rapport avec la littérature et l’écriture. Rassure-toi, je suis aussi déçue que tu dois l’être. J’en attendais beaucoup de ces plateformes, pour au moins espérer recevoir quelques commentaires et des avis pour m’aider à m’améliorer. Malheureusement, on ne tombe pas toujours sur ce que l’on voudrait. Mais courage ! Il existe encore pleins d’autres plateformes et je te donne rendez-vous très prochainement pour les découvrir.

COMMENTAIRES

SARAH

Véritable couteau-suisse qui alterne entre de multiples activités, j’ai créer ce blog afin de partager mes découvertes, mes recherches et mes projets. J’espère également faire de belles rencontres 🌻

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