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JE CHERCHE...

24 AVRIL 2023 │ ÉCRIT PAR SARAH BRAECKEVELLDT

JOURNAL DE BORD

Le cheminement de flyhigh
entre avant et aujourd’hui

Mon plus vieux blog date de 2013. 🐰

Il y a bien longtemps que j’ai commencé à écrire des articles. Onze années de dur labeur. Aujourd’hui, flyhigh est un vrai blog, avec une identité propre, une charte graphique spécifique et inscrit dans un réseau reconnu.

Évidemment, il y a encore beaucoup de travail : Maintenant que la phase graphique et technique est passée — et elle fut de loin la plus longue. Il reste désormais à s’approprier les nouvelles tâches quotidiennes comme le soin du blog, les corrections de bugs et bien évidemment, tout ce que chaque lecteur ne voit pas : la recherche documentée, la conception du plan de chaque article, la rédaction et la correction de celui-ci, la relecture qui vient ensuite puis la mise en page, la mise en communication et informationnelle. Enfin bref, il y a encore beaucoup de choses à faire !

CREER UN SCHEMA NARRATIF

CREER UN SCHEMA NARRATIF

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

CRÉER UN SCHÉMA NARRATIF

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

Bonjour à toi, cher abonné ! Dis-moi, comment tu vas ? Bien, j’espère, surtout que décembre approche à grands pas et qui dit décembre, dit Noël… ! Je te conseille de te préparer une tasse de café, de thé ou un chocolat chaud parce que l’article d’aujourd’hui va être un peu long ! Mais ne sois pas effrayé, je suis sûre qu’il t’intéressera. Aujourd’hui, on parle des différentes étapes du schéma narratif !

LA DÉFINITION DU SCHÉMA NARRATIF

Le schéma narratif, c’est le déroulement d’un récit et de ses actions. C’est un moyen que les auteurs utilisent pour suivre un fil conducteur lorsqu’ils écrivent.  Grosso modo, c’est un concept narratologique — une discipline étudiant les techniques ainsi que les structures narratives d’un texte. C’est un cercle autour duquel gravitent des grands points et c’est également un outil qui permet de comprendre la structure et l’évolution d’un texte narratif.

Évidemment, il n’existe pas qu’un seul schéma narratif. D’ailleurs, celui-ci n’est pas toujours utilisé — surtout de nos jours. À notre époque actuelle, on se base plutôt sur sa propre expérience ou sur des faits inspirés du monde dans lequel on vit.

⊕ Lire aussi TROUVER L’INSPIRATION AUTOUR DE SOI

Le schéma narratif que l’on connaît tous s’adresse surtout aux contes et, bien évidemment, aux romans. Mais il existe aussi des schémas narratifs plus spécialisés en fonction du genre. Nous avons :

⊞ Le schéma classique, celui dont on parle le plus souvent
⊞ L’analepse, qui sert à faire des retours en arrières (des flashs-backs)
⊞ Le cas du roman policier
⊞ Et le schéma actanciel, qui s’appuie sur les personnages

Quelle est la différence entre le schéma narratif habituel et le schéma actanciel ? Le premier aborde les actions tandis que le second travaille les personnages et les relations entre eux.

LE SCHÉMA CLASSIQUE

Le schéma narratif dit « classique » se compose de cinq grands arcs permettant de développer ce que l’on appelle le « fil conducteur » en littérature. Il s’agit de créer une ligne directrice que l’écrivain suit pour ne pas écrire n’importe quoi. D’ailleurs, le schéma narratif à pleins de formes différentes ! Il peut apparaître sous la configuration de montagnes successives, d’une mindmap ou bien même d’un plan à remplir.

Mais quelles sont ces étapes ? Les voici :

⊞ La situation initiale
⊞ L’élément perturbateur, le déclenchement
⊞ Les péripéties
⊞ Le dénouement
⊞ La situation finale

Chaque étape est bien évidemment essentielle au récit car elle permet une évolution constante à l’histoire.

La situation initiale
La situation initiale est la première période d’un récit dans laquelle les protagonistes sont dans une situation stable et qui permet de présenter le cadre ou va se dérouler le récit et les caractéristiques des personnages, s’il y en à plusieurs.

En général, la situation initiale peut être :

⊞  Positive, représente l’équilibre et la sérénité, qui laisse croire que tout va bien.
⊞ Négative, ou quelque chose d’anormal est déjà présent et le lecteur ressent l’arrivée de l’élément perturbateur.

Le plus souvent, elle répond à la question “qui, ou, quand, quoi ?”. C’est surtout une situation que l’on prétend normale et équilibrée. Par exemple, il n’est pas rare de retrouver dans les situations initiales une description du héros, du lieu, du temps.

L’élément perturbateur
C’est l’élément déclencheur, le premier événement de l’histoire. Il a pour rôle de bouleverser la situation du début du récit et déclencher une succession de péripéties qui, elles-mêmes, vont provoquer un problème à résoudre. Autrement dit, l’équilibre de la situation initiale est totalement bouleversée et déclenche littéralement la quête du personnage qui, lui, cherche à tout prix à retrouver cet équilibre. Malheureusement, la rupture a lieu.

Il existe deux cas de figure :

⊟ Si l’élément perturbateur est positif, la situation initiale est positive et l’élément perturbateur est l’apparition d’une difficulté inconnue auparavant


⊟ Si l’élément perturbateur est négatif, la situation initiale est négative et l’élément perturbateur est une sorte de révolte des protagonistes qui les poussent à agir contre le problème qui les opprime.

Les péripéties
Ce sont les actions de l’histoire, les événements que les protagonistes vont subir ou affronter, les épreuves, les voyages ou encore d’autres personnages qui se mettent en travers de leur chemin. Les péripéties sont généralement écrites au passé simple ou au présent. C’est la plus longue période du récit.

Dénouement
C’est la dernière action de l’histoire, celle qui permet de mettre fin aux problèmes : un événement ou un protagoniste met fin aux péripéties du récit. Le dénouement conduit à la situation finale. C’est également à ce moment-là du récit que l’on apprend si le personnage achève sa mission ou non. Le nouvel équilibre s’établit.

Situation finale aka l’explicit
C’est la fin de l’histoire, le retour à l’état stable du ou des protagoniste(s). La situation finale ressemble souvent à la situation initiale mais les protagonistes ont gardé quelque chose de leur aventure. Si la situation finale est positive, alors le personnage principal a gagné quelque chose : de la richesse, de la sagesse, de l’intelligence… ou il est devenu adulte (il a vieilli).

LE SCHÉMA DU ROMAN POLICIER

Le schéma du roman policier ressemble presque à celui du schéma classique sauf qu’il a une double structure. On l’appelle aussi le schéma narratif du crime puisqu’il reprend le fil des événements d’une enquête. On retrouve donc un schéma souvent circulaire : crime – enquête – indices – suspects – coupable – arrestation – peine – justice – forces de l’ordre.

Pour te l’expliquer plus simplement, on reprend les tapes déjà vues précédemment, mais de sorte à les adapter. On a donc finalement :

⊞ La situation initiale
⊞ L’élément déclencheur
⊞ L’objet
⊞ L’enquête
⊞ Le climax
⊞ La situation finale

Il n’existe pas d’autres types de schémas. Cependant, si tu en connais, n’hésite pas à le partager pour en faire profiter tout le monde ! En attendant, je te souhaite une belle lecture de cet article et à la prochaine fois !

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SARAH

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J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

REUSSIR SON CLIMAX

REUSSIR SON CLIMAX

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

RÉUSSIR SON CLIMAX

PAR SARAH  ༄  28/03/2022

Salut à toi ! Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas abordé le sujet en rapport avec l’écriture elle-même, n’est-ce-pas ? Aujourd’hui, je viens ravir tes attentes avec cet article qui a pour objectif de t’aider à construire le meilleur climax possible – le climax parfait, qui sait ?

Parce que, malheureusement, nous savons tous et toutes à quel point il est difficile de concevoir une trame et de la suivre à la lettre. Comme on dit, rien n’est jamais figé dans le marbre et il arrive que l’on doive faire des changements.

MAIS D’ABORD…

… c’est quoi déjà, le climax ? Je vais te le rappeler ! C’est un mot qui nous vient directement du grec ancien κλῖμαξ. Et en rhétorique, c’est tout simplement une figure de style qui permet de repérer une suite « de gradations ascendantes ». Pour expliciter avec des mots plus clair : c’est le point culminant du récit. Ce terme est, selon Wikipédia, « quasi-synonyme d'[acmé]ou d'[apogée] », deux termes très forts.

La première chose à faire et à savoir avant de se demander si notre climax est suffisant – ou s’il le sera, c’est de vérifier que l’on a bien le squelette du récit. Tu ne peux pas te lancer comme ça si tes bases ne sont pas solides, tu dois structurer tes grandes parties et/ou tes chapitres, afin de te libérer une vision « périphérique » de ce que tu as écris jusque là (ou même de ce que tu comptes écrire). Personnellement, je le fais toujours sur des mindmaps, parce que c’est très grand en général et que le but, c’est de ne pas avoir des dizaines de pages à tourner quand on veut que ce soit clair et succinct. Pour ça, il faut donc d’abord structurer ton schéma narratif.

Tu t’en souviens ? J’en ai parlé dans un précédent article : la plupart des récits sont en trois actes avec le début, le milieu et la fin. Pour t’expliquer beaucoup plus grossièrement, on retrouve :

Dans la partie du début :

  La ou les présentations des personnages
  Les relations sont établies ou s’établissent
  La présentation de la situation (comment, où, quand, etc)
  Le début d’un conflit
  Les premières questions de l’histoire sont posées

Dans la partie du milieu :

La progression des événements avec ou sans l’effet papillon pour montrer l’évolution du conflit initial
  Chaque événement révèle la personnalité vraie du personnage

Dans la partie finale :

  Événement final qui résout ou pas le conflit
  Derniers questionnements : la vie revient-elle ? Nouveau départ ? etc.

C’est un explicatif assez subjectif de ce que peut être le plan d’un récit. C’est donc pour ça que je t’invite à lire mon article sur le sujet.

Lire aussi CONSTRUIRE SON SCHÉMA NARRATIF

CHOISIR LE BON TON

Le deuxième point est de choisir le bon ton, celui qui te démarquera des autres d’une part, et qui t’évitera les banalités d’une autre part. C’est un conseil un peu « subjectif » parce qu’il n’y a pas de miracle possible : c’est à toi de trouver ce qui conviendra le mieux.

Le seul conseil que je peux te donner, c’est d’éviter d’être dans les extrêmes. Il faut savoir faire la balance entre « raconter une histoire » et « expliquer quelque chose ». Toi, en tant qu’auteur, tu es aussi celui qui va raconter l’histoire. En fonction du point de vue de ton personnage, tu dois absolument te plonger intégralement dans le rôle que tu auras choisi, et tu dois également t’adapter au personnage que le lecteur suit.

Parce que le lecteur, lui, doit avoir l’impression d’être dans la tête du personnage et pas ailleurs.

Donc, il faut éviter :

  Le ton rédactionnel : on est dans un récit, pas une rédaction
Le ton extrême : ne soit pas dans le « trop » (trop humoristique, trop attristée, trop etc…).
  Le ton trop intime si tu es d’un point de vue externe ou omniscient
  Le ton pas assez intime alors que tu es à la première personne

Le tout est de trouver celui qui te convient le mieux.

TENIR LE LECTEUR EN HALEINE

Ça, c’est un point très important ! Et pas seulement parce qu’il va t’aider à retenir ton lecteur : il va aussi te permettre d’intégrer une tension dramatique au sein de ton récit. Tous les lecteurs sont friands de tension dramatique, n’est-ce-pas ? Moi, la première. Le problème, c’est que ce n’est pas si facile à faire, il y a pas mal de points à prendre en compte et il ne faut pas aller trop vite, ni trop lentement, sinon ça ne fonctionnera pas.

D’abord, il faut savoir que la tension dramatique, ce n’est pas quelque chose de précis. C’est un genre de flux qui n’a pas vraiment de forme, c’est une impression que le lecteur ressent pendant sa lecture. Souvent, cet effet survient quand on constate des changements importants au sein du récit.

Ça ne t’es jamais arrivé d’être en pleine lecture, d’être totalement plongé dans ton livre et d’un coup, t’exclamer :

« oh non, je sens que je ne vais pas aimer ce qui va arriver ! »

C’est une sensation. Tu le sens venir mais tu ne sais pas vraiment quels mots mettre dessus. Mais ça vient. Hé bien, c’est pareil. En tant qu’auteur, c’est à toi de parvenir à glisser là où il le faut des petits détails qui te permettront d’accentuer cette fameuse tension dramatique. Mais comment ? Je me suis moi-même posé la question un certain nombre de fois, et il y a beaucoup d’articles qui proposent des solutions. Elle est souvent la même, de toute façon : il faut jouer avec la structure de ton récit.

Pour schématiser, il te faut ton plan en trois actes dans lequel tu vas intégrer des éléments : un élément perturbateur, qui permettra à ta tension dramatique d’évoluer légèrement, puis les nœuds dramatiques secondaires, qui amplifieront la tension et, enfin, le climax.

Mais si tu souhaites plus d’informations là-dessus, je te conseille le site de lepigeondecoiffe.

Découvre aussi Tension dramatique : comment la créer

LA NOTION DE CONFLIT DANS UNE SCÈNE

Parce que oui, que serait un récit sans quelques conflits et éléments perturbateurs ? L’objectif n’est pas de bombarder ton texte d’informations à tout va, ni de noyer le lecteur dans un amas de détails dans lesquels il y a de grandes chances qu’il se perde. C’est quelque chose que je déteste, personnellement. Mais il en faut quand même, pour justifier tout ce que j’ai expliqué jusqu’à maintenant : tenir en haleine le lecteur, permettre de poser le bon ton et amplifier ou non la tension dramatique.

En général, on se limite à un nombre précis d’un conflit par scène, parce que c’est le minimum et qu’au-delà de ce chiffre, ça devient difficile de gérer les trames narratives secondaires qui s’entremêlent. Je ne dis pas que c’est impossible, juste que c’est quelque chose qu’on ne gère pas forcément.

Un cas assez typique : celui d’Océane Ghanem (et je ne dis pas ça parce que c’est mon autrice préférée). Elle parvient à gérer des trames narratives sur un même schéma narratif. Ça veut dire qu’elle peut très bien expliciter plusieurs problèmes dans une scène sans que l’un vienne empiéter sur un autre. Tu te demandes sûrement comment elle fait ? Ça passe d’abord par de la pratique régulière de l’écriture, ensuite, par de l’expérience personnelle. Tout le monde peut le faire, mais tout le monde ne peut pas « bien le faire »..

C’est surtout une question de pratique.

Mais revenons à notre histoire de conflit. C’est bien beau de savoir qu’il faut en mettre un, mais quels sont-ils véritablement ? En fait, c’est super simple. Il existe deux familles de conflit :

  Les conflits internes
  Les conflits externes

FAIRE DES LISTES

J’adore faire des listes, d’où ce conseil fort avisé. Fait des listes des événements, des scènes ou des chapitres, comme tu préfères : il faut que ce soit clair pour toi avant tout. Le but de lister est de te permettre de te faire un plan succinct. Plus c’est clair dans ton esprit, plus ce sera simple pour toi en cas de modifications ou de suppressions, ou même lors de ta rédaction.

Tu te demandes sûrement pourquoi faire un plan quand on en a déjà un, même approximativement ? Celui-ci te permettra de :

T’assurer toutes les pistes possibles
  Rejeter les fausses pistes
  D’éviter le syndrome de la page blanche
  De s’assurer de la cohérence des personnages

Le plan est en fait un atout majeur, parce que c’est de là que va naître l’histoire. Il faut donc qu’il soit bien détaillé, en trois actes. Ton plan doit être précis mais a minima, ce qui implique que tu intègres seulement les éléments essentiels avec les lieux de l’action, les noms des personnages, des résumés brefs des scènes et des actes.

En conclusion, c’est :

  – de liberté
  – de rouages pour une intrigue précise
  – de phases de rédaction qui soient fastidieuses

Le but étant surtout d’avoir une vision claire et précise.

Et c’est tout ?

Non, ce n’est pas tout. On ne peut jamais se contenter de quelques conseils, notamment quand ils ne s’appliquent pas à tout le monde. Mais tout expliquer prendrait énormément de temps, et est-ce que l’on en a toujours ? Pas vraiment ! Surtout quand il s’agit d’écrire un roman (enfin je dis ça, mais c’est le pire conseil qui soit de dire à un auteur de ne pas prendre son temps, ahah). Pour ne pas te laisser désarmé, voici les quelques derniers conseils que j’ai en poche pour t’aider à créer et à maintenir ton climax :

  Faire un brainstorming (pour trouver différentes situations initiales et éléments déclencheurs différents)
  Entrelacer les intrigues pour apporter plus de dynamisme
  Un plan n’est pas figé dans le marbre : tu peux le modifier à tout moment

Et c’est tout, mais déjà bien ! Sache que je travaille sur un projet pour te permettre à toi et aux auteurs intéressés de s’organiser efficacement, en passant par la préparation d’un roman. Ce n’est pas encore terminé mais j’espère le mettre à ta disposition dès qu’il sera terminé !

En attendant, suis les conseils que je t’ai proposé pour t’aider à développer au mieux ton climax. Et si jamais tu n’es pas sûr, n’hésite pas à me demander mon avis, ici, sur instagram ou par mail !

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Les étapes d’une bonne recherche documentaire

Les étapes d’une bonne recherche documentaire

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE

PAR SARAH  ༄  14/11/2021

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, me voici avec un nouvel article. Aujourd’hui, on parle de « recherches documentaires ». Mon objectif est de te proposer des outils utiles et t’expliquer les étapes d’une bonne recherche, de sorte à ce qu’elle soit claire et concise. Ces recherches s’adressent à tous les supports : roman, histoire, fiction, nouvelle, même un exposé ! 

Alors, pourquoi faire une recherche documentaire ? La réponse tient en quelques mots : « pour ne pas dire n’importe quoi ! ». En effet, tu souhaites écrire un livre, mais tu veux aussi qu’il soit bon, réaliste et concret. Et surtout, tu comptes y insérer des thèmes récurrents. J’entends par-là un sujet qui est connu du public mais sur lequel tout le monde n’est pas forcément éduqué.

POURQUOI FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE ?   

Si on prend l’exemple du TDI (le trouble dissociatif de l’identité), tu ne vas pas te mettre à rédiger immédiatement en imaginant des scènes à droite et à gauche en pensant que ça se passe réellement ainsi, n’est-ce-pas ? Premièrement : tu n’es pas concerné toi-même par la maladie, donc tu ne peux savoir ce que cela fait ou ce que c’est que de ressentir les dissociations et les alternances entre alters. Donc, tu seras forcé de faire des recherches, de voir le pourquoi du comment pour comprendre et te permettre d’écrire quelque chose qui ne fera pas défaut aux concernés.

En général, quand on écrit ce type de récit avec un sujet important et assez sensible, on fait appel à un sensitivity reader.

❖Un sensitivity reader est une personne qui a pour travail de vérifier si certains passages d’un récit ne sont pas offensants pour ceux et celles qui seraient concerné par le sujet. C’est une sorte de gage de respect et ça t’évite de commettre des erreurs irréparables.

Prenons, par exemple, le thème du féminisme (je commence à être plutôt bien calé là-dessus !). C’est un sujet récurrent, dont on entend beaucoup parler, notamment ces dernières années. Mais ce que tu connais du féminisme n’est en fait qu’une minuscule bille dans ta main, alors que c’est en réalité une énorme bulle. Le féminisme, ce n’est pas juste le féminisme — l’égalité homme-femme et les agressions sexuelles dans la rue. Non, non, c’est aussi :

⊞  Les droits des femmes, qu’ils soient civils, politiques ou sociaux
⊞  L’oppression
⊞  Les violences conjugales
⊞  Le cyberféminisme
⊞  Le sexisme traditionnel, moderne et le néosexisme
⊞  Le feminism washing

Et bien d’autres encore. Mais ce n’est pas le sujet pour aujourd’hui. Si je te dis tout ça, c’est pour te faire prendre conscience qu’un thème ne se limite pas à quelques termes, et à un mouvement précis. Chaque thème a tout une map d’idées.

Maintenant que l’introduction est bouclée, passons au nerf de l’article : pourquoi faire une recherche documentaire ? Quand on débute dans l’écriture, ce n’est pas l’étape que l’on préfère. Je n’ai jamais fait (ou très rarement) aucunes recherches documentaires jusqu’à il y à trois ans. Et j’écris depuis le collège… Donc ça fait un sacré bout de temps resté dans l’ignorance.

Alors, pourquoi faire une recherche documentaire ?

Parce qu’elle répond à des besoins réels
Tout individu, toi comme moi, à une curiosité naturelle. On ne la contrôle pas quand on grandit et c’est une très bonne chose, parce qu’elle permet à notre insouciance de mûrir. On ne devient pas féministe du jour au lendemain, n’est-ce-pas ? C’est en recherchant des points spécifiques, en construisant ce petit bout de carte, menée par notre simple curiosité, que l’on parvient à une véritable réponse. C’est aussi une quête de connaissance : tout le monde à envie de savoir ce qu’il se passe, surtout quand on est nous-même possiblement relié à ce thème. Et puis, c’est tout simplement une nécessité. Tu dois t’éduquer sur un sujet courant, sinon toi-même, dans ta vie de citoyen, tu rencontreras des débats auxquels tu ne pourras pas participer parce que tu n’auras rien à dire, parce que tu ne pourras pas rencontrer des personnalités qui t’aideront à grandir et à te faire connaître de nouvelles choses.

Parce qu’elle structure
La recherche documentaire, c’est comme apprendre une leçon, sauf qu’elle est menée par ta propre volonté et que le sujet te plait. Donc pas besoin d’apprendre, les informations que tu vas générer à travers tes lectures et tes découvertes s’enregistreront naturellement dans ton cerveau. Le lendemain, tu pourras même lancer le sujet et débattre avec dévouement (c’est comme découvrir que les BTS ont sorti un nouvel album !). Les informations que tu vas cumuler vont permettre à ta conscience et à ton intelligence de trouver une toute nouvelle structuration. Je ne suis pas très bonne à l’école, mais j’ai presque envie de dire que le cerveau se retrouve à « modeler » les informations, de sorte à t’éduquer toi-même sur le sujet. Ainsi, tu pourras discuter de ce même sujet avec des connaissances fortes et des sources sûres. En plus, faire une recherche documentaire, peu importe le sujet ou le thème, te permet d’étendre tes connaissances, et on n’aime en apprendre toujours plus, n’est-ce-pas ?

Parce qu’elle offre de nouvelles connaissances
Sans t’en rendre compte, à force de faire des recherches documentaires, tu vas t’habituer à une nouvelle méthode qui te paraîtra beaucoup plus simple les fois suivantes. C’est comme s’entraîner aux dissertations et aux exposés : à force d’en faire, tu finis par avoir la technique.

La recherche doit servir l’histoire, pas l’inverse
L’objectif est d’examiner la situation de ton roman : quel personnage, quel travail fait-il, dans quelle période ? Cet aperçu général te permettra de définir le cadre de ton histoire et t’aidera à rediriger tes recherches. Bien évidemment, ton objectif n’est pas de faire une thèse là-dessus et d’écrire des pavés de 300 mots ou « expliquer » ni « éduquer » ce que tu as trouvé. N’oublie pas que tu écris un récit, donc ce que tu veux faire parvenir à tes lecteurs doit être raconté. Ton objectif — et pas des moindres — et de transformer tes recherches afin qu’elles ne soient plus des recherches. 

N’oublie pas que tes recherches ne sont que des « outils littéraires ». Elles servent à étoffer ton histoire, mais elles ne sont pas le sujet principal.

COMMENT FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE ?

S’organiser
Personnellement, c’est l’étape que je préfère car il s’agit de commencer par s’organiser et donc de faire des listes ou des to-dos. Et ceux qui me connaissent bien savent que J’ADORE faire des listes (et l’organisation en général aussi). 

Quand je dis « faire des listes » c’est surtout pour te conseiller de répartir tes recherches pour ne pas te noyer dans un amas d’informations qui te seront superflus. Tu dois donc préciser tes questions pour être sûr de savoir ou te diriger. Pour ça, c’est super simple, il te suffit de prendre une feuille, de faire un rond au centre et marquer le sujet de tes recherches. Puis tu traces des flèches à côté desquelles tu marques :

⊞  Que sais-je déjà à propos de ce sujet ?
⊞  Qu’est-ce que je voudrais savoir de plus ?
⊞  En ai-je déjà entendu parler ?

DOCUMENTOLOGUE (1)

DOCUMENTOLOGUE (1)

GRATUIT / Téléchargeable et/ou digital

Le DOCUMENTOLOGUE (1) est un outil pour t’aider à mettre de l’ordre dans ce que tu connais déjà d’un sujet et ce que tu dois savoir.

§  Document PDF
§  Taille A4 seulement
§  Existe en plusieurs coloris

Comme tu peux le voir sur la fiche, j’ai tenté un exemple bref (et pas vraiment développé mais c’est simplement pour te montrer l’essentiel). Comme tu peux le voir, grâce au « ce que je voudrais savoir de plus », je sais déjà ce que je dois chercher exactement. Quant au « en ai-je déjà entendu parler », cette partie te sert à montrer les ressources qui se trouvent déjà autour de toi : dans l’exemple, je sais que M6 propose un interview dessus donc je peux m’en servir, puisque j’ai eu autrefois une tour en plastique, si je l’ai toujours, je peux en faire une esquisse brève pour garder en tête les formes et les noms des outils, et je peux toujours demander à assister à un atelier puisque la mairie en propose. Pour le « ce que je sais déjà », c’est simplement pour t’éviter de faire des recherches sur quelque chose que tu connais déjà.

Voilà, plutôt pratique, non ? Cette fiche est totalement gratuite et disponible à la page des ressources. Tu peux l’imprimer dans la version que tu souhaites et l’utiliser pour tes recherches.

Réorganiser
Ensuite, il te faut un support pour noter tout ce que tu trouveras et ensuite encore, les reporter de manière à ce que tes informations soient claires et concises. Parce qu’on connaît tous et toutes la bonne vieille méthode de la prise de note en brouillon pour que ça ne ressemble plus à rien à la fin…

Donc, pour ça, tu peux utiliser un carnet, un cahier, un classeur, une feuille volante — ce que tu veux ; pour reporter toutes tes recherches en vrac. Et seulement après avoir surligner l’essentiel, ce que tu comptes garder ou non, que tu aies trié le tout, tu peux utiliser cette fiche :       

Bien évidemment, la fiche n’est pas à remplir entièrement selon les thèmes. Dans le cas de l’exemple du métier de céramiste-potier, il n’y a pas forcément de « pourquoi ». À l’inverse, si je te parlais de féminisme, tu trouverais un « pourquoi » bien défini.

OU FAIRE UNE RECHERCHE DOCUMENTAIRE ?

C’est souvent la question que l’on se pose le plus, pas seulement quand c’est la première fois. À chaque fois que je me pose devant mon ordinateur pour commencer mes recherches, je me dis ceci :

« Bon, on essaye de se passer de wikipédia qui n’est pas forcément une bonne source ».

C’est là que les débats commencent. Wikipédia est-il vraiment fiable ? Peut-on être sûr de trouver des informations sourcées ? C’est difficile à dire, et ce le sera toujours. Tu peux utiliser Wikipédia, ce n’est pas interdit, mais fais bien attention à vérifier tes dires. Parfois, le site peut dire quelque chose et un autre site dira l’inverse. Donc bon, c’est pas très clair au final… 

Les ressources officielles
En tant qu’étudiante, la première chose que l’on m’a dite à l’université, c’est qu’il y avait énormément de sites fiables pour des recherches d’exceptions. Tous les exposés que j’ai préparé et les recherches que j’ai souvent effectuées sont sur les sites suivants :

  Scholar Google : un site qui donne accès à des travaux universitaires. En général, ce sont des dossiers très fournis et qui présentent un point de vue qui peuvent être intéressant sur le sujet que tu recherches.                        

  Cairn : un site plutôt connu et spécialisé sur les sciences humaines et sociales. L’avantage, c’est que tu peux aussi trouver des revues ou des magazines.        

  Jstor : recense lui aussi des travaux universitaires. Attention, le site est en anglais !

Pour des données de société ou économiques actualisées, différents sites proposent des études très pertinentes : le site de statistique de l’INSEE: www.insee.fr, le site de la banque mondiale : http://www.banquemondiale.org/, ainsi que le site de l’OCDE : oecd.org.    — Scriptor

Les blogs spécialisés
Hé oui, peu importe le thème ou le sujet, de nos jours, on trouve de tout ! Des blogs sur la poterie, le féminisme, les chats, l’infographie… Il y a de tout ! Internet est une véritable mine d’or et, surtout, les blogs sont souvent les sources les plus sûres puisqu’ils sont le plus souvent tenus par des concernés. Un blog sur la poterie sera tenu par un potier — ou un passionné de la poterie ; de là, il saura quoi dire exactement. Plutôt pas mal, non ?       

Le monde réel, évidemment
On sous-estime beaucoup trop le monde hors des écrans. Il est inutile de chercher sur Google des informations sur le métier de céramiste s’il y a une boutique de poterie juste à côté de chez soi. Il faut parfois prendre des risques, se lever un matin et demander à passer la journée avec le potier, ou bien lui poser quelques questions. Il y en a pour qui ça ne dérangera pas — bien au contraire. Utilise donc le monde qui t’entoure pour faire tes recherches ! (Tu repartiras même peut-être avec un souvenir, qui sait ?).

EN CONCLUSION

On arrive à la fin de cet article qui, je l’espère, parviendra à t’aider. Sache que la recherche documentaire est une étape qui fait partie intégrante du processus de la création littéraire. C’est un outil comme un autre, une étape aussi importante que la réécriture, la correction ou la mise en page. Un bon livre contient de bonnes recherches car de bonnes recherches mènent à un récit concret et réaliste. Alors, n’oublie pas : organise d’abord tes idées avec des listes, réordonne les informations entremêlées, utilise les fiches pour t’accompagner dans ton travail, et utilise des sources fiables. Ensuite seulement, lance toi dans la rédaction !

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SARAH

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et un ami éclairé la console.”
— DE VICTOR HUGO

J’aurais dû prier pour ne jamais naître. Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Moi, j’ai su que j’avais tiré ma mauvaise carte quand mes parents se sont effondrés sous mes yeux en m’abandonnant. La fin du jeu est marquée au sang sur mon front, un mauvais « game over » lourd à porter. Je suis devenue un animal dépourvu de pattes et je sais que je perdrai à ce jeu qu’est la vie.

ÉCRIRE UNE NOUVELLE

ÉCRIRE UNE NOUVELLE

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

TIPS POUR ÉCRIRE UNE NOUVELLE

PAR SARAH  ༄  03/10/2021

Écrire un roman est une activité courante, de nos jours. Mais pour ce qui est des nouvelles, c’est beaucoup moins le cas. Tu es plus susceptible de trouver le roman que tu cherches, plutôt qu’une nouvelle. En écris-tu toi-même ? Ou en lis-tu régulièrement ?

Je vais être honnête : moi, non. Pas souvent, du moins, et seulement en ligne quand ça arrive. Pourtant, je me suis récemment inscrite à un concours sur fyctia pour lequel il faut écrire une nouvelle. J’ai donc dû sérieusement m’y mettre.

Il faut savoir que d’habitude, je n’écris pas du tout de nouvelles ni ne participe aux concours proposés par fyctia. Je les trouve BEAUCOUP TROP COMPÉTITIFS ET SÉLECTIFS sur une pratique qui est censée reposer sur le travail et l’exercice. Mais un concours d’écriture à vu le jour sur le thème du cancer du sein, un sujet qui m’intéresse et me touche. J’ai donc décidé d’y participer.

⊕ Lire aussi JE PARTICIPE AU CONCOURS RUBAN ROSE (1)
⊕ Lire aussi JE PARTICIPE AU CONCOURS RUBAN ROSE (2)

SAVOIR CE QUE L’ON VEUT FAIRE

Pour écrire une nouvelle, les étapes sont semblables que si tu écrivais une fiction. Tout d’abord, et c’est le cas pour n’importe quelle œuvre de tout format, il faut savoir ce que tu veux faire. On ne peut pas se précipiter sur son ordinateur, commencer à rédiger, avancer encore et puis tout d’un coup, s’approcher de la fin et se dire  « mais attend, c’est quoi ma chute, au fait ? ». 

 Grosso modo, il faut respecter les points ci-dessous :

️  Il faut trouver une IDÉE PRÉCISE ET LA TRAME.
️  Créer le PITCH EN DÉVELOPPANT SYNTHÉTIQUEMENT TON HISTOIRE.
Construire le PLAN, LES PERSONNAGES ET LES LIEUX. 

Quand on se dit « je vais écrire une nouvelle », la tâche peut paraître simple. C’est court, rapide, ça ne prend que quelques semaines, tout au plus. Mais en réalité, c’est plus compliqué que ça. Il faut trouver les BONNES AFFINITÉS, savoir de quoi tu vas parler et surtout, ne pas partir dans de trop longs développements. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de limites précises pour la nouvelle. On ne sait pas vraiment combien de mots ou de pages il faut vraiment. Mais pour t’aider, voici quelques indications :

Le micro-récit fait en dessous de 150 mots, cela signifie que c’est encore plus court qu’un curriculum vitae ! On l’appelle plus généralement la micro-nouvelle, c’est souvent un texte qui sert à dire quelque chose de manière concise et succincte dans un genre narratif.

❖  Le roman court, qu’on appelle aussi la novella, commence le plus généralement à partir de 17 000 mots jusqu’à 40 000 mots. Mais évidemment, tout dépend des critères qui te sont imposés : selon les éditeurs et ce qui est attendu de toi (comme pour un concours d’écriture, par exemple).    Le roman a, lui, bien évidemment, pas de limite extrême. Au contraire de la nouvelle, il ne doit pas être trop court, donc il va largement dépasser les 40 000 mots.

Il est toujours difficile de mettre un quota de mots ou de caractères pour une nouvelle. Ce qui est sûr, c’est que ça doit être court, concis, doit attirer l’attention et doit avoir une chute. C’est un format un peu flou, qu’on le veuille ou non (et c’est bien pour ça que je n’en écris jamais). Mais il faut au minimum 200 mots et au maximum jusqu’à 15 000 mots.

Le plus important est de ne pas en faire trop, ni pas assez. Il faut savoir jouer avec la longueur et trouver le bon équilibrage pour une nouvelle réussie. Viens ensuite le véritable travail narratif.

DE QUOI ALLONS-NOUS PARLER ?

Maintenant que tu sais ce qui est attendu, il est temps de se remonter les manches afin de s’attaquer à la tâche la plus ardue de la préparation d’un texte : savoir de quoi tu vas parler. Il faut trouver un sujet intéressant, qui te plait, et qui attise la curiosité du lecteur.

Pour trouver ce fameux sujet, tu peux partir d’un thème. Un thème qui est au goût du jour, certes, mais que tu présenteras de manière à ce que le lecteur puisse s’identifier au personnage. Ce thème peut partir d’un mot (l’amour, le féminisme, etc.) mais aussi d’une phrase ou d’une question. Sur Fyctia, le thème est déjà imposé. Il s’agit d’écrire sur le cancer du sein, ce qu’il se passe après la rémission ou pendant celle-ci. Le thème aborde donc une maladie, et ça doit être du feelgood. Là, je n’ai pas à chercher puisque je sais déjà de quoi je vais parler. Mais pour toi, ce sera plus difficile. Comme je l’explique plus haut, tu dois t’inspirer d’un mot, d’une citation, d’une parole de chanson. Évidemment, cette méthode ne fonctionne pas forcément pour tout le monde, et heureusement qu’il en existe d’autres.

L’une de ses « autres » méthode nous vient du blog Contentologue.com. Dans son article sur la nouvelle, Sophie Gauthier nous propose de trouver un sujet de nouvelle à partir d’un genre. Selon elle, lire une nouvelle d’un genre que l’on apprécie peut t’aider à en dégager les codes narratifs principaux, pour ensuite les réutiliser, les mixer à d’autres, ou encore mieux : à les détourner si tu le souhaites. Comme tu l’as compris, cette méthode est souvent la plus approuvée.

La dernière méthode est aussi très appréciée car elle laisse plus de liberté à l’écrivain. Il s’agit de faire des suppositions pour en dégager des possibilités narratives. Par exemple, je suis dans mon salon, et je me questionne…

  Et si tous les appareils électroniques devenaient vivants ?
  Et si les plantes recouvraient entièrement la maison ?
  Et si le toit me tombait dessus ?

Rien qu’à partir de suppositions, j’en suis arrivé à trois possibles trames narratives. C’est une bonne méthode, n’est-ce-pas ?

S’EXERCER, PRATIQUER… POUR EXCELLER !

Vouloir écrire une nouvelle, c’est bien, c’est beau, mais comme je l’ai dit plus haut, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus simple. Surtout quand on n’en a jamais écrit. Personnellement, je pense qu’il faut s’entraîner avant tout, au moins pour s’adapter au format. 

Pour cela, j’ai cherché des petits exercices à droite et à gauche, d’abord à but personnel. Il se trouve qu’il n’existe pas d’exercices pratiques à proprement dit, le seul entraînement possible, c’est d’écrire la nouvelle en elle-même. Etant donné que ma dernière nouvelle n’est pas une grande réussite, pour remonter le niveau, j’ai cherché à la réécrire en respectant les mêmes consignes présentées par le concours de Fyctia sur le thème d’Octobre Rose.

Voici donc un point global de ce que l’on doit retrouver (ou pas) dans une nouvelle :

Peu de personnages donc peu de description
️  Une seule intrigue, une seule trame unique : rien de secondaire doit entraver la principale
️  Une chute marquante qu’on n’oublie pas
Peu de dialogues
️  Et faire attention à son style

EN CONCLUSION

En conclusion, pour écrire une bonne nouvelle, il faut faire attention à la longueur, avoir une chute et s’entraîner. C’est comme pour n’importe quel apprentissage, c’est avec de l’entrainement que l’on y parvient ! 

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TROUVER LE TITRE DE SON LIVRE

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TECHNIQUE D’ÉCRITURE  —  PRÉPARER

TROUVER LE TITRE DE SON LIVRE

PAR SARAH  ༄  26 SEPT, 2021

Le titre d’un livre, un sujet qui mérite une réflexion toute particulière puisqu’il est le REFLET DE TA FICTION. C’est l’un des points les plus importants dans la préparation d’une œuvre, au même titre que la couverture, le résumé, les personnages, etc. Le titre est aussi une partie de la VITRINE D’UN LIVRE : c’est ce que l’on voit d’abord avec la couverture, et c’est ce qui donnera envie — ou non — à un lecteur de s’y intéresser.

Sauf que… ce n’est pas toujours facile de trouver un titre !

Un titre peut avoir une signification plus ou moins claire. Il peut être métaphorique et rappeler un enjeu de la fiction, comme par exemple avec mon livre « La Colombe Déchue », qui ne parle pas vraiment d’une colombe mais qui utilise la comparaison de l’oiseau pour parler du personnage principal. Sinon, le titre peut avoir une valeur très explicite, comme « Bienvenue à la Fayette » d’Océane Ghanem, qui n’est rien d’autre que le lieu où se déroule la fiction. 

Le choix du titre dépend de chacun. Parfois, on sait déjà comment on va l’appeler avant même le début de la rédaction. Et parfois, on n’est pas et on patauge. J’appartiens à la seconde catégorie. Je peux affirmer que CHERCHER LE TITRE D’UN LIVRE EST UNE TÂCHE PARTICULIÈREMENT ASSIDUE. La preuve, aucune de mes oeuvre n’a garder son titre originel :

Quelques exemples :

⊞ False girlfriend Butterfly ↣ La Colombe Déchue
⊞ Catch me, girl ↣ In Your Blue Eyes ↣ va très sûrement changer
⊞ Yes, girl ↣ Remember the Night ↣ Give me only one Night ↣ Night in the Darkness ↣ va encore subir un changement.

Bon, tu comprends où je veux en venir ? Rien n’est jamais définitif avant la toute fin, de toute façon. La question est de savoir comment on peut appréhender ce problème pour qu’il soit moins pesant et qu’il t’aide pendant ta rédaction. Parce que oui, le titre peut être un fil conducteur très intéressant.

LA LANGUE FRANÇAISE

Je suis la première à vanter les mérites et la beauté de notre langue, et je vais continuer aujourd’hui. De toute façon, que l’on cherche un titre, ou à écrire quelque chose, on passe toujours par la langue française. L’avantage du français, c’est que l’on utilise des mots uniques intraduisibles dans d’autres langues, et qui ont beaucoup de valeur. Marquée par l’histoire mais aussi magicienne d’effets, elle propose un LARGE PANEL DE MOTS POÉTIQUES ET D’EXPRESSIONS pour sublimer un texte ou un titre !

Faire une liste d’expressions et de mots-clés
A chacun sa méthode et celle-ci est ma favorite ! Le but est de prendre une feuille et d’y noter les compositions de mots qui t’interpellent, ou que tu apprécies et que tu ne veux pas oublier.

Faire une liste de phrases inspirantes
Qu’elles viennent de ton livre, de ton poème préféré, d’un bouquin que tu as dévoré, ou bien d’une chanson qui t’inspire, ce sont des phrases qui doivent te parler. L’objectif, c’est qu’elles résonnent en toi, qu’elles aient un lien avec ta fiction. Par exemple, j’ai nommé « La Colombe Déchue » ainsi dès le début parce que je savais d’avance que Pénélope, le personnage principal, serait comparé tout au long à une colombe. 

Tu peux aussi essayer de faire des références à des œuvres ou des événements. Par exemple, il est possible de retrouver dans un manhwa une image qui en fait est inspirée à l’identique d’une œuvre d’art déjà existante. Cela peut être intéressant d’en faire un lien pour amener le lecteur à se questionner.

En conclusion, tu dois :

⊞  Prendre ton temps et ne pas te précipiter
⊞  Déterminer le but principal du texte pour t’aider
⊞  Réfléchir à un titre mystérieux voire poétique

LES GÉNÉRATEURS EN LIGNE

C’est un peu l’astuce couci-couça, quand on n’a vraiment pas d’idée, même au bout de quelques semaines. J’ai déjà testé les générateurs, mais plutôt pour les noms de famille de mes personnages plutôt que pour un titre. L’avantage des générateurs, c’est qu’ils PROPOSENT UN GRAND NOMBRE DE TITRES GRATUITEMENT. Par contre, c’est un titre qui repose entièrement sur le hasard.

Le générateur le plus célèbre pour les titres de romans, c’est UnTitre de Omar Pesquer. Ce générateur utilise un mécanisme bien particulier, inspiré des romans avec un titre à la structure systématique. Tu ajoutes ton nom et ton prénom, et il te propose un titre sur un fond de couverture. C’est un deux-en-un si l’on veut, même si les résultats sont souvent particuliers; Mais il est possible de tomber sur une bonne pioche et d’en faire quelque chose. Comme tu peux le voir, ce sont souvent des couvertures qui ne sont pas travaillées (mais ce sont des photographies qui proviennent de Flickr, de Ernesto Timor ou du domaine public) et les titres peuvent parfois avoir du sens si l’on sait quoi en faire. MALHEUREUSEMENT, LE SITE N’EST PLUS ACCESSIBLE à ce jour. 

Mais il existe d’autres générateurs de titres, qui sont plus élaborés. On retrouve en premier un générateur issu de selfpublishing.com qui propose des titres assez simples. Il te suffit d’entrer le mot clé principal en rapport avec ton livre et cliquer sur « générate ». ATTENTION ! C’est un site anglais, donc les titres le seront aussi.

Si le générateur de selfpublishing ne convient pas, il en existe d’autres tels que Book Title Generator de adazing.com ou Générateur de titres de films. Attention, ils sont également en anglais. 

Le second générateur est plus intéressant : il s’agit de fantasynamegenerator qui existe en version anglaise et française. Il ne propose pas seulement des titres de livres, mais aussi pleins d’autres choses telles que des pseudos de jeux, des noms de personnages, des noms de planètes, et bien d’autres encore. De tous les générateurs que j’ai pu tester, c’est clairement celui que je préfère pour SON INVENTIVITÉ.

J’ai déjà utilisé ce site pour des noms d’île (pour mon projet secret), mais aussi pour des noms de personnages C’est un générateur qui offre beaucoup de résultats et qui, selon moi, devrait faire partie des outils indispensables des auteurs à la recherche d’une petite mallette à emmener pour leur étape de création. Comme sur l’image ci-dessus, tu peux choisir quel genre précisément et ensuite celui que tu préfères ou cliquer sur Titres si tu souhaites d’autres résultats. Les cases blanches en dessous avec des cubes à checks servent à insérer des mots-clés si tu désires quelque chose de plus précis.

Tout ça pour te conseiller ce générateur incroyable !

Sache que, bien évidemment, trouver un titre à son propre livre dépend surtout de chacun. Peut-être que le titre te viendra naturellement, et ce sera aussi bien. N’ait pas à culpabiliser aussi si jamais tu utilises un générateur : c’est un outil comme un autre qui sert à aider l’écrivain.

En conclusion, ton titre doit :

⊞  Déterminer le but principal du livre
⊞  Refléter le contenu de ton oeuvre
⊞  Intriguer et attiser la curiosité du lecteur
⊞  Se retenir facilement

En attendant, j’espère que cet article t’a plu et je t’attends avec impatience dans les commentaires ! N’hésite pas à me dire ce qui ne va pas, j’accepte les critiques constructives tant qu’elles m’aident à m’améliorer. Sur ce, à bientôt pour un prochain article !

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Le syndrome de la page blanche

Le syndrome de la page blanche

TECHNIQUE D’ÉCRITURE  ༄  PRÉPARER  ༄  ÉCRITURE

LE SYNDROME DE LA PAGE BLANCHE

PAR SARAH  ༄  19 SEPT 2021

❖   Le syndrome de la page blanche, qui porte aussi le nom de leucosélidophobie, est en fait un trouble psychique qui touche les écrivains ou les artistes en général. Ce trouble se présente sous la forme d’une impossibilité de commencer ou de continuer une œuvre. PS : le terme leucosélophobie est un barbarisme du mot « leucosélidophobie ».

Si tu étais incapable, jusqu’à aujourd’hui, de mettre un mot sur cette période que tu rencontres souvent et qui t’empêche d’écrire, alors voici ta réponse : tu es en fait touché par le syndrome de la page — le fameux, dit-on ! Pas de panique : ce trouble est souvent éphémère et ne dure jamais bien longtemps. Mais si tu es touché par ce syndrome, c’est pour une bonne raison.

QU’EST-CE-QUE C’EST ?

De la frustration et l’impression de n’être plus capable d’écrire. C’est ça, la leucosélidophobie. C’est lorsque tu as la volonté tellement grande d’écrire un texte parfait que toutes les idées qui te viennent te paraissent ennuyantes à mourir, et donc systématiquement mauvaises. Et ça, à tel point qu’au bout d’un moment, il ne t’es plus possible d’avancer. Souvent, il existe deux cas de figure : soit tu bloques au moment d’entamer une nouvelle œuvre, soit tu ne parviens pas à terminer ce que tu as déjà commencé. 

Il existe des contextes différents qui provoque ce trouble, cela peut être à cause :

⊞ D’une situation complexe dans laquelle se trouvent tes personnages et que tu ne parviens pas à régler
⊞ D’une surdose de stress et d’anxiété à vouloir « trop bien faire »
⊞ D’attentes face auxquelles tu n’arrives pas à gérer ton temps
⊞ De ta vie personnelle ; parce que oui, l’art est directement relié au mental
⊞ D’une perte totale de confiance en soi

Les raisons sont nombreuses et elles dépendent généralement de l’individu touché. Ce qui est sûr, c’est que ce trouble touche tout le monde et qu’il ne faut pas en avoir peur, il finit par disparaître avec le temps. La preuve : j’en ai déjà vécu !

QUE FAIRE CONTRE LA PAGE BLANCHE ?

D’abord, ne pas paniquer. Ensuite, comprendre pourquoi on bloque à ce point. Comme je le dis plus haut, il y a forcément une raison qui explique cette interruption soudaine, ou cet empêchement. Pour t’aider dans cette enquête, voici mes conseils :

Ne pas prendre peur 
La première étape dans ce genre de situation, c’est éviter à tout prix de paniquer et de se dire que c’est la fin. Dans le cas contraire, ta peur va grandir et tu vas finir par abandonner ton texte. Encore pire : cet abandon peut mener à une dépression dont il te sera difficile de sortir. Ca te semblera peut-être très « drama-queen » de littéralement paniquer pour quelque chose d’aussi futile, mais dis-toi que pour certains artistes, cette absence peut devenir très sérieuse. L’art est une activité qui est directement reliée à notre mental. Elle connecte notre inspiration à notre vie, à nos rencontres, à ce qui nous entoure. C’est le monde dans lequel nous vivons et les gens qui nous entourent qui nourrissent notre art. Donc, évidemment, quand tu n’écris plus parce que tu n’y arrives pas, cela peut devenir frustrant et effrayant. C’est pour cette raison qu’il faut rester calme et commencer par chercher le motif de cette page blanche.

En général, c’est le sentiment de peur qui nourrit ton incapacité à écrire et qui te pousse à rester fermé à l’éventualité de reprendre. C’est comme les autres syndromes, en fait. La confiance en soi fonctionne de la même manière. Plus tu en as peur et moins tu avances. C’est la même chose pour le syndrome de la page blanche. De toute façon, tous les auteurs rencontrent cette période un jour ou l’autre. Personnellement, je l’ai déjà vécu plusieurs fois et je suis quand même parvenue à le reprendre à chaque fois.

Se laisser du temps
Peu importe ce que les autres te diront, l’écriture est une tâche ardue, difficile et même fatigante par moment. Il suffit qu’une scène soit difficile, ou une émotion pesante, et c’est nous-même en tant qu’individu qui sommes touchés. Parce que l’écrivain est multiple : auteur, acteur et spectateur. Il gère entièrement et seul le bal de nœuds entrelacés, d’émotions complexes et de situations diverses. Et tout ça, ça prend beaucoup de temps.

Pour un auteur, le temps est subjectif. On ne sait jamais combien de temps on va mettre pour écrire une œuvre. Deux semaines, trois mois, quatre ans… Va savoir ! 

Pour le syndrome de la page blanche, c’est exactement pareil : il faut prendre le temps, non seulement pour toi-même mais aussi pour ton œuvre. Tu dois profiter de cet arrêt pour respirer et comprendre ce qu’il se passe. C’est la meilleure option, tout simplement parce qu’elle te permettra de mettre de l’ordre dans ton esprit, de laisser poser ton texte s’il est déjà entamé et de nourrir ton imagination. On a tendance a trop souvent sous-estimer la page blanche, parce qu’elle permet véritablement de prendre une pause.

Se discipliner
Se discipliner, c’est seulement après la pause. Parce que tu t’en doutes bien, on ne guérit pas sans quelques efforts. L’astuce, c’est d’y aller tout en douceur et à ton rythme.  Pour reprendre les rênes de ton projet, sans abandonner ni sans en faire trop dès le début, tu dois t’apprendre à te discipliner pour créer une habitude qui te permettra de surmonter cette période.

La meilleure technique, c’est de préparer un planning sur deux semaines : tu décides d’écrire, disons, quarante minutes pendant trois jours. Puis les trois jours suivants, tu ajoutes dix minutes, puis les trois jours suivants, tu ajoutes encore dix minutes. Lorsque tu auras trouvé un bon rythme sur au moins trois semaines, tu verras que la rédaction te paraîtra bien plus naturelle. Tu te poseras naturellement pour écrire sans te forcer. C’est la magie de l’écriture, quoi ! 

Avoir un rythme évolutif
Sache, de toute façon, que le premier jet d’une œuvre fait toujours office de planche noire. Cela signifie qu’elle sera forcément imparfaite avec bon nombre de défauts. Et parfois, écrire quelques scènes à droite et à gauche suffit à faire avancer une œuvre, puisque le tout sera reconstruit plus tard sur de meilleures bases et pour être finalement amélioré. N’ait pas peur de mal écrire. De toute façon, tu es la seule personne à te trouver face à ce premier jet : personne ne pourra le juger. Dans tous les cas, il faudra repasser par une réécriture, une relecture puis une correction, donc ne te brime pas…

Si j’ai un dernier conseil à te donner, et celui-ci est très primordial (et surtout, je le dis par expérience) : n’envoies jamais ton tome 1 à une maison d’édition sans avoir terminé d’écrire le tome 2 (ahah) ! 

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